Chapitre 11 : Une nouvelle qui changera ma vie.

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Je décroche, les mains tremblantes.
"Mademoiselle Galen ?
-Oui ? dis-je une pointe de stress dans la voix.
-C'est l'hôpital, vous pouvez venir ?
-Euh... Qu'est-ce qui se passe ? Mon père va bien ?
-Je ne peux pas vous le dire au téléphone, je préfère vous l'annoncer en face.
-D'accord... J'arrive."
Sans que je ne m'en aperçoive, mes larmes inondent mes joues.
Je retourne au salon, tremblotante.
"Mack ? m'interpelle Eliza.
- Je reviens, restez là.
- D'accord mais ça va ?
- Oui ne t'inquiète pas. "
Je les salue avant de repartir. En une journée j'ai eu droit à toutes les émotions.

En arrivant à l'hôpital, une boule se forme directement au fond de ma gorge, j'approche de l'entrée, les larmes aux yeux.
Une femme à l'accueil me demande mon nom et mon prénom puis m'indique la salle d'attente.
Je m'y installe, le stress monte et je ne peux plus contrôler mes pleurs, j'ai tellement peur d'une nouvelle qui changerait ma vie.
Après quelques minutes d'attente et de suspense insoutenable, le même docteur que plus tôt dans la journée s'avance vers moi.
" - Je peut vous parler s'il vous plait ? "
Je me lève et le suis jusque dans son bureau.
Cette fois-ci je m'assois sur une des chaises à ma disposition.
Toute tremblante je lui demande des détails :
" - Pou...pourquoi vous m'avez demander de venir ? C'est positif n'est ce pas ?
- Madame Galen, je doit vous annoncer une nouvelle pas facile à dire... Les examens ont montrer une tumeur très grave, cacher depuis des années. "
De telles mots provoque un système d'auto-défense chez moi et fixe les yeux grands ouverts et rouge le sol.
Il reprit :
" - Peu après votre départ, votre père à eu des convulsions et ... J'ai le regret de vous annoncer son décès. "
Un vrai choc, je reste crispée sur ma chaise. Son quoi ? Il est vivant ? Il respire encore ?
J'ai le souffle coupés et des larmes glissent à nouveau.
Je relève la tête et serre le poing et les dents.
" Non.." Criai-je .
Je tombait lourdement de la chaises et prit ma tête dans les mains.
Je pleurais vraiment, les yeux rouges, les joues mouillées, je gémissais sur le sol. Ça n'as aucune conséquence mais ça me révolte que sa vie soit retirer au moment où tout pouvais changer.
Le docteur se met à ma hauteur et dépose sa main sur mon épaule.
" Ne vous affaler pas sur votre sort. Vous devez être forte. "
Je me lève avec le peu de force qu'il me reste et tente de marcher jusqu'à la porte.
Je jète un coup d'œil derrière moi avant de repartir et je peut voir le docteur encore agenouiller près de ma chaise.
Je tente d'articuler un "au revoir". Je comte bien venir ici pour la dernière fois.

En refermant la porte, je vois au loin Channel faisant les 400 pas.
Quand je passe devant elle, je lui jette en regard de pitié.
Elle me regarde avec attention avant de se jeter sur moi.
" Mack ? "
Nous nous échangions un regard intense et je m'effondre dans ses bras.
Nous sommes seuls dans un couloir où beaucoup de nouvelles comme les miennes ou voir pire on étais encaisser.
Elle me pousse légèrement et retire les quelques larmes avec son pouce.
" Vas-t-en et repose toi. Je t'appellerai demain et je passerai. "
J'acquiesse d'un coup de tête et me redirige vers l'ascensseur.

Sur le chemin, on m'as plusieurs fois fusiller du regard. S'ils savaient. Avant de rentrer chez moi, je respire bien profondément, je sèche mes larmes puis hop me voilà à l'intérieur. Surpris par le claquement de la porte, Eliza dit un bon et vint me rejoindre ainsi que Kenzo. Eliza ne voulait pas se mêler à tout ça et se tait.
" Alors ? Qu'est-ce qui .. " commence-t-il jusqu'à ce qu'Eliza lui donne un coup de pied discret afin qu'il se taise.
Je baisse la tête et annonce assez fort et d'une voix la plus normal que je le peut :
" - Je suis crever, désoler de vous chasser.. "
Les amoureux comprit et partis sans rien demander.

Je referme à clefs derrière eux, et range quelques petites choses qui traîner. Enfin je ferme les volets et chaque lumière.
J'escalade les escaliers et, dans la chambre, me met en tenue confortable, me glisse sous les draps et allume la télé devant moi. J'attrape un paquet de chips parmis tant d'autres que j'ai entreposer à mes côtés ainsi qu'une des bouteilles d'eau.
Je pique dans le paquet barbecue tout en m'envoutant dans l'écran. Cette nouvelles à réellement bouleverser mon état naturel.
Je suis la seule au courant. Heureusement le palefrenier n'a pas encore connaissance de son décès, et vas s'occuper des chevaux jusqu'à sa paye. Je pourrais tenir avec mes provisions jusque là. C'est-à-dire dans deux semaines.

Une nouvelle journée commence.
Les rayons qui réussissent à traverser les volets me chatouille le visage.
Quand je pioche dans mon troisième paquets, mon téléphone émet un son.
Kevin essaie de me joindre. Je refuse pour la 16 eme fois au bout d'une sonnerie. Il vas me lâcher c'lui là !
Comment devenir obèse en deux semaines ;
Demander conseils à Mackenzie Galen.
Étape 1 : Vous perdez vos deux parents.
Étape 2 : Vous perdez vos amis.
Étape 3 : Vous serez ruinés
Étape 4 : Vous vous suiciderez.
N'hésitez pas, c'est gratuit et ça marche !
Même l'humour ne peut plus rien faire pour mon états.
Kevin essaie encore et cette fois-ci je decroche ;
" - Quoi ? Lancais-je
- Je voudrais m'excuser de hier...
- Tu... Je.. c'est rien.. Répondis-je d'une voix tramblante, comment peut il me pardonner ? J'ai étais ignoble et je sens les larmes remonter.
- Oulà, ça va pas toi ! J'arrive.
- Pas la peine.
- Je vais pas rester à t'ecouter pleurer derrière ton telephone ! Je suis la dans 10 minutes. "
Il raccrocha directement.
Si c'est pas un ami ça ?
Je sort du lit sous l'excitation de le voir. Mais l'idée de l'avoir perdu me fais traîner des pieds. Ouvrir les yeux me donne une douleur atroce, et marcher me file une migraine horrible.
Chaque pas me semble plus long qu'il le sont. Je m'attache les cheveux et guette son entrée. A peine 10 heure qu'il surgit.
" Mack ! " crie-t-il tout en se jetant dans mes bras. Cette fois-ci je ne pleure pas et retiens les larmes qui eu lent s'ecaper.
Je suffoque et le regarde dans les yeux, toujours dans ses bras.
Un long silence viens recouvrir mes suffoquement.
Ses yeux verts me font craquer. Il est toujours là, c'est tout ce qui me reste, lui, Eliza, Gwendo,Channel et surtout ... Liberty.
Il me tiens par la taille et mes bras font le tour de son cou. J'ai l'impression que nous nous rapprochons.
D'un coup, il se retire et m'emmène vers le salon. Cooki grimpe et s'étale sur nous.
Avec difficulté je lui explique ce qui s'est passer en évitant les quelques détails affreux.
Je doit encore prévenir toute ma familles et trouver un moyens pour s'occuper du ranch et garder les chevaux. Pas question que je fasse pareil que lui.
J'ai toujours ce remord de ne pas être venue le voir deux jours de suite.
Ça me poignarde le coeur.

Liberty & LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant