CHAPITRE5 :
"L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même."
AlbertCamusSonvisage dans le crépuscule était tellement fabuleux, tellementjouissif .Comme une bienfaitrice qui pourrait, d'un coup debaguette,rendre le monde heureux et splendide . Un monde qui tientl'équilibre.
Esmédansée à l'allure dont l'eau vaguée, elle flottait, divaguer versmoi, sans pouvoir y arriver.
Elle pouvait dans mes rêves éblouirmon monde, d'un simple regard de ça part je m'évanoui dans unendroit plus que parfait, pourtant cette fois je ressens plus la mêmesensation, j'avais l'impression qu'elle était là, quel m'appelaitvraiment que cette fois si c'était réel , bien plus que mes rêvespourtant j'avais la certitude que ce n'était impossible.
J'aimerais tellement quel puisse vraiment venir à moi,quel puisse me prendre par la main pour me tirait avec elle dans untourbillon d'amour . Connaître la sensation d'être enlacé par unepersonne qui tient réellement à vous, sentir le bonheur danserautour de moi à nouveau, obtenir cette chose, ce sentiment que maprésence sur cette terre n'est que bénéfique et non quel soit unpoids aux yeux des gens .
J'ai toujours eu cette certitude depuistout petit :je ne vaux rien.Maisn'était-t-il pas temps de se battre et de prouver le contraire?D'enfin construire grâce à mes mains et ma force une vie méritée, une vie dans laquelle j'unirai mes aptitudes en l'honneur de mesparents , Juste pour prouvait aux plus riches de quoi sont capablesles plus pauvres avec comme seuls outils leur main et leurs corpssali par l'usure . Installer confortablement sur le sol, avachie surle tronc d'un arbre bien plus grand que je ne me l' étais imaginéla première fois que je l'avais vu face à la rivière.
jen'étais plus capable de voir correctement, le contact de l'eau surmon corps m'avais faits un telle choque que je me suis mis àfrisonner, ma vue c'est troubler et mes muscles se sont crispés àen être mordillé de crampes .
J'aicru voir ma vie défiler pourtant j'ai adoré ce moment. L'adrénalineque ça m'avait procuré ma propulsait dans un élan d'oubli et debonheur incontrôlable, comme si un courant d'air chaud venaitapaiser le froid de ton corps en hiver . L'avoir vu aussi proche demoi me donner l'envie de rester dans cette étendue d'eau glacialejusqu'au moment où elle deviendrait réelle et que je puissel'enlacer de mon corps trempait, donner toute l'étreinte d'amour quej'avais à donner . Essoufflai et affalai sur le sol rongeai par lesmauvaises herbes je réunis les quelques force qu'il me restais ,prend mon élan et plonge avec une force inouïe au fin fond de larivière . Avec difficulté j'ouvre mes yeux afin de chercher sasilhouette apparaître,j'aperçois des multiples déchets usés parle temps, des poissons d'abondante couleur nageant ensemble.
Jenage plus en profondeur pour pouvoir regarder correctement, remuantmon corps de toutes mes forces, j'agite ma tête pour trouver sonvisage apparaître dans l'eau . Je ne vois rien pourquoi ne semontre-t-elle pas ? Avait telle peur de moi . J'entends alors unevoix ferme crier :
-Kyle où est tu ?
Ravi et pleind'espoir que ça soit elle je nage jusqu'à la surface et saute pourenfin respirer . Comme c'était étrange cette sensation , je mesentais comme un poisson dans l'eau . Je regarde alors tout autour demoi presser d'admirer ça tendre beauté. Ma vue floutée par l'eauj'aperçois une silhouette au bord du lac , rapidement je cours verscelle-ci . Cette personne était habiller de noir, Esmé ne portejamais de noir . Qui est-ce donc ? À l'aide de mes mains je frottemes yeux et m'aperçois que ce n'était que Dwight .Déçu j'avancelentement les jambes emporter par le léger courant.-DésoléDwight, je n'ai plus l'habitude d'être accompagné, ni mêmed'entendre mon prénom . Je me suis peut-être un peu trop pris pourun poisson rigolai-je en atteignant la rive .
-Tu es drôlementdoué comme poisson dit donc tu pourrais pécher chaque jour pourqu'on puisse manger comme des rois . Cependant ce soir il restequelque miette de pain rassis et du cerf que j'ai chassé avectellement de difficulté que tu as intérêt à te régaler !Dit-ilfier de lui.
-Bien sûr, je pêcherai chaque jour s'il le fautmonsieur. Lachai-je .Pensant seulement à retrouver Esmé.
-Aller petit,rentrons .
À la recherche de mesvêtements je m'aperçois qu'ils ne sont plus à la même place, j'aicertainement dû les jeter plus loin que je ne le pensais . Jem'emmitoufle de mes affaires sales, et enfile mes vieilles baskets .La nuit était tombée, la lune illuminait la forêt avec une telleparcimonie que j'avais l'impression quel était bien plusproche quel en avait l'air, les étoiles brillées fortement cesoir,j'aimais beaucoup cet nuit-là, elles sont les plus belles .C'est souvent pendant celle-ci que mes rêves sont les plus intenses,bien plus fort et réel .Cettenuit n'allait peut-être pas être aussi bonne quel en avait l'air.
-Voilà je t'ai faits ce petit lit en face du mien, j'espèrequ'il te plaît espère-t-il .
-Je te remercie Dwight, jamais jepourrai te remercier pour ce que tu fais pour moi aujourd'hui , personne ne m'a jamais donner autant d'intérêt .
-Tume rappelles beaucoup quelqu'un, tu sais entre SDF on s'entraidemalgré la difficulté, ce n'est pas grand-chose ne t'inquiète pas .Et puis je me sens moins seule . Soufflât-il .
Gênerje souris et m'assoie dans mon nouveau lit, tout cela était étrangepour moi de plus l'odeur de la bonne viande mijotant à l'allure dufeu effleurent mes narines. Mes rêves ne seront certainement pascomme les autres .Peut-être bien plus fort , ou alors peut-êtrequel disparaîtra pensai-je .
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Les songes de Kyle .
Genç KurguLa vie est un songe léger qui se dissipe. C'est fou comme je ne suis plus du tout en phase avec la réalité , Tout est néant à présent. Kyle.