- Chapitre 4 -
« Pour le diable j'étais un bon appât qu'on appâte avec ce qu'on à pas.»On été assis, l'un en face de l'autre à manger nos haricots verts, lentement et surtout silencieusement. C'était rare qu'avec Lorenzo on ai des grandes discussions. A vrai, on avait pas grand chose à se raconter car ici, rien de réel se passe. La vie était triste, sale, grise voir épouvantable et étouffante entre ces murs. Mes yeux traversèrent la pièce, cherchant désespérément quelque chose pour me distraire. Mon regard croisa alors celui de Lorenzo. Ces yeux sont d'un bleu tellement intense, ça faisais du bien des fois de voir encore de la couleur dans ce monde parallèle. Il baissa alors la tête et commença une discussion.
"Parles moi de ta vie d'avant" dit-il d'un ton neutre.
Je baissa alors les yeux, jouant avec mes haricots verts et ma fourchette. Ma vie d'avant? Réellement? Il veut vraiment qu'on parle de nos vies d'avant? Triste sujet mais à vrai dire, c'était les seules choses qu'on pouvait se dire lui et moi.
"euh..bah.. écoutes. Je venais d'obtenir mon Baccalauréat et j'avais été prise en école de Journalisme. C'était vraiment pour moi, les deux plus grandes réussites de ma vie.J'avais vraiment eu enfin l'impression que suite à mes millions d'efforts, la vie était en accord avec moi. Je vivais sur Paris, comme toi je suppose sinon tu ne serais pas là. J'ai une grande famille car j'ai quatre frères..." dis-je en avalant ma salive avec difficultés
Lorenzo me regarda enchainer mon discours sur ma vie simple et si merveilleuse. C'est dingue, dingue comme ça me manque. On pourrais dire quoique se soit sur la famille, mais je peux vous assurer qu'une fois que vous finissez complètement seule, vous donnerez tout pour un dernier sourire, une dernière parole ou même juste un "adieu". J'ai souvent dis que je détestais ma mère pour toutes les bâtons qu'elle m'a foutue dans les roues mais finalement, aujourd'hui je me dis que j'aurais peut-être dû l'écouter juste une putain de dernière fois. Je me hais pour ça, pour avoir pensée des choses détestables à l'égard de mes parents ou même de mes frères car maintenant, une fois que je suis seule dans ce monde absurde j'aurais aimé qu'ils soient là pour me réconforter.
"Je m'inquiète énormément pour ma mère. Elle doit être morte de tristesse depuis mon enfermement ici. Je sais qu'elle ferrait tout et n'importe quoi pour ses enfants, donc un jour, j'ai l'espoir qu'elle arrive par je ne sais quel biais, à me sortir d'ici. Je sais, sans même être avec elle qu'elle est triste, que je l'ai détruite en atterrissant ici.."
Les larmes commencèrent à me piquer les yeux. J'essayai alors de les retenir. Je ne voulais pas pleurer, je ne voulais pas montrer que j'étais faible. Mais, elles étaient plus fortes que moi. Je baissa alors le visage et fixa le sol pour que Lorenzo n'aperçoive pas mes larmes mais je pense que dans tout les cas, il les avait remarquées. Lorenzo leva mon menton délicatement et me regarda dans les yeux, il posa son assiette au sol, à sa droite et s'approcha de moi en faisant glisser ses fesses au sol. Il embrassa mon front et me prit dans ses bras. C'était rare qu'avec Lorenzo on ai des gestes affectifs. A vrai dire, nous sommes deux forts caractères avec peu d'émotions, du moins, c'est se qu'on laisse paraître de nous. Je posa ma tête hésitante sur son épaule.
"Désolé de t'avoir fais parler de ça... Je ne pensais pas que ça allait t'affecter autant..." me chuchota t-il calmement avec une légère compassion dans sa voix.
On ne se connaissais pas avant d'arriver ici. Lorenzo m'a trouvé dans une maison détruite, cachée dans une armoire. Au début, quand il m'a découverte j'avais peur. J'étais effrayée et pas rassurée. Il m'a promis qu'il ne me ferrait pas de mal et qu'il valait mieux pour moi que je le suive. Je ne lui ai pas adressé un mots pendant plus d'une semaine, apeurée et sur mes gardes. Je n'avais pas confiance en lui. D'ailleurs, je ne dormais quasiment pas, de peur qu'il me tue, qu'il m'abandonne ou qu'il m'offre à quelqu'un en échange de quelque chose ou d'une personne. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre qu'il était là pour être mon allié et non mon ennemi. Si, aujourd'hui il viendrait un malheur à Lorenzo, je serai à nouveau totalement perdue et seule mais surtout une proie facile. Je me suis longtemps méfiée de lui, de sa belle gueule et de on côté un peu strict qui lui apporte beaucoup de charme. Il m'a nourrit, soigné et surtout il m'a protégé. C'est la première fois qu'il a faillit mourir pour moi que j'ai compris que ce garçon ne me voulait que du bien, qu'il était mon ami, mon soldat, mon grand frère et surtout ma plus belle aide derrière ces murs gris.
Lorenzo s'écarta de moi, prit nos "assiettes" vides et les posa sur une des tables de la cuisine. Il se tourna vers moi et m'annonça
"va dormir si tu veux, je monte la garde"
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Bonjour/bonsoir mes Loulous
Voici le 4ème chapitre de mon histoire. Certes, je vous l'accorde, il n'y a pas trop d'action mais faut bien prendre son temps et connaître un peu les personnages quand même. Je pense qu'il était important que vous sachiez que Lorenzo et Elijah ne se connaissaient pas avant d'être entre ces murs.
Que pensez vous de mon histoire?
De mon idée? et du chapitre?
N'hésitez pas à parler de ma fiction à d'autres lecteurs
et à donner vos avis positifs ou négatifs qui améliorons la suite de l'histoire.
Je vous fais des bisous.
E.
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Behind the wall
Adventure« On y est, on y est depuis tellement de temps, un temps tellement long que l'on en perds l'allure de ce dernier. La peur, l'angoisse et la crainte règnent derrière ces murs. Les bombes, les éclats de briques, le bruit des balles et les cris sont la...