∞ Chapitre 8 ∞

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Gavino 


Il est temps pour moi de rentrer à New-York et laisser Nicolina et Matilde en Italie. Je n'ai plus vu Nicolina depuis ce saloperie de baiser qui m'a embrouillé l'esprit, elle est devenue comme mon talon d'Achille et je hais de songer à elle jour et nuit. Il vaut mieux qu'elle me hait. Aucune relation ne sera possible entre nous, même pas un amour platonique. C'est inenvisageable. De plus moi Gavino être en couple ? La blague du siècle ! Moi les filles ou les femmes peu importe; sont celles qui me désirent, rêvent de se donner à moi, de me tenir en laisse. Aucune femme ne rompra ma routine, mon quotidien, ma façon de vivre. C'est sûrement la dernière fois que je l'aurai vu de toutes façons, bien heureusement. J'en pouvais plus de ces rêves érotiques et de me lever avec une sale gaule douloureuse.


À mon arrivée je suis accueilli par Carlo, Pietro et Dante. Les trois seuls avec qui je m'entends le mieux parmi tout ceux qui bossent pour Matteo.

— "Heureusement que t'es de retour mec ! Tony se prenait trop des ailes à nous prendre pour des esclaves. J'allais lui mettre mon poing dans sa figure." annonce Pietro en me tapotant l'épaule.

— "Ravi de vous revoir les gars. On va redescendre cet enculé sur Terre." je dis sereinement, puis demande avant qu'on s'installe dans la voiture, "Alors il s'est passé quoi en mon absence avec les Irlandais ?"

— "On a apprit qu'il y a une transaction entre eux et les Black Sharks au Clover club ce soir. Leone veut te voir pour mettre au point une bonne stratégie." réplique Dante qui est devant le volant.

— "Maintenant qu'il n'y a plus de signe des filles de Leone, ils ne savent plus trop quoi faire pour nous atteindre." intervient Carlo, qui ouvre la bouche la première fois depuis mon arrivée.

— "Elles sont comment ? Je ne les ai pas encore vu. T'as passé tout temps avec elles" avoue Pietro en fronçant légèrement les sourcils.

— "Pas moches, et sympas. Mais bien trop naïves à mon goût." je leur répond en regardant pas la fenêtre, pas vraiment intéressé de ce sujet de discussion.

— "Rico m'a dit que la grande était une vraie bombe, étonnant tu ne trouve pas ? C'est vrai ?" demande Pietro en me regardant par le rétroviseur intérieur.

— "T'as finis de poser des questions comme les gosses de trois ans ?" je lui cloue le bec un peu sèchement, mais c'est parce que je ne veux pas repenser au corps de déesse de Nicolina, et j'aimerai pas que les gars parlent et fantasment sur elle. Pour le bien de leone.



Je frappe à la porte de leone, quand il m'autorise à entrer, j'aperçois qu'il est sur les nerfs occupé à parler au téléphone. J'attend qu'il ait fini sa discussion.

— "I cani abbaiano alla luna ... Non me ne frego un cazzo ! ... Sei lo zimbello della compagnia Alessandro ... Sì ... Ok ciao." (Les chiens aboient à la lune / Je ne me soucie pas une baise (bizarre traduit en français je le sais, mais en gros ça veut dire : je m'en fous)/ Tu es le dindon de la compagnie)

À la seconde où leone a raccroché, il me regarde pendant quelques instants sans dire un mot et sourit.

— "Gavino ! Ça tombe bien que tu sois de retour. Ce soir tu emmènes avec toi au moins six hommes au club Clover, celui des irlandais. Donnent leur une bonne leçon. Reviens ici avec une bonne nouvelle, je n'accepterai aucun échec. Capito ?" il ordonne avant d'allumer sa cigare et poser ses pieds sur son bureau. 

— "Sì boss."

— "Bene. Maintenant dis moi comment vont Nicolina et Matilde ?"

— "Elles vont bien, rien d'inquiétant, mis à part le fils de Lanfredi qui à votre fille Nicolina." je dénonce sans soucier si sa fille aura des problèmes. Leone aura ma peau si jamais il l'apprend de quelqu'un d'autre.

— "Stefano Lanfredi ? C'est un Casanova comme son père ! Qu'il ne s'approche pas de ma fille ! Merda ! " il gueule en tapant son poing sur son bureau et se lève d'un bond. Puis il s'approche de moi et dit : "Préviens Rocco qu'il ne laisse pas ce connard s'approcher d'un mètre de mes filles. Sinon c'est un homme mort !"

— "Sì boss." je lui répond et il soupire, frustré et se passe une main dans ses cheveux.

— "Appelles Collyn, je la veux prête dans mon lit. Tu peux t'en aller. Passes dans mon bureau demain, avec de bonnes nouvelles."



Leone compte sur moi pour réussir la mission, il fait confiance à mes stratégies, mon intelligence. Il faut que je distrais les ennemis avant de les prendre au dépourvu et les attaquer. Prendre en otage ces cons de Elliott et Doug. On ne rigole pas avec la famiglia. Depuis quelques semaines ils font pratiquement tout pour nous atteindre, la soif de vengeance du boss des irlandais 'Jackson O'Neill' est plus qu'évidente. On a très vite compris qu'il voulait s'en prendre aux filles de leone grâce à un de nos hommes qui est dans le camp adverse en temps qu'espion.Il nous refile autant d'infos qu'il peut.

J'emmène avec moi six de nos hommes, avec deux puttane qui vont distraire ces idiots d'irlandais et leurs alliés.


Posé dans le bar en train de prendre mon temps pour finir mon verre de scotch, je regarde autour de moi et surtout le carré VIP ou je vois à peu près ce qu'il se passe. Pietro, Giulio, Damien, Rico, Oscar et Andrea sont tous repartis dans un coin attendant mon signal pour passer à l'action. Alors que moi j'attend que Elliott et l'homme qui est son allié soit assez distraits par Ofelia et Nina. Les autres hommes autour d'eux sont eux aussi entourés de salopes. Tout roule comme sur des roulettes.

Il est environ 2 heures du matin quand ils terminent leur transaction, et mettent un terme à leur soirée au club en prenant la sortie avec les filles collées à eux. C'est le moment où jamais, on s'est éloigné de la foule, personne ne prête attention aux alentours; je donne le signal aux gars pour qu'ils passent à l'action.

Des coups de feus éclatent, les prenant au dépourvu. Elliott se retourne et écarquille les yeux quand il me voit. Une arme à la main, comme moi.

— "Bordel de merde !" il s'écrie.

— "Coucou." 

— "Espèce d'enfoiré, tu vas crever cette nuit." il me menace en serrant sa main sur son arme, prêt à tirer n'importe quand comme moi.

— "Oh je vais faire pipi sur moi tellement que j'ai peur ..." je lui répond sarcastiquement, en rigolant pour me foutre de sa gueule.

— "Tu l'auras voulu !"

— "Tu auras voulu ta mort aussi, n'oublies pas que je pointe une arme aussi sur toi petite tapète"


D'un regard je fais comprendre à Pietro qu'il doit assumer ce couillon de Elliott quand je comprend qu'on a le dessus sur la situation, qu'il ne reste plus qu'à prendre Elliott avec nous. Il a comprit et s'avance vers lui ... Pas assez rapidement parce que je sens une douleur se propager dans mon corps, sans m'en rendre compte à quelle partie de mon corps j'ai été touché.

— "Merda ..." 

Je m'écroule au sol, et vois mes hommes s'approcher de moi en courant.

— "Merde ! Andrea appelle le docteur De Marzi ! Qu'il vienne chez lui ! Tiens le coup Gav ..."


Little VixenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant