8. État d'urgence

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8. État d' urgence

La salle du Trône, immense pièce de par sa longueur, sa largeur et sa hauteur, était souvent remplit ou même débordé de gens venus festoyer auprès du bon vivant qu'était le Roi de ce pays. Considéré comme un foyer, la chaleur, la joie et les festivités y était concentrés avec pour fond sonore une musique entraînante qui accompagnaient leurs rire.

Mais à ce jour, la salle du Trône était horriblement et tristement vide, simplement comblé par un silence pesant qui ne présageait rien de bon. À ce moment là, les nuits de bombances, d'allégresse et de gaieté semblaient bien loin. La salle, assombrit, froide et à présent austère, semblait ne plus vouloir accueillir quiconque en son sein. Seul 6 personnes, malgré elles, se tenaient à l'intérieur. Certaines affichant des mines décontenancées, d'autres de tristesses et pour quelques unes de colères.

- Bon sang! Sont-ils au courant de ce qu'il se passe?! Cria le Général Arkalas en se retournant brusquement vers les cinq généraux, mettant fin à sa dromomanie.

- Malgré votre âge vous êtes toujours aussi nerveux Général Arkalas. Calmez vous un peu ou vous rejoindrez assez vite notre défunt roi!

Il n'eût fallut que deux pas, deux grandes enjambées du Général Arkalas qui le séparait de celui qui venait de prononcer ces mots, pour le saisir à la gorge. Assis sur les premières marches menant au trône, ce dernier n'eût pas le temps de réagir. Violement poussé sur les marches, il eût la trachée bloquée, comme pris dans un étau que représentait à ce moment là la main du Général. Sous le choc, il entendit sont dos craqué de façon anormal. Pour autant, il ne lâchait pas un seul cris ou gémissement. Il finit par regarder le Général Arkalas droit dans les yeux et vit sa tristesse noyée dans la colère et la rage. Ses paroles ont été le feu qui fit exploser la poudre.

- Comment osez-vous...!

- Général Arkalas veuillez vous calmer! Interrompue une des six personnes présente. La situation ne permet pas de telle débordement! Quant à vous Général Doiwl, surveillez vos paroles!

Arkalas n'avait pas dévié une seul fois son regard de celui qu'il emprisonnait dans sa poigne de fer. Il essaya tant bien que mal de retenir son poing qui ne voulait que se ficher sur le visage de celui-ci. Il réprima cette envie autant qu'il le pouvait. Il poussa un long soupir, évacuant ce marasme noir qui l'enveloppait et finit par lâcher le Général Doiwl qui fût soulagé de sentir à nouveau l'air passer dans ses poumons.

- Doiwl, en mémoire de Kiran, je me retiens de te foutre une bonne correction. Tu as peut être le grade de Général qu'il t'as offert, tu restes néanmoins le plus jeune et le moins expérimenté de nous tous. Apprends ta place et soit respectueux.

- Désolé si ma façon de m'exprimer vous déplait Général Arkalas mais c'est ma nature, répondit Doiwl en massant sa gorge endoloris. C'est d'ailleurs ce qui a plût à notre souverain.

- Il n'est pas question des goûts du roi ! Sa mort ne permet pas de plaisanter là-dessus! S' insurgea le vieux Général.

- Mais qu'est ce que vous croyez à la fin?! La mort du roi me touche plus que vous ne le pensez! Il était aussi mon ami comme il était le votre! Votre tristesse, vous l'extérioriser à travers votre colère, j'ai, moi, une manière différente de l'exprimer! Que cela ne vous plaise ou non je m'en contrefiche! Finit par s'emporter Doiwl.

Le Général Arkalas le fixa et soupira de nouveau en passant une main dans ses cheveux. Il avait oublié que, malgré son jeune âge et son esprit fougueux, Doiwl avait tout de même vécut auprès du grand roi Kiran et avait créé des liens aussi puissant que ceux des 7 autres généraux. Il regarda ses compagnons d'armes présents et repris:

- La mort de notre ami nous a tous profondément marqué et attristé. Je me suis submergé dans la colère qui m'a aveuglé, oubliant que vous même y êtes confronté. Je suis désolé, s'excusa Arkalas aux autres et plus particulièrement vers le jeune Général.

Gêné et lui même honteux de ses paroles, Doiwl admettais également sa part de responsabilité dans ses propos qui auraient heurté ou blessé le vieux Général. Ce dernier lui sourit et tendit une main afin de l'aider à se relevé. Ne refusant pas cette aide, le jeune la saisit et se releva tout en grimaçant.

- Votre réputation n'est plus à refaire Général, je crois bien que vous m'avez démis quelques vertèbres, sourit douloureusement Doiwl en se tenant le dos d'une main et de l'autre s' appuyant sur la robuste épaule d'Arkalas.

Arkalas se mit derrière le jeune Doiwl, mis ses bras sous ses aisselles et d'un seul mouvement l'étira autant qu'il le pouvait, lui faisant sortir un petit cris de surprise mélangé de douleur. Le son des os se remettant en place résonna dans le hall suivit du rire tonitruant du vieux Général qui le libéra.

- Haha vous êtes fragiles jeune Général, se moqua Arkalas en donnant de grands coups affectifs à Doiwl, ce qui le projeta quelque peu à deux trois mètres d'où il se trouvait il y a quelques instants.

- Vous êtes plutôt anormalement vigoureux pour votre âge Général, sourit-il. Mesurez votre force s'il vous plaît.

- Sale petit morveux! Tu sais ce qu'il te dis le vieux?

BANNNG

Surpris par le bruit assourdissant, tous se retournèrent vers l'origine de se ramdam, et se mirent en garde, prêt à l'affrontement. La mort du roi les avaient rendu méfiant de tout ce qui les entouraient. Ils étaient tellement tendu qu'au moindre bruit leurs épées étaient prête à sortir immédiatement de leurs fourreaux.

Les deux généraux manquant venaient de faire leur arrivé. Ils se tenaient près des immenses portes de la salle du Trône, l'un supportant l'autre qui ne pouvait plus se tenir seul. Ils étaient essoufflés, fatigué et surtout ils étaient couvert de sang sur des habits déchirés, en lambeaux, et une armure qui ne pouvait plus servir à sa fonction première. Leur visage maculé d'un rouge poisseux mélangé à de la boue et de la poussière ne laissait entrevoir que très peu la couleur de leur peau.

Abasourdirent par cette scène, les six généraux ne réagirent pas tout de suite. Lorsque l'un des deux arrivant pris la parole, les généraux ne s' attendaient pas à ce que les répercussions de la mort du roi surviennent aussi rapidement.

- Les Malattites viennent de traverser les frontières. La guerre est déclaré.


***

Désolé du retard, j'avais un gros problème de connexion avec wattpad (>.<)

Sinon j'espère que vous aimerez ce chapitre, j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire. (^.^)

Allé, à la revoyure! Rdv au prochain chapitre! \(^0^)/

Awarta, l'HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant