Little Vixen

∞ Chapitre 7 ∞

Musique : James Morrison - Demons

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Il a vraiment cru que j'allais faire ce qu'il voulait. Il travaille pour mon père après tout, je décide et il fait ce que je veux; et pas l'inverse.

Mes pieds s'avancent vers la boutique de luxe où se trouve ma sœur, sans que j'ai réellement décidé de partir ou rester avec lui ici.

– "Eh tu vas où ?!" crie Gavino en essayant de me rattraper.

– "Si je t'écoutes on va rester se pointer ici pendant des heures dans le froid !"

– "Tu ne peux pas faire tout ce que tu veux ok ?!"

– "Et toi tu ne peux pas tout décider et agir comme si j'étais une moins que rien alors que tu est sous les ordres de mon père." Je rétorque en croisant les bras en dessous de ma poitrine.

– "Si tu agis comme une gamine comment je pourrai te protéger ?!" il répond en serrant les dents et en serrant mon bras avec sa main.

Il me traite de gamine ce qui me donne envie de lui coller mon poing dans sa figure jusqu'à qu'il en perde sa beauté.
De plus, aucune fille ne voudra de lui.

Elles le voudront quand même ?

Entrés dans la boutique, mon instinct prouve encore que je ne me trompe pas.
Ma sœur observe la robe qu'elle porte sur soi dans le grand miroir, à ses côtés se tiennent une vendeuse et Rocco.

– "Alors ? Tu vois j'avais raison." je dis à Gavino d'un ton sec.

Il ne répond pas et s'avance vers Matilde.

– "Ça va tu veux pas abuser un peu plus et acheter tout le magasin ?" dit sarcastiquement Gavino qui est décidément énervé.

Matilde regarde Gavino par le miroir, bouche-bée.

– "Pourquoi pas ?"

Moi qui pensait passer une agréable journée, je me goure.
Je me goure parce que Gavino ruine l'ambiance paisible qu'il y a. À croire qu'il fait vraiment exprès de nous mettre en colère à tour de rôle.

Le reste de la journée se passe plutôt mal, car je n'ai pas vraiment le moral.
Je me trouve un peu imbécile de l'avoir trouvé beau, séduisant. Il n'est qu'un connard. Il est réticent à s'engager, c'est clair comme de l'eau.

– "J'ai invité Rosa et ses filles. Comme ça Nicolina et Matilde se sentiront moins seules." annonce ma grand-mère à son mari.

– "Tu sais que je n'aime pas leurs filles, pourquoi tu les ramènes ?"

– "Si ça ne tiens qu'à toi, tu n'aimes personne de toutes manières" rétorque grand-mère.

– "Elles ont une mauvaise réputation; et je sais que rien de tout ce que j'ai entendu n'est faux."

Bon la tension monte, je n'ai vraiment pas envie que ma soirée s'empire. J'ai eu ma dose pour aujourd'hui, ça me suffit.

– "Gavino, j'aimerai que tu me rejoigne dans mon bureau après le dîner."

– "Bien sûr signor."

J'observais Gavino tellement attentivement, que quand une main s'est posée sur mon épaule j'ai sursauté.
C'est nonna ...

– "Ma chère, j'ai choisis une robe pour toi, je l'ai mise sur ton lit. Je veux te voir la porter ce soir au dîner.
Ce sont en quelques sorte des invités importants." Me dit nonna en souriant gentiment. C'est comme si j'ai perdu l'usage de ma langue, alors je ne peux qu'acquiescer en hochant positivement la tête.