Chapitre 2 : L'enfance

111 5 11
                                    

Avec le roi, ils s'étaient arrangé pour faire croire à une grossesse imprévue de la part de la reine, la fillette avait ensuite était présenté au peuple qui ne se décida pas plus à poser de question. Les dames de compagnie même de la reine lui avaient trouvé meilleur appétit et le teint plus rose durant ses neuf mois. Angèle faisait partit entièrement de la famille royale sans le moindre doute.

Sept années passèrent et la petite fille ne cessait de grandir. Sa curiosité du monde et son énergie redoutable la rendait fière aux yeux de son père qui l'aimait plus que tout au monde. Le roi lui avait fait offrir pour son anniversaire un magnifique poignard, semblable au sien, offert des décennies plus tôt par son propre père. Elle aimait l'admirer, protéger par une cloche en verre, la garde était incrustée de pierres précieuses et la lame aiguisée reflétait son visage d'enfant aussi clairement qu'un miroir. Un jour, elle décida de retirer la cloche et de le prendre avec elle.

Elle trompa ses dames de compagnies et les semas, puis sortit jouer avec à l'extérieur du château.

Elle se doutait de la dangerosité de cette objet, mais la tentation était trop forte, elle ne voulait que la manié dans la cour du château comme le faisait les chevaliers qu'elle observait parfois s'entraîner. La fillette ne se rendit pas compte qu'elle s'éloignait rapidement du village, elle avait déjà dépassé les grandes portes des fortifications et se retrouva dans la forêt humide qui encerclait sa ville. Elle finit par se perdre dans le lieu sinistre aux milles issues. Le lendemain elle fut réveillée brusquement par des gardes et des aboiements qui criaient son nom. Ils se ruèrent sur elle et la sortir de la mare de sang dans laquelle elle avait passé la nuit, sa dague serrée contre elle était ensanglantée et le corps d'un pauvre chien près d'elle avait était sauvagement arraché à la vie. L'enfant affirma ne se souvenir de rien, ni du chien ni de ce qu'elle lui avait fait :

-Angèle, lui dit son père en s'agenouillant devant elle, donne-moi ton arme.

Angèle avait encore sa robe tachée du sang du pauvre animal égorgé. Du sang avait aussi séché dans ses cheveux et sur son visage innocent. Elle lui tendit son poignard bien aimé et promit de ne plus jamais s'approcher des armes.

Sa mère était ensuite allée l'aider à se laver dans les bains de sa chambre et lui donna une robe propre. Elle avait attrapé un peigne et lui démêlé ses soyeux cheveux blonds qui retombait en cascade dans son dos :

-Tu es sûr que tu n'as rien fait ?

-Oui mère, j'ai dû m'endormir hier, mais je n'ai rien fait, affirma la princesse en regardant fixement la reine au travers du miroir.

Le roi ordonna aux personnelles du palais de limiter leur contact avec la princesse et de ne parler de ce qu'ils c'étaient passer au gens du village sous aucun prétexte. Le soir, il se rendit dans la chambre de sa fille.

-Bonsoir père.

-Bonsoir mon enfant, tu n'es pas fâché contre moi ?

-Non père...

-Tu as compris pourquoi j'ai fait cela au moins, pour te protéger.

-Je le sais père. Elle s'allongea dans ses couvertures, prête à s'endormir. Père, parlez-moi de vous, de ce que vous faite. Comment faite vous pour gouverner un si grand royaume à vous seul ?

-Je ne suis pas seul, il y a t'es oncle, et puis dans le royaume, il y a plusieurs souverain qui gouverne sur une partie de mon territoire, et régulièrement, ils me font part des nouvelles, de leur revendications.

-Vous êtes en fait le roi des rois !

-Oui, si tu veux. Maintenant dort petite princesse. Il déposa un baiser sur son front et ajusta ses couvertures. Elle trouva son regard vide, il y avait un problème dans son père.

L'Ancien Monde.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant