Chapitre 2

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Je vivais à Paris, cette belle ville remplit de belles choses comme de choses assez pitoyables. J'avais et possédais une vie assez paisible, sans trop de soucis. Un peu trop banal apparement pour finir entre ces putains de murs. Je m'en veux terriblement d'avoir fais partie de ces révolutionnaires qui voulaient et tentaient de refaire le monde alors qu'il n'y avait plus rien à faire. J'aurais dû écouter ma mère au moins une seule fois de plus dans ma misérable vie. "N'y vas pas Elijah, il se prépare un truc, je ne le sens pas. Abstiens toi pour une fois, écoutes pour cette fois"
Voila quelles ont été les dernières douces paroles de ma mère mais têtue comme je suis, je l'ai juste embrassé sur la joue et je suis partie. Et je n'aurais pas dû, car aujourd'hui si je suis enfermée ici, c'est que je le mérite.
Ils l'avaient dit, ils avaient prévenu de rester chez nous, que nous étions en Guerre. Mais non, je n'ai préféré en faire qu'à ma tête car j'étais une "rebelle". À mon sens ça paraissais logique. Je ne voulais pas avoir peur, je voulais simplement refaire le monde. Cette dictature et ce renversement de pouvoir il fallait que je le vois de mes propres yeux pour y croire. À quoi ça sers un peuple qui obéit aux lois, au gouvernement? Je ne voulais pas être un de ces pions à la con, qui restent là et suivent comme des moutons en hochant la tête. Simplement, ils ont été plus intelligent que nous, et ils ont fait en sorte que toutes les personnes qui pensent de ma manière soit enfermer entre ces murs de dix mètres de haut avec cette clôture de barbelés. Ils ont fait en sorte qu'on soit tous la, et qu'on s'entretue. Quoi de plus simple hein, pour se débarrasser de personnes qui sont contre les pouvoirs et qui pourraient contraindre d'autres personnes à penser comme eux. En effet, on a sous-estimé nos dirigeants. Mais avec Lorenzo, on pense souvent qu eux aussi nous on sous estimés et qu'un jour on arrivera à sortir d'ici, et qu'on montrera réellement se qu'il se cache derrière cette séparation grise.

"Crois moi ma princesse, on en sortira d'ici, et on retournera la monde comme on n'aurait dû le faire" m'assure Lorenzo avec un sourire au coin des lèvres, en ajoutant à celui-ci un clin d'œil qui lui donné un air sur de lui.

Je rigole alors. Qu'il me plais quand il c'est  un garçon simple et souriant. C'est très rare de le voir sourire, son désespoir se lit carrément sur tout les traits fins de son visage caché par cette barbe blonde mal rasée. Il essaye de me faire garder espoir même si, dans ses beaux yeux bleues tout espoir à disparu. J'essaye d'y croire meme si finalement je le connais par cœur et même si, il me contredis à chaque fois que je lui fais la remarque sur ça, je sais qu'il pense qu'on a aucune chance d'avoir une vie en dehors de ces Demons gris.  On est condamné à mourir ici, jeune, loin de notre famille et seul.
Des fois, je m'imagine ma vie future si jamais j'arrive à sortir d'ici, je me vois journalisme toujours mais de mode maintenant car être journaliste reporter me rappèlerai trop ma vie derrière cette étreinte grisâtre. Je vivrai dans une belle maison, avec un style grecque tout en aillant un aspect moderne, avec un chien bien évidement et puis au côté de ma famille. Je me vois souriante, heureuse, comblée tout en étant malgré tout perturbée par se que j'ai vu dans cette arène..
Je ne cesse jamais de me dire que si un jour je finis tout de même à sortir d'ici, je serai complètement folle..

"Elijah?" Lorenzo arrive derrière moi, se plaçant au dessus de moi, en me regardant la tête à l'envers.

"Excuses moi, j'étais dans mes pensées" je lui souris d'une manière légèrement forcé et le regarde dans les yeux.

"On va changer de cachette, il faut qu'on efface un maximum nos traces pour éviter de nous faire repérer."

"Ça marche et nous allons où?" Lui demande-je en me levant du canapé.

"Je pense qu'avec se qu'il c'est passé hier, on devrait sortir un peu du centre de la ville et réellement se créer une cachette discrète permanente car j'en ai un peu marre de bouger tout les quatre matins. On va aller vers le Sud, il y a peu de personnes là bas. Ça te vas?"

"Je vais là où tu vas mon beau Lorenzo" dis-je en souriant pour détendre l'atmosphère.

Il m'attrapa alors en rigolant et m'emmêla les cheveux pour m'embêter comme un enfant.

Behind the wallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant