Cette fois, c'était sûr ! Ça sentait réellement le grillé. J'avais prit la peine de visiter un peu l'étage, qui était vide finalement puisque par respect je n'étais pas rentré dans les chambres, avant d'être interpellé par cette étrange odeur, qui m'incita à descendre, et me conduisit jusqu'à l'entrée de la cuisine.
- Mais je t'avais prévenu Masky... Je ne sais vraiment pas cuisiner...
La curiosité me força à jeter un petit coup d'œil dans la cuisine. Hoodie, armé d'une cuillère en bois, tentais de se défendre fasse à Masky qui semblait le sermonner.
- Tu es un incroyable Hoodie ! Nous avons un invité, Tobby devrait rentrer, et tu n'es même pas capable de faire cuire une pauvre boite de conserve ! Le repas est fichu ! Tu pouvais pas faire un effort pour une fois, et te concentrer sur ta cuisine ?
Avec un peu d'imagination, on pouvait deviner les yeux suppliants de Hoodie derrière son masque -chose pas très compliqué, vu la mine triste dessiné dessus.
- Masky... S'il te plaît rattrape ça ! Je peux pas présenter un plat cramé à Jack ! Je ne sais vraiment pas cuisiner ! Qu'est ce qu'on va penser de moi ? S'il te plaît fais ça pour moi, pour ton vieil ami !
La scène était vraiment comique à voir, je ne pouvais pas m'arrêter de regarder maintenant ! Masky semblait réfléchir, le visage tourné vers le ciel, grattant sa barbe invisible. Il laissa un vide d'une dizaine de secondes, durant lesquels Hoodie se mit presque à genoux, avant de se décider enfin à répondre.
-Bien... bien bien bien... Mais ça ne sera pas gratuit ! Tu devras payer le prix de tes erreurs Hoodie !
Celui-ci hocha la tête, ravis des paroles de son ami. Masky en profita pour lui arracher sa cuillère en bois des mains, ainsi que la casserole qui laissera s'échapper une fumée noirate, et il s'empressa de jeter le contenu -des haricots, d'après la forme, mais d'une couleur peut conventionnelle – dans la poubelle la plus proche avant de lever sa cuillère vers le ciel.
- Je vais vous faire ma spécialité ! Les pâtes à la Masky !!
Hoodie se serra contre lui, tout joyeux.
-Merci Masky ! Tu es comme un frère pour moi !
Masky, visiblement gêné, lui donna un coup de cuillère sur la tête avant de le pousser du coude.
- Oui, bon, tu es collant.. Ça devient gênant là ! Pousse toi, il me faut de l'air pour pouvoir me concentrer et faire mon plat !!
Pouffant doucement une dernière fois à la vue de cette scène de cuisine, je décidais de disparaître avant de me mettre à rigoler et me faire repérer, laissant ces deux amis à leur repas.
Les mots de Masky me revenais en tête. C'est vrai qu'ils ont l'air tous soudés, et je comprend maintenant la peur qu'ils peuvent avoir lorsqu'une nouvelle personne arrive. Un bonheur peut parfois être détruit si vite... Si je ne pouvais pas retourner à ma vie, il faudra que je m'intègre ici, sans non plus semer la pagaille. Chose facile à dire, quand on est condamné à vivre le restant de ses jours avec des monstres sanguinaires.
Je réajustais mon masque et décidai de partir faire un petit tour dehors. Le grand air me ferait le plus grand bien. Je pourrais en profiter pour découvrir seul les horizons du manoir.
Le jardin qui entourait le manoir n'était pas très grand, et tant mieux d'ailleurs car il ne semblait plus entretenu depuis longtemps. La grande haie qui devait à l'époque sublimer le jardin tout en l'entourant ne ressemblait maintenant que qu'à un géant amas de feuilles et brindilles désordonnées. Des cadavres de fleurs gisaient entre les trous de taupe, et on pouvais même deviner un peu plus loin les vestiges d'une piscine creusée, rempli d'eau de pluie, de boue et feuilles mortes. Quelle horreur. Ce jardin est vraiment hideux. Le manoir ne semblait pas mieux d'ailleurs. En effet, en me retournant pour le regarder, je pris le temps de l'observer attentivement, chose que je n'avais pas faite avant. Il était gigantesque, et vraiment très imposant. Quelque gargouilles de pierres veillaient sur lui telles des gardiennes, mais la façade était délabré, le lierre avait commencé à pousser tout autour et la mousse prenait possessions que chaque endroits possibles, il manquait à certains endroit des pierres, les volets en bois battant tapaient contre la pierre au rythme du vent. Tout en haut, une fenêtre était cassée, et certaines étaient bloqués avec des planches, comme l'était la mienne. Le manoir devait être luxurieux dans le passé, mais il ne valait pas plus que son jardin maintenant.
-Oui, moi aussi j'aime bien m'arrêter et regarder mon manoir de temps en temps. Il n'est plus aussi prestigieux qu'avant, mais il garde son charme.
Qui venait de parler dans mon dos ? Cette voix ne me disait pour l'instant rien du tout.
Je me retournais pour apercevoir le visage de mon interlocuteur. Mais en me retournant, je tombai plutôt nez-à-nez avec un pantalon noir. Prit de panique part ce qui semblait être un géant, vu que ses jambes se trouvaient à la hauteur de mon visage, je relevais doucement la tête, de plus en plus haut. Mon cœur battait de plus en plus vite, la peur faisait monter l'adrénaline en moi... Ce n'était pas un humain... Mais... Non... Ce ne pouvait pas être lui... Il n'existe pas pour de vrai... !
Ma tête se levait encore, tout doucement.. Gants blancs... Costard... Cravate rouge... Mon sang ne fit qu'un tour, les derniers centimètres qu'il me restait à lever semblaient être les plus long et angoissants de toute ma vie. D'un côté je ne voulais pas le voir, trop peur que ma crainte s'avère juste. Et ma terreur atteignit son paroxysme quand j'aperçu son visage. Ou plutôt son non-visage. Une tête blanche. Sans traits. Juste, blanche.
Mes mains eurent le réflexe d'atténuer ma chute lorsque je tomba en arrière. C'est le seule partie de mon corps qui accepta de bouger à ce moment. La peur me glaçait de l'interrieur, mes lèvres tressaillaient en essayant de prononcer son nom, tandis que mes yeux, écarquillés, fixait sans pouvoir s'en détacher cette créature. Je cru que j'allais m'évanouir quand j'ai vu cette chose que je ne pensais jamais voir un jour. De derrière son dos émergea quatre gigantesques tentacules noires. La scène semblait se passer au ralentit, le temps que mon cerveau accepte ce qu''il était en train de voir. Mon cri ne pu sortir de ma bouche, tétanisé par la peur, lorsque sa tentacule s'enroula autour de moi.
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Creepypasta- Love Insanity TOME 1 : Prologue
FanfictionOn ne naît pas "Creepypasta", comme vous les appelez. On le devient. Et ce passage peut être très compliqué, surtout quand on a plus de souvenir de son passé. Beaucoup ont du mal à m'accepter, et moi même je n'y arrive pas. Comment vivre avec des pe...