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Je n'avais jamais passée une nuit si éprouvante. Mes pensées étaient hantées toutes la nuit par des choses plus affreuses les unes que les autres !

Ces cauchemars ne m'avaient pas laissée un moment de répit et ma tête en fut torturer toute cette misérable nuit.

Mon réveil n'avais pas été nécessaire.

Je me levais, me lavais et j'arrivais devant ce que je croyais être mon armoire. Ce n'était pas une armoire ! C'était un magasin entier ! Des vêtements les plus ravissants et plus chers que tout ce que j'avais pu posséder auparavant. Robes, jupes, chemises, vêtements chauds, vêtements habillés... Je n'avais de ma vie, jamais vu autant de vêtement dans une même pièce ! Et encore ! Je n'avais pas encore vu les chaussures, les bijoux, le maquillage !

Après une longue réflexion mon choix était fait : un simple jean bleu clair et un chemisier rouge sans manches, sans prétention.

J'avais essayé de cacher mes cernes affreuses sous du fond de teins et un simple trait de crayon venait terminer cette tenue ordinaire.

Quelqu'un vint toquer à ma porte et elle s'ouvrit légèrement laissant dépasser la tête d'une jeune femme.

- Le déjeuner est servi mademoiselle.

Et elle était repartit.

Je me dirigeais vers le wagon 5, car je savais maintenant que c'était le bon, et entrait sans bruits pour ne pas déranger les personnes qui travaillaient. J'étais la seule pour l'instant.

La même jeune femme de tout à l'heure était venue me prévenir que personne n'était levé pour le moment.

J'avais donc finis mon petit déjeuner seule.

J'étais retournée dans ma chambre et je m'étais installée sur mon lit pour lire un des livres du wagon bibliothèque.

Arrivée à la page 347, mon livre devenait ennuyeux et l'héroïne venait de perdre son père à la guerre, quelle joie.

- Il est bien ton bouquin ?

Je sursautais et brandissais mon livre comme une arme en me retournant vers... Robbie ?

- Oh là ! Tu comptais m'assommé avec un livre ?

Rouge comme une tomate je baissais les yeux en baissant mon livre gros de 500 pages.

- Ce serait possible vu la taille, dis-je en rigolant.

- Ouais, ria-t-il en se grattant la tête. Hum, je voulais te remercier, pour hier soir. Je crois que je n'aurais rien avalé sans ton assiette "surprise".

Il se mit à rire et je me surprenais à le trouver mignon avec son beau sourire et ses yeux verts profonds.

Il eut un gros blanc et il bégaya des excuses et se retourna avant de se prendre le mur et de sortir gêné.

Et je restais là, plantée, à questionner mon avenir et le sien sans certitude qu'il y ait, en effet, un avenir.

Hunger Games : Le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant