Chapitre 3 :- N'est pas peur garçon , nous faisons partie de la même catégorie . Dit -moi à ton âge je dormais paisiblement dans un bon lit confortable à me soucier si j'allais rêver de ma petite copine,que fais-tu à la rue ?bafouille le vieil homme à la chevelure grisâtre et poussiéreuse , certainement sali par l'ancienne roche .
Assis sur un tas de paille avoisinante à une vieille petite table en bois sûrement trouver dans un tas de déchets, je réfléchis à ce que je pouvais bien lui dire de rationnel pour qu'il ne me prenne pas pour un fou . Je me lève lourdement après un moment de réflexion et bafouille soucieux :- Je ... Je suis à la rue depuis deux longues années déjà,j'ai tendance à faire comme si cela n'était pas si grave, par peur de me rendre compte dans la réelle vie dans laquelle je suis embourbé . Mes parents ont disparu, malgré mes recherches acharnées on ne l'est à jamais retrouvés,ni même la moindre trace d'accidents . Je rentrais d'une soirée avec mes amis, j'ai franchi le seuil de la maison, j'ai senti un frisson d'affolement me pétrifiait, j'ai tout de suite su que quelque chose n'allait pas alors j'ai hurlé le nom de mes parents sans aucune réponse, paniqué j'ai parsemé chaque recoin de notre grande maison aux apparences moderne qui me donnait à chaque fois la chair de poule . Personne, rien . Je me suis donc précipité jusqu'au téléphone pour appeler la police .Ils sont arrivés quelque longue minute plus tard alarmant tous le quartiers parleurs alarmes qui sonnent le danger . Sans comprendre pourquoi ils m'ont accusé, toute la ville était d'accord , ils m'ont incriminés de détester mon père et ma mère, de ne pas faire partie de la même catégorie de mes propres parents, d'être un enfant adopté,indésiré . J'étais tellement effondré que je n'ai même pas cherché à me défendre face à eux, aux gens de la ville.Pendant quelque mois j'ai été enfermer dans cette monstrueuse pièce étroite, cloîtrais entre quatre murs de béton, je dormais sur le sol glacial, j'étouffais.Malgré leur haine envers moi ils n'ont jamais trouvé de preuve infaillible pour m'enfermer à perpétuité , ils m'ont donc jeté à la rue en s'assurant que j'y finirais mes jours . J'ai gambadé dans des parcs à me demander si je n'étais pas le criminel de cette disparition, celle de mes propres parents .je cauchemardais à longueur de nuit . Jusqu'au moment où mes cauchemars ressemblaient à des étranges rêves j'ai donc ce matin décidé de chercher mon propre abris . Celui dans lequel je me battrai.
L'homme vêtu d'habits souiller, au visage et au corps amaigri mais en bonne santé me regarde affligé . Hésitant il soupire et dit :
- Toutes mes condoléances pour la disparition de tes parents petit, à vrai dire j'aurai du mal à plaindre ma vie face à la tienne, tu n'as pas été gâté . Oubli cette vermines de la ville ils sont tendances à oublier la gentillesse, je me demande même s'ils l'ont connues un jour . Je t'avoue une chose jeune homme , j'ai tendance à toujours garder espoir,n'oublie jamais que la vie à toujours c'est bons côtés,un jour ce sera à nous de les regardai pleurer. Ils m'ont enlevé la chose la plus précieuse dans ma vie et je compte bien les anéantir .
Il applique de la menthe dans une vieille théière abîmes,suspendus sur un bout de bois au-dessus du feu .
-T'en veut me propose-t-il gentiment..
-bien sûr dis-je timidement
Je n'ai plus l'habitude de parler, plutôt d'avoir quelqu'un de réel face à moi, une personne qui me parle, qui me regarde . J'ai perdu cette chose, qu'on appelle souvent la confiance. Vivre avec le poids d'être détesté par tous, peut aboutir à des psychoses graves comme la folie . Je ne suis pas fou, je l'espère du moins .Le regard que les gens me lançaient dans la rue avait tendance à me pétrifier, cette peur cristallisante, qui définissait souvent l'accusation que je sois une bête meurtrière . Ça ne fait pas de moi un fou . Le soir quand j'étais allongé sur mon banc face au ciel j'avais cette douloureuse impression que même les étoiles ne voulaient pas de moi . C'était déconcertant . Troublant à en vouloir leur parler, leur chuchotait : pourquoi suis-je si différent ? Pourquoi moi?Bien entendu elles ne me répondaient pas,comme tout ces passant . Elles se contentaient de briller, tel un belvédère éclaire une ruelle mal agencée . Les étoiles, elles étaient mes lumières, ma force,mes seules amies en quelque sorte malgré quel soit muettes. Chaque soir je l'ai contemplé pour voir ce quel dessiné dans le ciel sombre, parfois je voyais un éléphant ou des cœurs parsemaient, j'avais l'espoir que cela était un signe, mais bien évident je n'allais pas voir un éléphant apparaître à côté de mon banc . Mais elles me rappelaient surtout la tendre beauté d'Esmé et ça me faisait doucement rigolait .©

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Les songes de Kyle .
Teen FictionLa vie est un songe léger qui se dissipe. C'est fou comme je ne suis plus du tout en phase avec la réalité , Tout est néant à présent. Kyle.