Chapitre 2: When the angel meet the damon

664 36 9
                                    

Stiles me maintenait toujours férocement par les poignets contre un des murs du lycée, nos corps étant sellés l'un à l'autre avec violence. Quand je pensais qu'il avait un côté Bad Boy je ne voulais pas dire dangereux, faut croire que les apparences sont parfois trompeuses...

Mes prunelles claires et ses yeux sombres étaient fixés les uns aux autres comme s'ils ne pouvaient plus se détacher, comme s'ils étaient connectés par un fil imaginaire. Je pouvais lire de la colère dans ses yeux, je redoutais vraiment ce qu'il allait me faire. Allait-il me faire du mal ? Je n'avais jamais vu quelqu'un me regarder de la sorte auparavant.

Un long silence pesant s'était installé dans le couloir sombre et désert du lycée quand il prit enfin la parole, me faisant légèrement sursauter.

Stiles :Ne me parle plus jamais ainsi, c'est clair ? Je me sentis me raidir sur place à l'entende de sa voix dure et froide. Je pouvais clairement lire dans sa voix que ce n'était pas une question mais plutôt un ordre de sa part.

Il m'avait parlé si froidement que j'en avais encore des frissons dans l'intégralité de mon corps. Il me faisait extrêmement peur, son regard était si dur et imposant que j'en tremblais presque. Je me sentais comme piégée à l'intérieur de ses longs bras musclés m'encerclant dans un large étau, j'étais enfermée dans une situation sans issue. J'angoissais, qu'allait-il me faire ? Tout cela me faisait vraiment peur. Je ne savais plus comment réagir, je ne savais pas quoi faire. J'aime toujours tout contrôler et lorsque les choses m'échappent, je me perds, je ne réfléchis plus et me mets à faire n'importe quoi.

Moi : Et pourquoi ? Dis-je, sarcastiquement.

Il fut surpris de ma réponse, cela se voyait dans la nouvelle couleur sombre de ses yeux. Il n'avait donc pas l'habitude que l'on puisse lui tenir tête. Les gens ne devaient certainement pas lui répondre par peur de sa réaction, ce qui tout de suite, se comprenait...

Puis il retira brusquement tout le poids de son corps qui reposait sur le mien en me retirant légèrement du mur pour ensuite me re-plaquer très durement contre celui-ci. Il pressa fortement mes épaules contre la paroi blanche qui ornée le lycée à l'aide de ses mains.

Mon corps tout entier subit brutalement un énorme tremblement dans son intégralité, je souffrais énormément, mon dos venait de recevoir des centaines de violents jets électriques, me faisant ressentir une terrible douleur dorsale... Je ne pus empêcher un gémissement d'amertume de sortir de mes fines lèvres légèrement entrouvertes.

Il était si violent dans ses actes, je n'avais jamais vu quelqu'un se comporter avec autant de haine envers qui que se soit.

Stiles : T'es sourde ou quoi je viens de te dire de ne plus jamais me parler comme ça, putain ! Il avait crié plus fort la dernière partie de sa phrase.

Et comme s'il voulait bien me faire comprendre ses paroles, il appuya d'avantage sur mes épaules, ce qui me fit me sentir encore plus souffrante qu'il y a quelques secondes mais je ne disais rien de peur qu'il ose me frapper ou autre. Vaut mieux être prudente, je ne sais pas de quoi il est capable.

Le son de ma respiration se faisait de plus en plus bruyante et mon cœur se mit à pomper plus rapidement, il battait si violemment contre la surface plate de ma cage thoracique que j'en avais peur qu'il puisse s'en échapper.

Ces yeux fixaient les miens avec hargne comme si j'étais la personne la plus déroutante, la plus affreuse qu'il n'avait jamais vu.

Il était froid et méchant dans ses paroles, mais il était encore plus violent dans ses actes.

Comment un homme avec des traits de visage si fins et doux pouvait être aussi agressif ?

Comment et pourquoi sont les principales questions qui me perturbaient le plus en ce moment. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait comme cela avec moi. Ai-je fais quelque chose qui aurait pu le contrarier ? Bon peut être que c'était le fait que je lui avait dit qu'il était un connard de m'avoir fait mal mais je ne pense pas mériter un tel excès de violence simplement pour cela. Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus rien !

The CriminalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant