Chapitre 2

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Je marche calmement, Percy à mes côtés, en direction de mon lycée. Parlons du lycée: je vais faire un procès avec la mairie de la ville, nous donner un lycée comme ça !!!! Pour tout vous expliquer, le lycée ressemble plutôt à un croisement entre une immense grange et une prison délabrée. De hautes barrières en fer entoure l'établissement, et la pierre du lycée est tellement vieille qu'elle s'effrite quand on la touche ! Pouah ! L'horreur ! Je discute avec Percy. Nous arrivons au lycée, mais quelques pas avant la porte d'entrée, je trébuche. Je me relève, ouf, plus de peur que de mal ! J'observe la cause de ma chute. Un petit médaillon doré et argenté, en forme de rond avec des petites volutes autour, est par terre.

 Un petit médaillon doré et argenté, en forme de rond avec des petites volutes autour, est par terre

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Je le ramasse. Je ne l'ai heureusement pas abîmé. Je le fourre dans ma poche, ça peut toujours servir, si jamais personne ne vient me demander si je n'ai pas vu un médaillon. Puis je rentre dans la cour du lycée. Les gens énervant de ma classe accourt en posant les questions habituelles du genre : 

- Alors, vous sortez ENFIN ensemble ?

- Tu lui as toujours pas  dit que tu veux sortir avec lui ?

Ou encore le traditionnel:

- Vous vous êtes enfin embrassés ce week-end ?

Et je leur répond ( comme toujours) : 

- Je vous rappelle que je suis pas amoureuse de Percy et lui non plus ! On est juste pote ! Rien d'autres! Arrêtez de nous saouler avec ça ! 

Et oui, vous l'aurez compris, les gens énervants de ma classe croit tous que Percy et moi, on est fait l'un pour l'autre. Bon, c'est vrai que je trouve Percy plutôt bogoss et sympa, mais je me trouve encore trop immature pour sortir avec un mec. Pourquoi vous me regardez avec ces yeux là ? Oui, je suis au lycée, et j'ai jamais eu de mec. Et alors ? L'affaire est close, car j'entends quelques secondes plus tard la sonnerie. Je bouscule les autres personnes encore affairés autour de notre "soi-disant couple". La prof de français vient nous chercher. Je n'aime pas trop cette prof. Elle nous fait écrire des leçons de trois heures et demi ! Bon, j'exagère un tout petit peu... La prof est plutôt jeune et possède des cheveux bruns coupés au carré. Le pire, c'est son nom. Je ne peux pas le prononcer sans me marrer. Bon, je vais faire un effort. Elle s'appelle HA!HA!HA! Madame HA!HA!HA! Chosetts HA!HA!HA! Et bien sûr, ça se prononce ? Bravo les enfants ! Ça se prononce chaussettes ! Vous devez comprendre pourquoi je me marre, maintenant... Bref, la prof nous fait rentrer dans sa salle, et commence à déblatérer son cours ennuyeux. Le seul problème, c'est que je ne peux pas m'occuper car Percy est à l'autre bout de la salle et pour discuter, c'est plutôt difficile, et qu'en plus, ma voisine de table est une des "personnes énervantes" qui sont pour la rumeur comme laquelle je sors avec Percy, donc nos discutions ressemblent plutôt à ça, généralement :

Moi : J'ai pas compris, faut faire quoi ?

Voisinedebureau: Je te réponds que si t'avoue que tu sors avec Percy.

Moi: PAF ( bruit de la baffe que j'envoie à ma voisine.)

Le pire, c'est qu'elle ne se lasse pas de prendre des baffes ! Elle a dû en prendre plus de 3 milliards ! Mais elle continue... Bref, la prof parle des "conjonctions de coordinations". Pff, ils sont mêmes pas capable de trouver des noms simples ! Bien sûr, toute la classe se fout to-ta-le-ment des "conjonctions de coordinations". Quelques minutes après le début du cours, on toque à la porte. La prof demande à la personne d'entrer. C'est Sandra, la surveillante, qui demande:

- Pourrais-je vous emprunter quelques minutes ou plus une personne de votre classe ?

- Oui bien sûr ! Qui est-ce ?

Je remarque soudain les yeux aux bords des larmes et la mine sombre de Sandra. Elle est triste. Son regard se dirige vers moi:

- Sael... Sael Jackson...

Je me lève, légèrement anxieuse. Est-ce que sa tristesse a un rapport avec le fait qu'elle me demande? Personnellement, j'aime bien Sandra. Toujours joyeuse, de bonne humeur... Alors pourquoi pleure-t-elle ? Je suis dans le couloir, et la prof vient de fermer la porte. Sandra prend une grande  inspiration. 

- Je suis désolée...

- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?..... répond moi, Sandra ?

Elle répond quelques secondes plus tard:

- Tes..... tes parents sont.... ,sa voix se brise sur les derniers mots, morts... chez eux, on ne sait pas comment. 

- QUOIIII ? C'EST PAS VRAI, C'EST IMPOSSIBLE !!!! TU MENS! 

Elle baisse tristement la tête vers le sol. Alors je sais que c'est la vérité. Et une larme tombe. Puis deux. Puis trois. Bientôt, un torrent de larmes dévalent mes joues. Mes parents. Morts. Me voilà orpheline, à seulement 16 ans... J'ai l'impression que mon cœur se déchire, se casse en milles morceaux. Mes parents. Sandra essaie de me réconforter du mieux qu'elle peut, mais c'est peine perdue. Je pleure toute les larmes de mon cœur. Encore. Toujours.





Quand ma vie a basculé ... {EN CORRECTION}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant