OS GONGCHAN (B1A4)

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Cet OS est dédié à ZNLHL_directioner88 avec comme personnage GongChan des B1A4.

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-Si mademoiselle voudrait bien se donner la peine de me donner sa main pour aller faire une balade dans les jardins du château.

Je ris doucement en donnant ma main à GongChan qui souriait fièrement. Il était un homme très important à la cour, et cela faisait un bon moment que nous nous dévorions des yeux. Nous avions enfin trouvé un moment propice pour s'éclipser du repas que le roi avait organisé en l'honneur d'un de ses amis pour l'anniversaire de ce dernier.

-Que voulez-vous faire en premier ?

-Je ne sais pas. Emmenée-moi où vous voulez.

Il me sourit et passa son bras autour de ma taille. J'espérai seulement que personne ne nous surprenne mais à cette heure ci, tardive du soir, tout le monde ne pensait qu'à une chose : boire, manger et flirter à table. Nous, étant les plus jeunes des convives, On avait besoin de s'évader de ce monde. Nous faisions parti tous deux d'une famille noble, il était donc possible d'envisager un mariage. Je l'espérais du fond du cœur car jamais je n'avais vu homme pareil. Beau, attentionné, doux, calme. Il était différent des autres qui ne pensaient qu'à eux, à s'amuser et à créer des conflits.

-Nous y voilà.

GongChan m'avait amené au bord du fleuve qui traversait le château. Nous nous assîmes au bout de la passerelle et, jambes pendantes au-dessus de l'eau, on admira le reflet de la lune ainsi que les cygnes et les canards qui tournaient en petits ronds sur l'eau.

-Je ne vous avais encore jamais vu.

-Ma famille n'est pas apte à voyager souvent. C'est l'anniversaire de mon oncle que nous fêtons, alors nous nous devions d'être là.

-Je vois. Je remercierai votre oncle d'avoir fêté son anniversaire, me permettant de vous rencontrer.

Je souriais tandis qu'il baisa ma main chastement. Je le vis alors s'approcher de moi, je pris peur.

-Que faites-vous ?

-Vous n'aviez pas envie de découvrir qu'est-ce que l'amour ?

-Je le découvre en ce moment-même.

-Moi, je parlais de l'amour physique. Quand nous aimons quelqu'un, nous souhaitons oublier les formalités et passer le cap du baisemain.

Il avait dit cela en se glissant derrière moi tout en soufflant dans mon cou. Ne soupirai et lui offrit ma peau à sa merci. Il déposa ses lèvres contre celle-ci et eut tout loisir d'y déposer quelques baisers par-ci, par-là, en saisissant ma peau de ses dents quelquefois.

-Comme... c'est agréable.

-Voudriez-vous connaître quelque chose de plus agréable encore ?

-Oui. Mais dites-moi, comment dois-je réagir ?

Il me sourit puis me fit un clin d'œil. Il se leva et m'aida à faire pareil.

-Laissez-vous guider. Je m'occuperai bien de vous.

On courut jusqu'au château pour arriver jusqu'à une chambre. Elle était tapissée de d'une couleur pourpre et les rideaux du lit à baldaquins possédait la même couleur. Un petit feu crépitait dans la cheminée. GongChan ferma la porte à clé et me demanda de m'assoir sur le bord du lit. Il ferma ensuite les rideaux des fenêtres hautes de deux mètres puis s'approcha de moi.

-Voulez-vous que je sois doux, ou brusque ?

Je levai les sourcils. Il se mît à rire.

-On va y aller petit à petit, alors.

Il prit mon visage entre ses mains et déposa pour la première fois ses lèvres sur les miennes. Puis le baiser s'accentua, ce ne fut pas pour me déplaire. GongChan me fit balancer en arrière, m'allongeant sur le lit. Il grimpa au-dessus de moi et commença à défaire les nombreuses ficelles de ma robe.

-La mode est bien encombrante quand nous avons une petite affaire à effectuer.

Je rigolai dans son cou, ce qui le fit frissonner. Comme je ne faisais rien et que cela m'embêtait quelque peu, je décidai de faire glisser mes mains le long de son corps jusqu'à arriver à l'endroit sensible à l'avant. Il gémit près de mon oreille qu'il se mît alors à mordiller. Je me mis en tête d'enlever le haut de son habit qui valsa quelques minutes plus tard dans la pièce. Il se redressa, m'offrant ainsi son torse musclé. Je passai mes mains sur son corps, il rejetai la tête en arrière. Puis il vint continuer d'enlever ma robe qui bientôt rejoignit le haut de son habit.

-Tout va bien ?

-Oui. J'y prend plaisir, même.

-C'est ce que vous deviez faire, c'est parfait. Mais vous êtes parfaite, alors c'est normal.

Je frémis à l'entente de sa voix si douce et si mielleuse, qui était devenue sensuelle depuis le début de notre acte. Bientôt, nos corps furent à découvert l'un de l'autre. J'étais un peu genre et rougissais quelque peu, il sourit et m'embrassa pour me rassurer.

-Vous allez comprendre très vite pourquoi nous devions en arriver là.

-J'ai hâte de sa...

Mon Dieu. Quelle est cette sensation que j'ai au niveau du bas du ventre ? Et ce frisson qui parcoure l'entièreté de mon corps si frêle face à cet homme semblable à un demi-dieu ? Que dis-je, c'est un dieu. Le dieu de l'amour. Il était si beau et si doux, comment pouvait-il n'être qu'un mortel ?

-GongChan... vous êtes si bon...

-J'arrive, ma belle. J'en ai loin d'avoir fini avec vous.

Son corps allait et venait au-dessus de moi, tandis que la sensation se faisait de plus en plus intense. Je compris alors que nous avions enlevé nos vêtements pour permettre à ce plaisir si intense de s'effectuer et de n'être pas incommodé par la chaleur qui s'installait peu à peu dans nos corps, dû à l'effort, qui créait peu à peu une fine pellicule de sueur sur notre peau qui claquait l'une contre l'autre. Je compris alors ce que brusque voulait dire pour mon amant. Et j'aime ça. Je gémissais son nom toujours plus fort, lui faisant comprendre qu'il pouvait y aller car j'aimais ça. Mon Dieu que c'était bon. Je sentis alors que ma fin était proche et dans un cri de plaisir aigüe, poussé à l'unisson, GongChan s'effondra sur moi qui avait peine à retrouver mes esprits. On reprenait peu à peu notre respiration, puis GongChan bougea pour venir s'allonger à côté de moi.

-C'est décidé. Demain je demande votre main à votre père. Je ne veux pas vous laisser filer comme un oiseau qui s'enfuit dans le ciel. Vous demeurerez libre avec moi, mais pas avec un autre homme. Une telle beauté telle que vous mérite une belle vie. Choisissez-moi, mon amour, et vous serez heureuse.

Je lui souris et vins me blottir dans ses bras, puis je vins lui chuchoter à l'oreille que je l'avais choisi depuis que je l'avais vu. On s'endormit comme cela, l'un à côté de l'autre, comme si plus rien au monde ne pouvait alors nous séparer, ne pouvait briser notre amour.

RECUEIL OS KPOP 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant