Chapitre 1

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"Cours Elijah, cours putain"

Une voix masculine me hurla dessus pour que je me mette à courir. On m'attrapa alors la manche de mon pull over pour m'entraîner dans une course rapide. Les éclats de murs, le bruit ahurissants des balles et des grenades derrière nous venaient de me faire comprendre pourquoi, on venait de me demander d'accélérer le pas. Je continua alors ma course tout en regardant derrière moi, pour voir de qui étais-je la proie. Quel question.. J'aurais dû me douter à la minute même où cette course folle a commencer que des infidèles étaient les organisateurs de tout ce vacarme.

"Accélère Elijah, faut qu'on sème ces connards"

Ah.. Lorenzo et sa politesse. Lorenzo, c'est l'ami que je me suis faite dans tout ce cahot, car au delà du fait qu'ici tout le monde veut tuer tout le monde, quand tu es une fille d'a peine 19 ans vaux mieux que tu te fasses des alliances si tu veux survivre.

Je rattrapa peu à peu mon camarade quand je sortis à mon tour une grenade pour la jeter sur ces malades qui tentent de me tuer.

Il fallait qu'on survive et pour ça, on avait perdu toutes limites de peines et de compassions car ici, personne n'en a pour nous, surtout pour les Infidèles qui eux, se l'a jouent à la Hunger Games, en pensant qu'un malade fanatique de cette sage nous avait foutu la, dans l'espoir de re créer les jeux mais réellement. Donc pour eux, on sortira de la quand tout le monde sera mort. Sympathique n'est-ce pas?

Je lança alors une dernière grenade, qui percuta un mur pour le faire exploser en millions de  morceaux. Un de nos traqueurs en prit un en pleine tête, un autre fut stopper par un des morceaux avant de se faire tuer par celui ci, et le dernier trébucha en regardant ses amis à moitié mort. Lorenzo et moi continuons notre course afin de nous écarter un maximum d'eux pour enfin se réfugier dans une maison en ruine, caché des regards extérieurs..

Je m'assis alors par terre, encore essoufflée de cette course qui m'a semblé interminable. Je respira alors un bon coup pour calmer ma  tension et mon adrénaline. Et je regarda alors Lorenzo observer l'extérieur par une fenêtre à moitié brisée et cachée par une immense poutre tombé devant celle-ci

"On va rester ici pour la nuit. Vaux mieux pour nous. Il en reste 2 qui seront prêt à nous tuer pour se que tu as fais à leur copain"
"Ils allaient nous attraper si je n'avais pas fais ça.."
"Je sais, mais la prochaine fois sois tu les tues tous, sois tu t'abstiens. Car maintenant ils vont nous traquer jusqu'à nous trouver et nous tuer" m'expliqua alors Lorenzo avec sang froid
"Très bien chef, la prochaine fois tu te démerderas et si on se fait tuer, ça sera de ta faute monsieur je sais tout et je ne sais pas dire merci" lui dis-je vexée par sa manière de me rabaisser avant d'aller m'allonger dans un canapé poussiéreux et vieillit par la guerre.

Lorenzo s'approcha de moi, me regarda et m'embrasse le front. Puis, il prit une voix douce et calme,

"Je dis ça en partie pour toi, tu sais à quel point tu es importantes maintenant à mes yeux et que je n'ai pas envie de te voir mourir. Comme je n'ai pas envie de mourir non plus. On a traverser des choses remplies de difficultés et je ne pense pas qu'on mérite de mourir pour des âneries. "

