19- Pilote

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Nous étions tous regroupés en dehors de l'avion dans un espace de 3 mètres carrés alors que nous étions dans un champ. Sam était clostrophobe, je voyais qu'il commençait à paniquer sérieusement. Je lui prit la main et lui déposa un bisous sur la joue. Oui, je n'avais pas vraiment la place pour me déplacer jusqu'à sa bouche. Frustration personnelle.
Cela faisait un quart d'heure que nous étions sortis, je remarquais que le pilote n'était pas encore sorti. Même avec mon peu d'expérience, je pouvais affirmer qu'il n'avait pas besoin de 15 minutes pour éteindre le moteur. J'en fit part à une hôtesse qui n'était pas loin, cette dernière monta dans l'avion. Je la voyait de la ou j'étais, je la vit s'arrêter d'un coup, cet arrêt soudain se suivit par un hurlement à en faire saigner les oreilles. En l'espace d'une seconde tous les passagers étaient tournés vers le cockpit et l'hôtesse qui apparemment avait croisé me diable. Je m'imaginais la scène et pouffais silencieusement. Mais un nouveau cri se fit entendre, le commandant de bord était monté à son tour dans l'avion. Mais que se pas sait-il donc ? Mon rythme cardiaque commençait à s'accélérer. Comme si il avait lu dans mes pensées, Sam m'entoura la taille de ses bras musclés et me murmura que tout allait bien. Mouais.
Le commandant et l'hôtesse sortirent avec un teint diaphane. Le commandant prit alors la parole tandis que l'hôtesse allait s'asseoir. " mesdames, messieurs, je vous prie de ne pas paniquer, mais le pilote ainsi que son copilote sont morts." un mouvement d'effroi se fit sentir à travers la foule. Le commandant continua:" nous ne savons pas exactement comment ils sont morts mais on pense que c'est un coup violent sur la tête. " plusieurs passagers demandèrent ce qu'on allait faire maintenant.
Sam et moi avions décidé de s'éclipser. Subitement on avait eu envie de la faire, par un simple regard on s'était compris. On marchait en direction de la forêt. Une fois dedans, on commenca à s'embrasser. Soudain, Sam se retrouva avec un sac sur la tête et se fit assommer. Je poussais un cri strident pour me retrouver à mon tour le visage couvert, mon cri redoubla d'ardeur. Un coup s'abattit violemment sur mon crâne et je tombais dans les vapes. Je ne pus distinguer notre agresseur...

TOUJOURS PLUS HAUTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant