Chapitre 5

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PDV DE Elena :

Stiles : Je n'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient !

Je le regardais intensément, droit dans les yeux, la bouche faisant une moue bizarre due à la surprise que j'ai eue à l'entente de cette phrase.

Puis je secouai ma tête de gauche à droite, la baissant légèrement.

Comment pouvait-il affirmait avec autant de sureté que je lui appartenais ?

Je ne lui appartiens pas, je n'appartiens à personne, j'appartiens à.... Moi !

Il me regardait fixement, détaillant chaque petit trait de mon portrait. Ses yeux si perçants me brûler presque le visage tellement que son regard été insistant. Ses yeux me perturber, cela me gênait énormément et c'est ainsi que les miens rencontrèrent rapidement le sol devenu soudainement très intéressent.

Il ria légèrement face à mon agissement. Comment après avoir reçu autant de coups sur l'entièreté de son corps pouvait-il encore rire ? Ça devait l'amuser de voir qu'il avait toujours le contrôle sur moi malgré qu'il soit en incapacité de me dominer. Cela m'énervait fortement, car je n'aimais pas me laisser soumettre comme cela !

Son comportement de tout à l'heure m'avais quelque peu surprise, je savais qu'il était fou mais je ne pensais pas qu'il était à ce point-là ! Si je ne l'avais pas arrêté, je ne sais pas ce qui serait arrivé à cet homme, il aurait probablement tué !

Je ne savais pas non plus à quel point il était dangereux. S'il connaissait ces hommes, ça voulait dire que, lui aussi, avait déjà eu un passé lié au trafic de drogue ! Il faudrait que je m'éloigne de lui au plus vite, car il va m'attirer trop de problèmes, mais quelque chose me dit qu'il ne me laissera pas partir...

Je relevai soudainement la tête, prise d'un brin de courage puis je verrouillai mes yeux à ceux de Stiles. Ceux-ci étaient grands ouverts, ils me regardaient avec innocence et douceur, j'avais même du mal à croire que c'était réellement Stiles qui me regardait de la sorte, il avait l'air si... faible.

Il y avait deux secondes, je voulais lui dire très clairement que je ne lui appartenais pas et que je ne lui appartiendrai jamais, mais je finis par rabaisser la tête en direction du sol humide qui se trouvait sous mes pieds glacés par la fraîcheur de la nuit sombre. Face à ce regard plein d'incertitude, je ne pouvais lui répondre, je ne voulais pas profiter de son moment de faiblesse même si je savais que je n'aurais plus jamais l'occasion de pouvoir lui donner mon avis sur la situation.

Son regard anxieux finit par changer quand il s'aperçut que celui-ci était trop doux et que cela ne lui ressemblait en rien.

Il me posa soudainement quelques questions de façon très sèche, autoritaire.

Stiles : Pourquoi es-tu venue ? Pourquoi n'es-tu pas restée là-bas ? Tu n'imagines même pas ce que cet homme aurait pu te faire !

Sa dernière phrase me glaça le sang, de quoi cet homme aurait-il été capable de me faire au juste ? À vrai dire, je n'y avais même pas songé une seule seconde, je voulais juste sauver Stiles ! D'ailleurs, il pourrait tout simplement me dire merci au lieu de me poser toutes ces questions, mais non, cela lui écorcherait la bouche !

Je fis sortir un léger vent chaud de ma bouche pour éliminer toute la frustration présente dans mon organisme et lui répondis le plus honnêtement possible.

Moi : Mais il n'a rien fait ! Affirmais-je doucement en baissant la tête avant de continuer. Et puis, tu étais là, dis-je timidement.

Il figeait son regard sur moi, insistant sur chaque trait de mon visage dans son ensemble pour comprendre le sens de chacune de mes expressions faciales, cela en était tellement gênant si vous saviez...

The CriminalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant