Chapitre 5: Sentiment inconnu

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Pdv Liam (média)

Lorsque j'ai embrassé Sophia, je n'ai pas aimer ça. Au non, loin de là! J'ai adorée ça. Je ne sais pas ce qu'il c'est passer, mais je suis prêt à le refaire des centaines de fois. Ses lèvres avaient un délicieux goût à la saveur de bleuets, la même saveur que la purée qu'elle se doit de manger chaque jours. Heureusement, la voix de ma sœur m'a ramener à la réalité. Sophia n'est pas humaine. Elle est un monstre, une extraterrestre.
Alors que je me dirige en bas, accompagné de Sophia, je ne me retiens pas de prendre soin de la mater. Elle a de vraiment belles formes. Elle est cependant plutôt mince et pâle, mais elle reste magnifique... Attend qu'est-ce que je dis là?! Elle est laide, elle a des putains d'oreilles d'elfes et elle a une peau aussi blanche que neige!

Bref, une fois arriver en bas, je donne un câlin à ma mère et je fais une simple accolade à mon père.

Mélanie : Bonjour, maman, salut papa!

Mère: Bonjour Liam!

Alors que ma mère et ma sœur se salut, mon père fixe Sophia. Remarquant que quelqu'un la fixe, elle se tortille un peu sur place et tente de baisser son regard le plus bas possible.
Réalisant qu'elle a oublier de présenter Sophia, Mélanie s'empresse de se placer aux côtés de celle-ci en lui tenant les épaules.

Mélanie: papa, maman. Je vous présentes ma nouvelle amie! Elle se nomme Sophia.

Mon père relève tranquillement la tête vers ma sœur, puis recommence à fixer Sophia.

Père: c'est elle, l'extraterrestre?

Mélanie: Non, elle c'est une fille toute à fait normale qui se trouve être dans mon école.

Père: c'est bien ce que je dis... L'extraterrestre.

En disant cela, mon père passe son regard sur les cheveux de Sophia, sur ses yeux, sur sa peau, puis sur
ses oreilles. Il secoue alors la tête, tout en partant s'enfermer dans son bureau de travail.
Ma mère se tourne alors vers nous en tapant des mains.

Mère: Et bien... Moi je te souhaite la bienvenue parmi nous Sophia!

N'osant pas parler, Sophia ne fait que hocher timidement de la tête. C'est alors que je me décide d'intervenir.

Moi: Quand est-ce qu'on mange?

Mère: Humm, maintenant! Préviens ton père au fait.

Je me dirige donc vers le bureau de mon père, tout en me disant de bien me garder une place auprès de Sophia. Attend une minute... Pourquoi je dis ça moi?!

Bref, après avoir prévenu mon père, je me dirige vers la table à manger et m'assois (comme prévu) aux côtés de Sophia. Pour mieux vous situez, je peux vous dire que les places sont faites ainsi: mon père tout au bout, ma mère à l'autre bout, Mélanie en face de Sophia et Danielle en face de moi.
Peu de temps après, ma mère arrive avec une délicieuse lasagne au poulet
en main. Miam!

Mère: Sophia, quelle portion de lasagne désires-tu?

Gêner, Sophia baisse la tête en secouant légèrement la tête.

Mélanie: Oh mon dieu j'ai oublier de te le préciser! Sophia ne mange pas de nourriture comme nous. Elle a sa propre nourriture...

À la fin de son explication, mon père part à rire tout en pointant du doigt Sophia.

Père: Non, mais je rêve?! Et moi qui avait un espoir qu'elle ait une petite partie humaine en elle.

Non, mais! Mon père peut être un vrai imbécile quand il le veut!
Afin de défendre Sophia qui n'a rien fait, je me lève de table me dirige vers mon père.

Moi: Je crois que tu en as assez dis comme ça papa...

Mon père ne fait que rouler des yeux à ma remarque, avant de se remettre à fixer Sophia. Ne sachant pas trop quoi faire, Sophia nous annonce qu'elle va chercher sa purée.

Père: Fait donc ça! On va enfin pouvoir avoir la paix!

Mère: George! Arrête, tu dépasses les bornes là!

À la suite de cette phrase, Sophia monte directement chercher sa purée. Furieuse contre mon père, Mélanie se met à le disputer. Comme vous l'avez remarqué, mon père est un peu... Fou... Il est très réticent avec les étrangers et déteste tous ce qui est nouveau.

Je n'aurais jamais crus dire ça un jours, mais j'ai vraiment mal pour cette fille...

Pdv de Sophia

J'ignore se que j'ai fais pour que le père de Mélanie me déteste autant, mais je compte bien le faire changer d'avis. Je vais tenter de faire en sorte qu'il m'apprécie.

Bref, une fois arriver dans "ma" chambre, je fouille dans mon sac afin de trouver ma purée. Merde! Je crois que je l'ai oublier à l'école... Mais que vais-je faire? Bon, je peux survivre un à deux jours sans ma purée alors, demain je vais tenté de retourner au laboratoire pour en demander à monsieur Brigort. Par contre, pour se qui est de mon haleine... Je ne peux pas utiliser de pâte à dent, donc les scientifiques de monsieur Brigort ont confectionner ma purée (aux bleuets pour préciser) de sorte à ce qu'elle puisse jouer le rôle de la pâte à dent. J'aurai donc une très mauvaise haleine demain...

En tout cas, le connaissant il va sûrement refuser. Mais je n'ai aucun doute sur le fait que Josiane m'en donnera en cachette. De toute manière, qu'il le veuille ou non, monsieur Brigort devra bien me nourrir afin d'éviter ma mort.

Une fois de retour à table, j'attend en silence. La famille de Mélanie discute de tout et de rien.
Cependant, je sens le regard pesant de George sur moi. Je tente donc un regard vers lui, mais m'en dissuade immédiatement après qu'il m'est presque tué du regard.

George: Alors Sophia, que comptes-tu faire plus tard?

Moi: Euh, bah je n'y avait pas trop penser en fait...

George: Ah non? C'est quand même normal, après tout, je ne suis pas certain qu'un extraterrestre puisse faire des trucs d'humain!

Mélanie: PAPA ARRÊTE!!

Argh! Pourquoi je me fais toujours rabaisser de la sorte? Peut-être qu'en réalité il a raison... Je ne suis qu'une merde, une erreur de la nature.

C'est donc, après un effort sur humain, que j'ose lever le regard vers la famille, qui m'observe.

Pdv de Liam

J'ignore pourquoi, mais tout de suite après l'insulte de de mon père, j'ai eu envi de l'étranger. Non pas pour Sophia, mais parce que ça ne se fait pas d'être aussi cruel envers quelqu'un... Bien que Sophia ne soit pas humaine...

Bref, à la suite de l'insulte de mon père, Sophia relève la tête, un regard... Détruit, collé au visage.

Sophia: Vous avez raison. Je n'étais rien, je ne suis rien et je ne serai jamais rien. Désolé d'avoir interrompu votre souper familial.

Sophia se relève immédiatement après, puis monte en haut.
Elle redescend cinq minutes plus tard, ses bagages en main.

Ma mère: Mais que fais-tu ma belle?

Sophia: Je n'envahirai pas une seconde de plus votre espace familial. Je m'en vais et désoler pour tout...

Sophia se retourne alors, en baissant la tête. Moi, je n'arrive plus à bouger. Je suis comme sceller au sol, en attendant je ne sais quoi.

Cependant, dès que Sophia passe un pied au travers de l'entré, mon cœur se met à battre à toute allure.

Moi: Sophia attend!!

***
Voilà chapitre fait! Merci à Jazzydou pour ton bon conseil afin d'avoir de l'inspiration pour écrire! Et bon rétablissement mon ton bras cassé!

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