Awarta, l'Histoire

3. Le Prince de Salujhad

3. Le Prince de Salujhad

Le prince Alam Zelothia Lipuli s'arreta en face de moi, me fixant de son regard émeraude hypnotisant. J' y décelais la froideur et de l'autorité qui n' accepte aucun outrage de la part d'une quelconque personne. Comprenant le fait que je le regardais si impudément le rendait mécontent de cette impolitesse, je n'en déviais pas moins le regard. Ce n' est pas parce que c est un prince qu'on doit faire tout ce qu' il veut! Il est en quelque sorte sur mon "territoire" meme si je n'aime pas dire ca.

Passant outre mon manque de politesse, le prince ne s'en demontait pas. Au contraire, il garda un comportement digne d'un gentleman. En apparence du moins.

-Ravi de vous rencontrer Mlle Del'Awart.

Il prit ma main et déposa un légé baisé quasi inexistant; me montrant qu'il n' etait en fait en aucun cas ravi.

- Je suis tres honnoré de recevoir votre présence dans cette classe votre majesté, fis-je en prononcant un peu exagéramment ces deux derniers mots qui le piqua au vif.

Détournant pour la premiere fois mon regard de ce prince vers mon gouverneur, j' attendais quelques explications.

- Sa majesté va rester quelques temps en notre compagnie. Il est un invité de Saphie et c' est la famille Del'Awart qui prend la responsabilité d'être  l'hôte. Me repondit-il avec sourire apparement heureux d' etre l'enseignant de ce dernier.

La suite du Prince prépara sa place pour qu'il soit le plus confortablement installé. Puis, nous suivons ensemble les cours jusqu'a la fin de la journée avec la joie d'un gouverneur ayant les deux héritiés de grande famille puissante qui un jour, sans doute, écrirons l'Histoire.

Lorsque sonna la fin des cours, j'était prête à sortir de ma salle de classe quand me veint à l'esprit la presence du prince, que j'avais completement oublié. Puisque nous nous sommes pas adressez une seule fois la parole depuis, a part quelques formules de politesse. Etant la fille de la famille hôte, j' en déduisis que bien évidemment je devais l'escorter jusqu'à la demeure familliale. Pour cela, nous prenons l'hélicoptère qui est un moyen plus sûr pour arrivé sain et sauf, et bien plus rapidement qu'en voiture!

Etre héritiers d'illustre familles nous oblige à prendre des mesures de sécurité. Assassinat, kindnapping, rençon, tous ces actes nous menace à chaque instant. Je peux vous le dire puisque j' en ai fait les frais!

J'avais 8 ans quand un groupe d'hommes au visage masqué nous avais coincé, moi et mon chauffeur, sur une route deserte. Une fois arrêté, ils tentèrent de nous faire sortir de la voiture pour nous mener dans leur espece de camionnette du style de l'armée. Mon chauffeur, qui s'appellait Stéphane et que j'appreciais beaucoups dû à sa gentillesse vraie envers moi, a prit la résolution de me protéger de ces bandits. Il appuya sur l'accélerateur de la puissante voiture noire renversant alors trois personnes au passage, en en blessant deux et un, mort sur le coup. Furax, celui qui semblait être le chef ordonna à ses sbires de nous arrêter. Ce qu'ils fient aisément en moins de 5 minutes. Immobilisant notre voiture grace à leurs engins, ils réussir finalement a nous faire sortir. Stéphane me rassura qu'ils ne me feront rien. Mais ça, je le savais. C'était plus pour lui que j' avais peur, puisqu'a leurs yeux il n'avait aucune valeur en tant qu'otage. Pour eux, il n'était qu'un simple chauffeur d'une famille reputée. Ce qui s'averait vrai car dès l'instant où nous sortions, un des hommes masqués tira sur Stéphane droit au coeur. J'étais encore sous le choc quand ils profitèrent de me mettre dans leurs camionnette. Après ce kindnapping, ils firent une demande de rençon et laissèrent une limite de 3 jours et un lieu d'échange. Au bout de ce temps imparti, nous nous rendions au lieu du rendez-vous et ils decouvrirent que nous étions encerclé par des centaines d'hommes de l' OSDA (Organisation Secrete des Del'Awart). Une fois qu'on m'est mise en sécurité, l' OSDA éradiqua mes kindnapeurs de la surface d'Awarta. C' est à partir de cette évènement ou dirais-je plutot du comportement de mes parents que je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. Une personne froide dénuée de sentiment. Pourquoi? Parce que malgrès ce qui est arrivé, mes parents ne sont pas venu voir leur petite fille et la consoler de cette affreux cauchemar. Ils ne s'etaient pas inquieté une seule seconde du sort de leur progéniture, préférant continuer leurs petites affaires d'état.