RECUEIL OS KPOP 1

OS SUGA (BTS)

Cet OS est dédié à -Prodigy- avec comme personnage Suga des BTS.

ATTENTION C'EST CHAUD X'D

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-May, viens ici.

-Et si j'ai pas envie ?

-Tant pis pour toi.

-Allez, je rigole.

-Écoute.

Il mît sa main sur ma bouche au moment où j'allais lui demander qu'est-ce que je devais écouter. Ma question se volatilisa aussi vite que le petit cri aigüe qu'on avait entendu il y a quelques secondes. C'était chaud à l'étage. Claire avait réussi son coup.

-J'ai envie de te faire crier plus fort.

-Ça dépend si t'en as une plus grande que JiMin.

-Tu veux aller voir, aussi ?

Il fit la moue en allant dans la cuisine, je le suivis de près.

-T'as faim ?

-Tu me fais allusion à une partie de jambes en l'air et après tu penses à man...

Ok. C'était pas sympa, ça. Il avait claqué les menottes à la manière d'un policier en manque. Et son regard pesait lourd. Tout comme l'attirail dans le pantalon. Il claqua la seconde menotte sur la barre qui servait à accrocher les ustensiles de cuisine au-dessus du plan de travail. Il tapa dans les poêles et les casseroles au fur et à mesure qu'il fit le tour du meuble pour aller se mettre derrière moi. Je l'entendis grimper sur ce dernier derrière moi puis sentis ses mains passer sous mon haut. Je me retins de gémir tellement le contact de ses mains sur mon corps était agréable.

-Te retiens pas, mon ange. Sinon je serais moins indulgent.

Il pressai ses doigts sur mes côtes jusqu'à descendre sur mes hanches. Je ne cédai pas pour autant.

-Très bien.

Il descendit du meuble, je le vis sortir une paire de ciseaux du tiroir en-dessous. En plantant son regard de Killer dans le mien, il découpa mon t-shirt petit à petit en faisant des zigzags.

-Ca me fait penser à un petit sperma...

-Ta gueule. Juste, ta gueule.

-Madame est vulgaire ?

-Monsieur est psychopathe.

-On répond du tac au tac ?

-Comme le bruit de ta peau qui va claquer contre la mienne.

Un petit sourire s'étendit sur ses lèvres que j'avais bien envie de massacrer tellement ma libido était à son comble. Ça, ça devait être l'influence des pommes à côté de moi. En parlant de ça, YunGi en saisit une et croqua dedans avec une telle violence qu'il me prédestinait à quelque chose de violent. Il monta devant moi sur ses genoux et leva son visage vers moi, passant doucement le morceau de pomme de sa bouche à la mienne. De quoi s'en lécher les babines. Voire autre chose.

-C'est trop long.

D'un coup de pied, il shoota dans le saladier dont le contenu se déversa derrière lui. Il m'embrassa à pleine bouchée sans discontinuer puis d'un coup, je sentis qu'il avait eu une idée. Quand il en a une, YunGi est moins fougueux, il ralentit son geste. Il descendit alors du meuble et ouvrit quelques tiroirs.

-Tu fais quoi ?

-À manger.

-Hein ?

-Tu vas voir.

Il sortit une tablette de chocolat et découpa les morceaux qu'il fit fondre dans la casserole. Pendant ce temps, il s'était retourné vers moi et me détaillait avec une telle envie que j'allais fondre comme le chocolat dans la casserole. Quand ce dernier fut fondu, il éteignit le gaz et ramassai quelques fruits qu'il disposa à côté de moi. Il attrapa la casserole et trempa son doigt qu'il mît dans ma bouche. Je le suçais avec une telle passion que YunGi semblait déstabilisé.

-C'est pas trop chaud ?

-Ça va.

-Très bien.

Il remonta sur le meuble et me détacha de la barre. En m'allongeant, il m'attacha les mains ensemble avec les menottes qu'il plaça au-dessus de ma tête avant de faire courir ses doigts sur mon corps. Il attrapa un couteau dans un des tiroirs et commença à découper des morceaux de fruits qu'il trempa dans le chocolat avant de les disposer sur mon ventre. Au contact de ses petites friandises, je frémis en lâchant un soupir.

-Ah bah d'accord ! Quand c'est moi, j'ai rien, mais quand c'est une banane, ça va tout seul !

-Je veux pas cette banane-là pour autant.

-Oh. J'y viens, chérie.

Il claqua ses mains sur le meuble de chaque côté de ma tête en plantant son regard dans le mien. Puis il ondula son corps pour venir attraper les morceaux de fruits chocolatés tout en prenant soin de bien faire passer sa langue sur ma peau. En soulevant mon dos, il en avait profité pour enlever mon soutien-gorge qui avait fait un joli baptême de l'air avant de se retrouver dans la marmite que Claire aimait utiliser pour faire les soupes. Pauvre d'elle, si elle savait à quoi elle servait en ce moment : réceptionniste de soutien-gorge volant. Mon Dieu. En songeant à ceci, je n'avais pas vu que YunGi s'était dévêtu de son haut. Je ne m'étais rendue compte que quand il s'était redressé sur mes cuisses, me laissant une vue proéminente sur son mini lui. Il trempa un doigt dans le chocolat et traça sur ses magnifiques abdos trois lettres dans un coeur : May.

-Tu vois à qui j'appartiens ?

-Je vois très bien oui.

-Je vais te sucrer encore plus, maintenant.

Il colla son corps au mien, écrasant ma poitrine entre nous deux. Il aimait beaucoup faire ça, le coquin. Il ondula encore et encore pour bien faire sentir son envie au niveau de la mienne tout en continuant à m'embrasser. Puis vint le moment de passer aux choses sérieuses. Les pantalons empruntèrent le chemin des airs tandis que nos âmes empruntèrent le chemin des cieux. Qu'est-ce qu'il était doux, aussi doux qu'un sucre en poudre bio. À peine nous n'avions fait qu'un, j'avais déjà soupiré son nom. Ça allait accélérer les choses comme ça car je n'en pouvais déjà plus. Je passai mes mains toujours attaché dans sa nuque et ramenai son visage violemment à moi, l'embrassant avec fougue et passion. Au bout du dixième coup de rein, la casserole vola par terre ; au bout du vingtième coup de rein, j'étais arrivée à moitié du chemin vers le septième ciel ; au bout du trentième coup de rein, c'était le dernier que je comptais tellement YunGi m'en faisait voir de toutes les couleurs et de toutes les saveurs. Je criai son nom, je le hurlai même, tandis qu'il chuchota le mien à mon oreille avec une petite voix faible. Celle qui témoigne qu'il fait un dernier effort en laissant sa marque à l'intérieur de mon être ravagée par l'amour qu'il me porte et qu'il me montre chaque jour.

-C'est bon. T'as gagné.

-Putain qu'est-ce que je t'aime, May. Et qu'est-ce qu'il faut pas faire pour te faire jouir.