Vacances en enfer

Mardi 8 mars 2011

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Je pensais qu'une grasse matinée nous attendait mais non, Fanny et moi étions debout dès 8H !

Après avoir déjeuné et nous être habillées, nous nous sommes installées (vêtements dans les armoires, aménagement de la salle de bain,...).

Fanny et moi avons convenu de quitter l'appartement vers 10H. Charlotte nous avait donné l'horaire du bus dont le trajet ne coûtait que 2€. L'arrêt était à la Gare Routière, ma cousine ne savait pas où c'était exactement alors elle nous a conseillées d'aller nous renseigner à la poste, juste en bas de la montagne.

Nous avons descendu la montagne à pieds, ce qui était un peu dangereux avec les virages et les voitures qui passent. Mais nous avons survécu !

Une fois au pied de la montagne, nous avons repéré la poste et y sommes entrées.

- Bonjour, dis-je, nous cherchons la Gare Routière pour prendre le bus.

- Je ne sais pas où c'est.., répondit une des deux femmes, confuse.

Elle se tourna vers sa collègue et lui demanda si elle pouvait nous expliquer le chemin.

- Je ne suis pas sûre, répondit cette dernière, mais quand vous sortez d'ici, vous allez à droite. Il y aura une rue, juste à votre droite, vous la prenez. Après je ne sais pas, mais c'est dans ces environs-là.

- Merci beaucoup ! Au revoir, répondîmes.

Nous avons bifurqué deux fois à droite, comme la postière nous l'avait indiqué. Nous sommes tombées face à une situation délicate : un rond-point ! Selon nous, « Gare Routière » indiquait une sorte de gare de bus, comme nous en avons à Namur, mais il n'y avait rien de tel aux alentours. Nous avons opté pour le côté droit du rond-point mais ce côté donnait sur les cabines donnant accès au Mont Blanc.

Nous nous sommes alors promenées un peu partout dans le village, dans l'espoir de tomber par hasard sur cette fameuse gare. Mais le hasard nous a fait tomber sur l'office du tourisme ! Nous y sommes entrées et avons demandé la même chose qu'à la poste.

- C'est à deux rues parallèles à celle-ci, répondit la dame.

- D'accord, merci. Au revoir, répondîmes.

Nous nous sommes engagées dans une rue assez perdue et avons marché assez longtemps. A un moment, nous nous sommes arrêtées, le temps de reconnaître les lieux.

- C'est le rond-point de tantôt, remarquai-je.

Il y avait un panneau devant moi. Je levai la tête et lu « Gare Routière ».

- Fanny... La gare routière est un panneau !

- Je constate, répondit-elle. En fait, au lieu de tourner à droite au rond-point, il nous suffisait de tourner à gauche !

Je pris une photo du panneau pour garder en mémoire ce moment épique. Un bus arriva sur l'autre bande. Il s'arrêta et le chauffeur ouvrit sa fenêtre :

- Vous allez où ? demanda-t-il.

- A Morzine, répondis-je.

- OK. Je termine ma tournée, fais demi-tour et j'arrive.

Ce qu'il fit. Lorsqu'il revint, nous montâmes dans le bus. Encore « choquée » par le prix si peu élevé, je demandai au chauffeur si le trajet coûtait bien 2€. Il confirma et nous partîmes rejoindre Charlotte et Martin à Morzine.

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Nous avons regardé le paysage durant tout le trajet pour être sûre de ne pas manquer le panneau indiquant que nous étions à Morzine ! Les passagers du bus étaient déjà équipés de leurs combinaisons de ski.