Je ne pris pas la peine de répondre car je savais pertinemment qu'il avait raison. De toute manière Lorenzo a toujours raison. C'est dingue mais c'est comme ça. Lorenzo c'est le côté combattant mais à la fois saint et Angélique qui rappel que la bêtise de l'Homme le tue. Et moi, je suis plutôt le petit diable, étourdie et qui nous met toujours dans des situations compliquées et qui aggraves la plupart des choses. Nous sommes l'opposé mais l'un et l'autre non nous complétons. Je suis la brute, il est le calme. Il est la raison, le cerveau, le cœur et moi je suis la schizophrène qui a perdu tout ses moyens, je suis celle qui ne pense pas avec le cerveau mais avec les mains, je ne suis pas L'intelligence mais  la force. Vous trouvez ça bizarre n'est ce pas? Car habituellement ça serait plutôt l'inverse ?  Normal... Lorenzo est plus âgé que moi, il a actuellement 25 ans et lui, a vu et vécu des choses qui m'ont amener à réfléchir, c'est se qu'il me dit souvent ou alors il me dit "tu n'es qu'une enfant qui n'a rien vu à la vie, voila pourquoi tu réagis par l'impulsion avant de réfléchir aux poids de tes actes". Il n'a peut être pas tords, je suis peut être qu'une jeune abruti qui n'a encore rien vu à la vu ou du moins, qui n'avait jamais rien vu à la vie jusqu'à qu'on me foute entre ces murs de 6 mètres de haut avec au bout des barbelés. Avant qu'on me donne une arme et qu'on me dise "maintenant que tu as voulu te battre, bats toi".  Je respirai alors un grand coup, en pensant à ma vie d'avant, avant que je finisse dans cette cage tel un lion. Je repensai à ma mère, à mes frères qu'on m'a enlevé. À toutes ces choses merveilleuses que m'offrait la vie avant d'être incarcérée ici. À toutes ces choses que je ne retrouverai peut être jamais car j'ai l'impression que je ne sortirai peut être jamais d'ici..

***

Je la voyais, me regardait avec ses grand yeux bleues, heureuse et souriante car je venais de réussir. Elle était fière, fière de moi, son unique fille d'une lignée de 5 enfants. Je n'ai que 18 ans, et je suis la seconde de cette grande famille. Ces yeux pétillants, elle me prit dans ses bras en me hurlant "tu vois je te l'avais dis que tu l'aurais". Moi meme j'étais souriante, les larmes aux yeux car après ses longues années scolaires, après tout se rabaissement que j'avais subit durant mes études j'arrivais enfin au bout. Je venais enfin, d'obtenir mon Baccalauréat avec une mention assez bien. "J'ai cru en toi, je suis fière de toi ma fille" ces paroles marqueront ma vie. C'est en parti pour ses beaux yeux et toutes ces millions de choses qu'elle m'a offerte, qu'aujourd'hui j'ai réussi, j'ai réussi pour elle. L'année prochaine j'allais donc intégrer une école de journalisme car c'est ça mon avenir. Ma mère appela toute ma famille pour leur apprendre la nouvelle, elle pleurait de joie. Quelle est belle ma maman. Ce n'est pas ma réussite qui me faisait sourire mais c'est elle, c'était son bonheur et sa fierté qui me rendait heureuse, la voir éclatante et pleine de joie. C'était elle mon bonheur à moi, son amour, sa présence, son sourire, sa protection, son rire, ses colères, ses morales, ses prévention. Ma mère était et restera à jamais mon bonheur et je compris aujourd'hui que j'étais en parti le sien.Qu'au delà de l'enfant dur que j'avais été dans mon enfance elle était contente de m'avoir et pour elle j'étais un cadeau merveilleux. Je voulais réussir dans ma vie, je voulais exceller dans ma carrière pour pouvoir plus tard la couvrir d'offrandes autant qu'elle avait plus me couvrir dans mon enfance. Je veux subvenir à ses besoins, je m'occuperai d'elle comme elle s'est occupée de moi enfant, je l'a suivrai jusqu'à son dernier souffle et j'espère que je verrais dans ses yeux bleues océans toujours autant de fierté.

Je me réveilla en sursaut et je compris alors que tout ça, ma mère, sa présence et son bonheur n'étaient qu'un rêve. Je regarda le plafond et des larmes coula le long de mes joues... Je ne l'a reverrai jamais, je ne reverrai jamais tout ça et la promesse que je m'étais faite un an plus tôt, jamais je ne pourrais la respecter...

Lorenzo s'approcha de moi, il s'assit à l'opposer du canapé sur lequel je mettais endormis puis Il me fit signe de m'approcher. Je le regarda et me faufila contre lui. Je m'écroula alors en larmes dans ses bras. Il me serra contre lui puis me caressa les cheveux avec délicatesse.

"T'en fais pas princesse, tout va s'arranger"

Lorenzo est mon réconfort ici. Sans lui j'aurais déjà abandonnée. Le manque de ma famille et de ma vie ancienne me pousse des fois à en finir mais il est là, il est là pour me soutenir et pour me rattraper avant que je tombe plus bas que terre. C'est mon pilier, mon mur porteur. Mon vie actuellement ne se résume que par lui, c'est mon unique espoir de m'en sortir.

"Je te remercie Lorenzo, merci d'être là pour moi"

Behind the wallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant