Le café. Ça sentait le café. C'était agréable dit donc, je pourrais même en oublier mon mal de tête.
Je suis allongé. On dirait que je suis sur un canapé, un vieux canapé bien mou. Je suis bien là. Depuis combien de temps je suis réveillé ? Depuis combien de temps je suis là ? Je ne sais pas trop, tout est trop flou, seulement l'odeur du café se dessine nettement dans ma tête.
Je n'ai toujours pas ouvert les yeux. Je ne veux pas les ouvrir... Je veux juste rester dans cette état de semi inconscience que l'ont éprouve en se réveillant le matin.Mes sens commençaient doucement à se réveiller. Je commençais à sentir du bout des doigts le tissu usé du canapé, à sentir en dessous de celle du café l'odeur d'un endroit que je ne connaissait pas, une douce odeur de poussière... Étrange. Je commençais aussi à entendre des sons. Ou plutôt des voix. Elles n'était pas très nettes, comme si elles étaient à deux ou trois pièces de moi. Des voix masculines. Enfin, la lumière du jour commençait à percer derrière mes paupière. Je ne bougerais pas. Je vais attendre, me reposer. J'ai le sentiment que cela faisait longtemps que je n'avais pas pu me reposer, et que je devais en profiter.
Après un instant, quelque secondes, minutes, ou même heures si je me suis endormi, je ne sais pas, j'ai entendu se rapprocher de moi des pas. Le parquet grinçait légèrement, des pas légers. On me retira quelque chose du front que je n'avais même pas senti avant qu'on remplaça par un tissus glacé et humide.
C'est alors qu'une nouvelle personne rentra dans la pièce, avec un pas plus lourd.-Alors ?
C'était une voix masculine, grave, je pense qu'il s'agissait de l'homme qui venait d'entrer. La deuxième personne, qui venait de me retirer le linge du front, répondit presque immédiatement, sa voix était masculine aussi, mais légèrement plus aigu que celle du premier homme.
-Il n'est toujours pas réveillé...
Le premier homme grogna.
-C'était pas une bonne idée de me ramener ici.
-Hoodie écoute, je t'ai déjà dit que je pouvais pas le laisser dans cet état..Et j'étais obligé ! Un ordre de Zalgo ne se refuse pas...
J'entendis le dénommé Hoodie souffler.
-Ta gentillesse te perdra Masky. Un jour où l'autre...
Je ne sais pas trop ce qui se passa ensuite entre eux deux, juste que ils sortirent ensuite de la pièce. Cette discussion avait éveillé ma curiosité. Maintenant, je voulais savoir ce qui se passait. Où j'étais, qui étaient ces gens et pourquoi je suis là. Mon cerveau était complètement alerte. Je voulais ouvrir les yeux. Et c'est ce que je fis.
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Creepypasta- Love Insanity TOME 1 : Prologue
FanfictionOn ne naît pas "Creepypasta", comme vous les appelez. On le devient. Et ce passage peut être très compliqué, surtout quand on a plus de souvenir de son passé. Beaucoup ont du mal à m'accepter, et moi même je n'y arrive pas. Comment vivre avec des pe...