Chapitre 4

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Après ce malheureux évènement, je dus laisser Emma chez elle et retourner à Golden Gate Park School. Je lui fis un dernier au revoir, m'assurais que tout allait bien et quittais sa maison sans plus prendre de retard. Je marchais jusqu'à l'école, traversant le pavé jonché de feuilles orangées. Le froid me transperçait le corps tandis que je m'enlaçais afin de me réchauffer. J'arrivais finalement à l'école et observais la Golden Gate Park School. Le grand bâtiment composé de plusieurs ailes était imposant. Je prenais une grande inspiration. Tout ce qui m'était arrivé jusqu'à maintenant n'avait rien de réel. Qui est cet homme qui tente autant de blesser Emma ? Pourquoi fait-t-il tout cela ? Je ne savais pas à vrai dire mais la pauvre Emma cachait bien ses secrets. Mais bon. J'étais sûre que nous pouvions surmonter ça. Je saisissais mon cartable fermement et fonçais à l'intérieur. Il y avait seulement quelque chose que je n'avais pas prévue. Comment les élèves allaient-ils me regarder après les évènements d'hier ? Je décidais d'affronter ce qui allait m'arriver et entrais. Mais contrairement à ce que je m'attendais, je vis une foule d'élèves se retourner à mon arrivée. Je m'attendais à tout sauf ça. Un tonnerre d'applaudissements éclata, les gens me couvrant d'un regard plein de gratitude. Je m'illuminais, me sentant comblée. Réalisant que je n'avais pas beaucoup de temps, je fis un au revoir rapide et courais vers les vestiaires de sport. J'y trouvais déjà toute la classe, M.Debord haussant la tête signe que mon léger retard était accepté. Déposant mon sac et ma veste,je m'asseyais tandis que la classe se calmait, attendant les ordres du professeur de sport.

-Bien ! Aujourd'hui nous avons cour d'escalade, je choisis donc les partenaires.

Après une longue liste vint mon nom accompagné de celui de Meï, une magnifique jeune fille. En effet, elle était petite de taille mais épousait des formes définies, sa longue chevelure noire bouclée et luisante lui tombant sur ses cheveux. Son sourire éclatant et sa positivité faisaient d'elle une femme-soleil. Elle vint vers moi, peu enjouée à l'idée de faire escalade mais tout de même satisfaite de m'avoir comme partenaire. Elle se proposa tout de même afin de tenir la corde. Je m'équipais en conséquence, attendis le signal de Meï et commençais à grimper les échelons. Pratiquement arrivée au sommet, c'est-à-dire à quelques mètres de hauteur, je posais mon pied sur un point mouillé et glissais mais je parvins à tenir fermement l'un des points de mon bras droit, mes jambes se balançant dans le vide, mon corps retenu par la corde que Meï tenait de toutes ses forces. À ce moment, je constatais sur la corde une petite écorchure qui s'agrandissait à mesure que les lourdes secondes passaient. À l'instant où je maudissais l'Assassin, la corde céda. Et j'entamais alors une chute du sommet du mur.

1.FleeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant