Chapitre 4

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Quand soudain ....

Là,c'est le grand jeu . Plusieurs chose de produisent de concert. Il y a un grand éclair beau , un grand bruit , et tout devient noir . Et moi , je crie .

Un cri inutile à deux égards : d'abords , ce n'est rien de grave, je ne suis pas blessée . Et deuxièmement , il n'y a personne pour m'entendre et venir à ma rescousse . Je suis seule Complètement seule .

Je reste un instant immobile , affolée . Puis mon cœur reprend sont rythme normal . Réfléchis un peu , ma pauvre Mariana . Ce n'est qu'un fusible . Ce n'est pas la fin du monde , non ? Même si ça en a tout l'air...

Derrière les fenêtres , depuis l'autre côté de la tamise , les lumières de Londres clignotent ironiquement , comme pour se moquer de moi.

Bon assez fantasmé, je suis tout à fait capable de changer un fusible . Il me suffit simplement de trouver le disjoncteur . Le placard de l'entrée me semble être l'endroit le plus probable . Sans lâcher le plan de travail auquel ma frayeur m'a fait me cramponner , je me dirige à tâtons vers la porte , puis me lance courageusement dans le noir absolu , regrettant de ne pas avoir la moindre source de lumière .
Après quelques instants de progression, mon tibia rencontre ce qui semble être la table basse. Je bas des bras pour ne pas tomber. Bien joué , je ne tombe pas . En revanche , j'entends un petit bruit de porcelaine brisée . Aïe . J'ai sûrement casse un objet de valeur . D'après ce que j'ai pu en voir , tout dans cet appartement coûte les yeux de la tête !

Quel option me reste -t-il a cet instant ?

Un : faire ma valises et m'enfuir avant le retour de Kate et Jessy .

Deux : cacher les morceaux de porcelaine dans ma valise , aller au lit et faire comme si de rien n'était .

Trois : me mettre à pleurer comme un bébé .

Je m'apprête à mettre en pratique la dernière solution . Mais les larmes n'arrangent rien , je le sais à mon âge . Je fais donc appel à toute ma volonté pour contourner la table et reprendre ma progression.

On ne voit déjà rien dans cette fichue entrée mais dans le placard , c'est encore pire . Les ténèbres sont à couper au couteau .
Je tâtonne quelques instants, pour en arriver à une navrante conclusion . Il n'y a pas de lampe . C'est prévisible , j'ai alors l'idée lumineuse , d'ouvrir la porte d'entrée afin de pouvoir bénéficier d'un peu de l'éclairage du couloir .
Ravie de cette idée , j'ouvre la porte . Et pousse mon second hurlement de la soirée , cette fois à pleins poumons . Car une immense silhouette de dresse face à moi , occultant la lumière , la main tendue vers moi . Surpris par mon cri , l'inconnu recule , et je reconnais un peu tardivement mon voisin , la personne que j'avais le moins envie de rencontrer.
Je comprend également qu'il vais juste voulu donner a la porte, et pas m'étrangler . C'est la première fois que je le vois en pleine lumière . Rien ne vient démentir ma première impression de lui. Il es bel et bien grand et ténébreux . Et à en juger par les battements de mon cœur , il est très certainement dangereux . Dangereux pour mon équilibre en tout cas .

Mais ce retient vraiment mon attention , c'est le Gand carton qu'il porte sur le plat d'une main. Il a beau être dangereux , il tiens une pizza ! Au fumet de laquelle mon estomac répond par un gargouillement sonore .

-Oui ? Dis je pour dissimuler mon embarras .
-Vous avez crié.

-Merci , j'avais remarqué. Avec un soupçons d'irritation , je lui rétorque :
 
  -Parce que vous m'avez fait peur .

-Non , je parle de tout à l'heure , dit-il du ton qu'il aurait employé pour parler à un simple d'esprit .
Il y a quelques minutes , vous avez crié .

Un voisin trop SéduisantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant