8- préjugés

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Je me réveillais ce matin avec les rayons du soleil, un homme à mes côtés. Il était beau. Je l'aimais. Et il m'aimait. Il se retourna et me dit :
" salut chérie, t'a bien dormi?
- merveilleusement bien sweet heart" oui, sweet heart. Ne me jugez pas.
Il se leva pour aller préparer le petit déjeuner, qu'il m'apporta ensuite au lit. " tu es juste parfait mon chéri " lui dis-je.
Il voulu répondre mais à la place un bruit strident sortit de sa bouche. Je me réveillais en sursaut avec le bruit de mon p***** de réveil. Personne n'étais à côté de moi, si on ne comptais pas une boite de pâte. Je grognais et me levais pour aller me préparer un café et des tartines. Personne n'allait me l'apporter au lit.
Aujourd'hui je devais aller voir Francis. Il voulais s'informer sur ma santé. Je me préparais donc pour me rendre chez lui. Quelqu'un toqua à la porte quelques minutes plus tard. Autant vous dire qu'un stess se fit ressentir car je venais de sortir de la douche et je n'avais qu'une serviette autour de moi. J'allais ouvrir en essayant de me couvrir tant bien que mal.
" - Ah c'est toi Sam
- je te dérange ? Demanda-t-il d'un air narquois
- nan, je sors juste de la douche
- je vois ça, ria-t-il
- tu voulais quelque chose ?
- bah, tu ne te souviens pas de notre sortie hebdomadaire ?
- oh non, j'avais complètement oublié ! Attend deux minutes que j'appelles Francis , que je me changes et je suis à toi!
- pas de problèmes ! J'attends !
- sers toi un café si tu veux "

PDV Sam

Je me préparais un café. Je me brûlais la langue, sa cafetière était détraquée depuis longtemps, tout en contemplant Johanna.
Elle était belle, ses longs cheveux bruns humides tombaient le long de ses épaules dénudées. Je l'aimais mais n'avais jamais eu le cran de le lui avouer. J'avais peur de sa réaction car son dernier petit copain avait été une horreur. Je ne pouvais dire si elle m'aimait en retour ou non. Je la contemplait de tout son long, pas de façon perverse, ne vous méprenez pas. Je la trouvais juste magnifique. Je sais ce que certains vont penser si je lui avoue mes sentiments : Sam, un grand gaillard recouvert de tatouages, qui traine souvent dans les " quartiers chauds" pour aller "fumer" ne pouvait être aussi sensible. Putain de préjugés. Je savais qu'il fallait pas que je m'arrête à ça mais c'était plus fort que moi, j'étais fort en apparence mais à l'intérieur j'étais plus faible. Seul Johanna connaissait cette facette de ma personnalité justement, alors je me demandais pourquoi j'avais peur de lui dire. Peut être que j'avais tout simplement peur du regard que les autres allaient porter sur moi.

TOUJOURS PLUS HAUTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant