One Last Girl - Tome 2

Chapitre 6. Like a movie

«Brooke!»

Alors que je tentais de la rattraper, il se mit à pleuvoir. Je me tourna alors vers sa mère et lui demanda de s'occuper de notre fille. Tâche qu'elle accepta bien évidemment en me certifiant qu'elles iraient se mettre à l'abris dans son hôtel.

Pourquoi faut-il qu'il se mette à pleuvoir en plein été sérieusement. Je la rattrapa quelques mètres plus loin, elle pleurait. Je la prit alors dans mes bras. Scène digne d'un film à l'eau de rose.

«Brooke, parle moi, qu'est-ce qu'il ne va pas ?

- Elle est revenue Ash'. Je ne voulais pas. Je m'habituais à leur absence et elle revient, comme une fleur, après toutes ces méchancetés gratuites jetées à mon égard.

- On ne s'habitue jamais à l'absence d'un parent Brooke, il nous manque quelque chose, et quand bien même on vit avec, on ne s'y fait jamais totalement. Tu as besoin de ta mère.

- Je t'ai toi.

- Mais je ne sus pas ta mère.

- Mais t'es là.

- Elle aussi, laisse lui sa chance. Et si elle repart, je te promets que je l'empêcherais de revenir à nouveau.

- Je ne sais pas..

- Fais moi confiance.

- J'ai confiance en toi, pas en elle.

- Moi j'ai confiance en elle, alors, fis toi à moi.»

Je lui tendis la main. Main qu'elle toisa du regard avant de la saisir. Je lui souris. Preuve de sa confiance en moi, je déposa un baiser sur ses lèvres, doux, sucré, et très mouillé.

«Bon, c'est pas tout ça Brooke, mais, on est trempée maintenant.

- Et t'es habillée, en blanc, à mon plus grand bonheur je dois l'avouer.»

Elle eu un sourire pervers, ce qui me fit rire, puis, elle eu soudain une moue étrange.

«Qu'est-ce qu'il y a ?

- Si moi je te vois, tout le monde te voit! Vite, il faut rentrer!»

Je me mit à rire d'autant plus, elle n'était vraiment pas possible. Dans la foulée, je lui expliqua où récupérer ma fille, et sa mère, par la même occasion.

Arrivée à destination, nous primes notre fille et Maria, et retournions chez nous. La discussion se faisait doucement mais sûrement entre Brooke et sa mère. J'intervenais de temps à autre pour ne pas qu'il y ai de blanc trop gênant.

XXXXX

Maria jouait avec Jessy sur le tapis du salon. Tandis que Brooke et moi faisions à manger. Une simple salade de riz. Brooke était beaucoup plus détendue qu'au départ et semblait apprécier la présence de sa mère. La présence de cette dernière ne l'empêchait d'ailleurs pas d'être très dragueuse et provocatrice, en toute discrétion.

«Mme Benz Adams, vous être très sexy dans cette tenue»

J'étais en short de sport et en débardeur, les cheveux attachés en chignon. Elle passa sa main dans le bas de mon dos et prit le plat à mettre dans le four. Je vérifia que sa mère nous regardait pas et vint m'installer dans le dos de Brooke, tout en déposant des baisers dans son cou. Sa tête se bascula en arrière, je souris.

«Vous faites moins la maligne tout à coup, Mme Adams Benz.»

Je tapota alors ses fesses avant de retourner à nos tâches. Tout au long de la préparation du repas, Brooke et moi avions des attentions particulières, nous valant des sourires de Maria.

Le repas se passa sans embrouilles, Brooke propose même à Maria de rester dormir dans la chambre d'ami. A notre plus grand étonnement, et bonheur bien entendu ! La soirée se termina dans le canapé, Brooke dans mes bras et, Maria, sur le fauteuil à côté de nous. Nous parlions de l'enfance de Brooke, et nous racontions nos dernières années. Rires, larmes de joie, retrouvailles. Nombreux sentiments rythmèrent la soirée. Mais, tout ce qui important, c'est le sourire qui se dessinait sur les lèvres de Brooke au fur et à mesure que le temps passait.