-troisième samedi

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Quand Luke l'ut découvert, il se senti très mal. Il sentit la culpabilité de son cœur tomber dans le fond de son estomac. Son cerveau était près à exploser de regret et le coin de ses yeux brillaient d'un embarras mortel. Une boule coincée dans la gorge, pas de tristesse mais de compassion. Le genre de boule que vous avez lorsque vous regardez un film basé sur la pauvreté ; pleine de pitié et d'envie d'aider les moins fortunés.

Il ne voulait plus entendre ça. S'il était honnête, après l'avoir entendu il avait espérer que ce n'était pas le cas. Le dicton « La curiosité est un vilain défaut » n'avais jamais semblé plus pertinent. Parce qu'à ce moment là, il savait que quelque chose dans son cœur avait changé ; qu'il ait cherché ou non, quelque chose avait changé. Peut être que juste un peu de cette émotion singulière n'était pas suffisante pour affecté son étant d'esprit à l'heure actuelle, mais elle avait suffit pour déclencher quelque chose.

Compassion.

C'est ce que c'était. Un mélange d'un peu de regret et de pitié. C'était plus les derniers mots qui étaient sortis de sa bouche sans considération qui le choquait alors qu'il quittait le bâtiment qui était comme sa seconde maison. Il n'avait jamais eu besoin de se limiter et de réfléchir sur ses paroles avant, autant qu'il n'avait jamais voulu réparer ses propos ; alors pourquoi le fait qu'il ait marmonné ces mots de mépris à ce garçon aux cheveux flachi le touchait tant ?

Il se tenait debout dans la file d'attente à la cafétéria pour s'acheter une bouteille d'eau, avant de regagner son cours de danse, quand il l'avait entendu. Il ne voulait pas espionner mais si quelqu'un se trouvait juste en face de vous en parlant sérieusement vous ne pourriez pas vous empêcher d'écouter un peu la conversation. Si vous voulez dire que Luke est curieux, alors allez-y, mais personne ne peut prétendre ne pas être intéressé par les petites histoires des inconnus quand vous attendez patiemment dans une longue file d'attente.

La femme avait l'air très jeune pour son présumé âge moyen. Elle était manifestement la directrice de l'œuvre de bienfaisance à la vu de son badge clipsé sur ses vêtements. Sa partenaire était plus jeune, mais pas aussi jeune qu'une étudiante ou quelque chose de similaire. Il ne savait pas comment elles étaient arrivées à la conversation qu'il avait surpris, mais il écoutait quand même.

« Mon garçon, Michael, il adore jouer du piano aussi. Un jeune homme magnifique, de remarquables cheveux flachi et des yeux d'un vert brillant. Je l'ai traîné ici ces dernières semaines pour qu'il joue dans l'une des salles, celle avec le grand piano noir à queue. » Dit-elle.

C'est à ce moment que les oreilles de Luke étaient dressées. Son esprit avait rapidement fait le rapprochement et associé le garçon de la discussion à celui de samedi dernier qui avait réagis étonnement à la présence de Luke. C'était assurément lui étant donné que la seule salle du bâtiment contenant un tel piano à queue était celle de Luke. Luke retenu son sarcasme du fait qu'elle parlait avec tant d'éclat de son fils alors qu'il avait été si désagréable avec Luke que s'en était indescriptible.

« Il semble ravi par le piano ; disons, aussi ravi qu'il peut l'exprimer » Ajouta-elle. « J'aimerais qu'il montre plus d'enthousiasme en faite, mais j'ai toujours su qu'il adorait jouer sur celui-ci. L'instinct maternel je suppose, mais quand même, c'était difficile à dire au début jusqu'à ce qu'il retourne à son piano bancal à la maison. »

Luke ne faisait presque plus attention à la conversation, ne voulant pas entendre une mère poule parler de ses problèmes d'argent ; mais l'attente jusqu'au comptoir semblait simplement devenir plus lente alors il reporta son attention sur la conversation devant lui dans le but de divertir ses pensées ennuyeuses.

muet | mukeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant