22- Aéroport

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On attendait notre valise depuis plus de deux heures. Il était minuit.  Nous serions bientôt les seuls mis à part les agents d'entretien et une secrétaire bimbo qui twittait sur son téléphone en soupirant d'impatience et mâchant son chewing-gum, probablement le cent-cinquantième des deux heures qui venaient de passer. 
Cette dernière nous lançait des regards furtifs l'air de dire : " bon,  c'est pas que j'attends que vous vous soyez carapaté de là pour que je puisse me casser à mon tour,  mais un peu quand même".  Cela avait fini par m'énerver à un point ou j'avais fini par dire tout haut:  " mais enfin !  Vous voyez pas qu'on attend nos valises autant qu'on attend de se tirer d'ici !  Vous êtes pas la seule,  relevez le nez de votre décolleté,  cela dit, trop plongeant à mon goût,  et regardez autour de vous s'il vous plaît!" à la fin de ma tirade,  je me regardais moi même,  en fait,  choquée.  Je me demandais pourquoi j'avais sortis ça alors que la secrétaire n'avait strictement rien dit.  Celle-ci me regardait d'ailleurs avec un air dédaigneux à présent.  L'histoire du décolleté,  je pense.  Je repris la parole ,  plus calmement : " désolée,  autant pour moi,  vraiment désolée.". Là,  vous voyez, bah j'avais juste envie de courir,  courir,  courir,  courir, courir,  courir,  courir,  courir,  tomber comme une nulle dans un trou et y rester pour le restant de mes jours,  à vivre avec des loups-coyotes.
Un homme s'approcha alors de nous.  Il fut probablement surprit de me voir en position fœtale.  Il nous dit :
"- Monsieur McCall,  mademoiselle Prescott?
- oui c'est nous, répondit Sam
- nous avons retrouvé vos valises.  Elles sont arrivées à  l'autre aéroport.  Suivez moi s'il vous plaît,  nous allons vous y conduire. 
-  d'accord" répondons nous en cœur,  soulagés de retrouver nos vêtements et notre matériel d'escalade. 
Après une petite heure de voiture,  on nous donna nos valises et nous fit remplir de la paperasse.  Nous pûmes enfin aller trouver notre hôtel et avoir une longue nuit/ matinée de sommeil. 

TOUJOURS PLUS HAUTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant