Chapitre 15

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PDV DE LYDIA:

Stiles : Regarde derrière toi...

Je me relevai doucement du sol et tournai légèrement la tête derrière moi et ce que je vis me rendit tellement heureuse.

Il était là...

Je crus un moment que mes yeux se jouaient de moi afin de me faire croire qu'il était là mais quand je le vis finalement entrer dans la pièce sombre refermant doucement la porte derrière lui comme si de rien n'était je sus qu'il était réellement présent. Pourquoi l'était-il, d'ailleurs ?

Il s'avança vers moi d'une lenteur exagérée en faisant attention à chacun de ses pas, chacun de ses mouvements comme s'ils pouvaient résonner très fort, comme s'il avait peur de se faire prendre en train de faire une bêtise. Arrivé à ma hauteur, il s'accroupit de façon à mieux me voir. Il grimaça au reflet qui atteignit ses yeux. Je devais être sérieusement amochée vu le l'expression qui ornait son visage. Je ne voulais même pas y penser !

Il tendit sa main vers mon visage et se mit à caresser ma joue d'une douceur extrême, je sentis mon corps tressaillir à son toucher mais pas seulement à cause de la douleur. Le désir qu'il évoquait irrémédiablement en moi malgré le décor sombre et ma souffrance pénible était incroyable. Arrête ça ! Hurla ma conscience.

Stiles : Je suis désolé... Sa voix était telle un murmure à peine auditible comme si c'était la première fois qu'il prononçait ces mots et qu'il ne voulait plus jamais les refaire tomber de ses lèvres.

Moi : Ce n'est pas de ta faute... Je savais que c'était de sa faute mais j'essayais de nous convaincre tous les deux que ça ne l'était pas, je voulais pouvoir me sentir en sécurité avec lui.

Stiles : Tu sais, tout comme moi, que c'est de ma faute tout ce qu'il t'arrive ! Il murmurait toujours mais sa voix commençait à s'élever. S'engueulait-il lui-même ?

Je posai mes doigts sur sa main qui était toujours sur ma joue, il devait pensait que je voulais la dégager de mon visage puisqu'il voulut se relever mais je tins sa paume collée contre ma joue. J'avais peur, mon corps tremblait et j'avais besoin de réconfort, pas d'une engueulade. Pour le moment, je me fichais éperdument du fait que j'étais ici par sa faute ou le fait qu'il veuille peut être me faire du mal, je voulais simplement être rassurée afin de calmer mes sanglots et mes tremblements.

Moi : Stiles ? Demandai-je d'une voix tremblotante.

Stiles : Mm ? Il réagissait comme s'il était ailleurs. Son corps était bien là mais son esprit divaguait sur quelque chose qui le perturbait.

Moi : J-J'ai peur... Annonçai-je dans un souffle. Ses yeux émeraude rencontrèrent les miens pour la première fois depuis son arrivée, étant trop préoccupé par mes blessures quelques secondes plus tôt.

Stiles: Je- Tu- Bégaya-t-il. Je ne suis pas doué pour rassurer les gens, je ne sais pas comment m'y... Je le coupai en tirant son corps contre moi pour une étreinte forcée. Prendre... Termina-t-il en enlaçant finalement ses longs bras autour de ma taille. Cette embrassade me faisait extrêmement mal aux côtes mais je ne quitterai ses bras pour rien au monde !

Malgré le fait qu'il était un beau salaud et qu'il n'était, de toute évidence, pas bon pour moi, j'avais besoin de lui. Il me protégeait, à sa façon... Je l'espérais...

Une main dans le bas de mon dos et une autre caressant doucement mes cheveux suffirent pour calmer mes pulsions cardiaques et faire redescendre le rythme de ma respiration saccadée. Il brisa soudainement cette étreinte confortable pour replonger ses iris envoûtants dans les miens.

The CriminalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant