Ils avancent pas à pas...

Chapitre 3

Bonjour les amis! J'espère que votre réveillon de noël s'est bien passé, que vous avez bien profité, que vous avez été gaté, mais j'espère que vous n'avez pas trop mangé non plus  car demain c'est à nouveau la fête! Alors voici mon petit cadeau pour la nouvelle année :) Bon alors je voudrais aussi vous prévenir, mais je pense qu'au cours de l'écriture à partir de ce chapitre, et donc dans les prochains aussi j'ai dû m'embrouiller plusieurs fois et il y a sûrement des incohérences, alors s'il vous plaît si vous en voyez une (ou plusieurs!) surtout n'hésitez pas à me mettre un petit message pour me le dire, parce que moi avec le nez dedans je ne les vois pas toujours :) Bonne lecture kiss kiss 

Elle resta, là, assise, sur les toilettes, attendant, elle ne savait même pas quoi, et d'un coup les larmes coulèrent, larmes qui résultaient du trop-plein d'hormones, pour relâcher la pression, relâcher ce qu'il y avait en elle, tous ces sentiments. Pas de sanglots, seulement des larmes. Elle commença à sécher ses larmes quand elle entendit:

-Emily ça va? C'était JJ qui s'inquiétait pour son amie, ou surtout Aaron qui lui avait demandé de venir voir si tout allait bien.

-Oui oui ça va, juste un peu barbouillée, répondit-elle en finissant de sécher ses larmes. J'arrive je vous rejoins.

Alors JJ partie, et Emily sortie des toilettes pour se laver les mains et aussi pour vérifier que les larmes n'avaient pas laissées de traces.

Elle ne voulait pas que quelqu'un sache qu'elle avait pleuré. Que quelqu'un sache ses faiblesses. Les faiblesses. Ce sont les choses que les ennemis utilisent mais aussi ce que tes proches et tes amis te font remarquer. Alors personne ne devait savoir qu'elle avait pleuré, si elle était malade ça pouvait se comprendre, mais pas les pleurs, c'est ce qu'elle pensait. On pourrait la comprendre, un agent du FBI enceinte, les hommes la prennent moins au sérieux, mais si elle laisse échapper des larmes, alors qui l'écoutera?

Elle devait faire abstraction de toutes ces distractions, de tout ce qui la perturbait, elle était enceinte, oui, mais elle restait un agent du FBI entraîné, qui arrêtait les tueurs en série, alors elle se devait de continuer. Elle pouvait quand même faire son boulot elle était enceinte, pas handicapée. Alors elle retourna auprès de son équipe, avec le sourire.

Elle caressa l'épaule d'Aaron et s'assied dans le siège à côté de lui. Il lui sourit, comme tout le temps. Et ils reprirent le cours de leur enquête.

Garcia avait pu accéder à toutes les informations sur les prostituées tuées, grâce aux dossiers de demande de carte verte et aux dossiers de l'immigration. Mais ça allait s'avérer plus compliqué qu'ils ne le pensaient. Elles n'avaient pas immigrées au même moment, ne venaient pas du même pays, n'avaient pas indiquées la même adresse, pas de numéro de téléphone où les joindre, pas d'assurance, pas de métier répertorié. Comment espéraient-elles obtenir une carte verte sans rien avoir ?

-Réfugié politique, proposa Hotch.

-Il n'y a aucune guerre ou dictature dans leur pays. Répondit Reid.

-Elles n'auraient pas eu de carte verte alors? Demanda Prentiss.

-Nan, répondit Reid, c'est sûrement ce qu'on leur a dit, et c'est aussi peut-être pour cela qu'elles se prostituaient.

-Il les repère dans la rue alors. Dit JJ

-Oui mais sur quels critères ? s'interrogea Rossi.

-Aucun, peut-être, reprit Prentiss, peut-être qu'il les prend au hasard, il faut juste qu'elles soient étrangères.

-Parce qu'elles sont plus difficiles à identifier. S'exclama Reid.

-Nan elles sont identifiables mais personne ne connaît rien sur elles. Dit Garcia.

-On fait quoi du coup ? demanda Prentiss, qui fut la seule à oser poser la question.

Personne ne savait quoi répondre, ça sonnait plutôt comme une question rhétorique, une question, à laquelle personne n'avait la réponse. Ils ne pouvaient faire de communiqué de presse, ça ne servirait à rien étant donné le milieu des victimes. Tout ce qu'ils pouvaient faire c'était interroger les gens dans les rues, aller au plus près de l'information, là où il pouvait y avoir les seules personnes qui connaissaient les victimes, il y avait sûrement peu de personne qui connaissait les victimes.

-On part dans les rues ? demanda JJ.

-Je ne sais pas à vraiment dire, Hotch qu'en pensez-vous ? demanda Morgan, qui avait vraiment besoin d'aide.

-Je t'avoue que je suis aussi coincé, je ne sais quoi faire. Répondit Hotch, perplexe.

-Nous avons déjà été dans la même galère dans l'affaire du nettoyeur il y a quelques mois. Nous sommes aussi allés dans les rues. Dit Rossi

-Oui et nous avions récoltés des informations, dit Prentiss.

-Pourquoi ne pas recommencer ? Demanda JJ

-Parce que nous ne sommes pas sûrs qu'elles vivent dans la rue, beaucoup de prostituées étrangères, peuvent souvent, se loger dans des appartements, à plusieurs, ou fourni par un mac, ou par l'agence pour laquelle elles travaillent. Argumenta Morgan.

-Et comment sait-on pour qui elles travaillent et où elles habitent ? demanda JJ.

-La magie d'internet ! S'exclama Garcia.

-Et les agents locaux !

-Comment ça demanda Reid ?

-Les agents locaux, commença Rossi, ont pour habitude d'arrêter les prostituées pour racolage...

-... Et chaque prostituée ou groupe de prostituée, continua Hotch, à son « endroit ».

-Donc, repris Prentiss, si on arrive à savoir où sont arrêtées la plupart des prostituées étrangères, qui ont le même profil que nos victimes, nous pourrons interroger les autres prostituées pour avoir leurs employés.

-Est-ce que cela va nous servir à quelque chose, de retrouver leurs employeurs ?

-Si elles ont le même employeur, c'est là qu'il faut chercher le tueur. Dit Morgan.

-Et si elles n'ont pas le même employeur ? Demanda Prentiss.

-Alors nous aurons perdu notre temps, dit Rossi.

-Y-a-t-il un moyen pour ne pas perdre notre temps ? Demanda Reid.

-Sortir dans les rues, mais ça pourrait aussi nous faire perdre notre temps, si personne ne sait rien.

-Ecoutez, on rentre tous à l'hôtel, on a tous besoin d'une pause avant qu'Emily s'endorme sur sa chaise. Proposa Morgan

-Mon dieu merci, j'en peux plus ! S'exclama Prentiss.

Bonne soirée les amis et surtout ne buvez pas trop demain :D kiss kiss j'vous aime