-Regarde Jacob, ce vase doit valoir autant que la couronne du roi!
Je me retournai vers Lily, qui me pointait un splendide vase en cristal très brillant.
-Ouah, c'est incroyable!
Elle avança sa main et je l'arrêtai d'un cri:
-NON! N'y touche pas! Le garde a bien dit de ne rien toucher. Si tu le brises, on va avoir de gros problèmes!
-Oh, mais arrête, t'exagère, je vais pas le casser...
Elle le pris dans ses mains, mais le vase était beaucoup plus lourd qu'il ne le laissait paraître, et c'est avec horreur que je la vis l'échapper. Il se fracassa en une myriade de petites pièces, comme une pluie d'étoiles filantes.
-Oh non..., lâcha-t-elle.
Je n'y croyais pas.
-C'est pas vrai. Je dois faire un cauchemar...
Le directeur de l'Académie allait être furieux et ils ne m'accepteraient jamais ici. Ils allaient peut être même nous faire arrêter!
Je m'emportai:
-T'aurais pas pu faire attention?
Elle semblait désolée, mais je n'entendis pas raison. Elle venait de foutre en l'air tous mes espoirs.
-Viens, si on court assez vite, on pourra disparaître avant que le garde ne soit de retour avec le Capitaine!
-Non, répliquai-je froidement, un chevalier sait faire face à ses erreurs avec honneur.
-Mais t'es même pas un chevalier, allez cours!
Minerva intervint:
-Jacob a raison, c'est mieux de rester ici.
Lily prit un air mi-résigné, mi-apeuré, et vint se placer à côté de moi. Je réalisai vraiment à quel point elle était petite; elle m'arrivait au niveau de poitrine.
Nous entendîmes des pas qui venaient vers nous. je serrai les dents. J'était prêt à affronter le Capitaine.
Une voix grave, sans doute celle du Directeur, tonna:
-Mais qu'est-ce qui s'est passé ici à la fin?
-Je suis désolé monsieur, mais j'ai brisé le vase en cristal qui était posé ici.
Je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête, mais j'avais décidé de pendre le blâme.
Le Capitaine fronça les sourcils, alors que le garde à côté semblait vouloir disparaître. Je n'avais jamais vu quelqu'un affiché une tête aussi horrifié. J'aurais ris, dans une autre situation.
J'observai le directeur de l'Académie. Grand et musclé, il portait une armure aux couleurs de la garde royale; blanc et doré. Il arborait une moustache caramel fournie qui lui donnait un air distingué.
Il ôta son casque, dévoilant des cheveux en bataille de la même couleur que sa moustache. Il se frotta les tempes, ayant surtout l'air agacé par la situation.
-Et bien, il me semble que vous désiriez me voir, jeune homme?
Je ne savais pas quoi répondre: tout dépendait de ma réponse.
-Eum, je... c'est à dire que, j'espérait entrer à l'Académie...
-Vraiment? La période de postulation est terminée.
-Je sais, et j'avais envoyé une lettre, mais j'espérais que... vous changeriez d'idée
-Vraiment? Vous m,avez dérangé pour cela! Je voudrais bien vous mettre dehors, mais votre courage... ainsi que votre bêtise m'impressionne. Comment vous appelez-vous?
-Jacob Braveheart, monsieur. Mais, si je puis me permettre, pourquoi ma bêtise vous impressionne?
-Parce que c'est grâce à elle que vous aurez la chance de me prouver votre valeur!
Minerva éclata de rire sur mon épaule.
-Je ne suis pas sûr de comprendre?
-Et bien, si vous n'aviez pas brisé ce vase, vous n'auriez pas eu à le rembourser. Et comme je doute que vous puissiez le payer, je vous offre un marché. Vous exécuterez une mission pour moi. Si vous réussissez. J'effacerai votre dette, et reconsidérerai votre postulation. Ça vous va?
Je ne savais pas quoi répondre. J'étais fou de joie. Toute la colère que j'éprouvais envers Lily s'était littéralement envolez. Sans même prendre la peine de m'informer sur la nature de la mission, j'acceptai.
Comme je regrette de ne pas avoir demandé.
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Petit chapitre court, je sais, mais j'étais tellement occupée! J'espère comme toujours que vous avez aimé! Déjà 154 vues, c'est énoooooorme!!! Merci à tous mes lecteurs, et n'hésitez pas à laissé un commentaire :)!!!
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L'Académie des chevaliers
FantasyLe postier était en retard. Je l'attendais fébrile et mon père m'avait grondé car j'avais un peu négligé mes corvées aux champs, mais peu m'importait. Tout ce qui comptait en ce moment c'était le courrier. Ou plus précisément c'était une lettre, LA...