LIGNES DE FOI LIGNES DE VIE

Préjugés et islamophobie

 Je relate quelques clichés de ma vie dont mon année fabuleuse universitaire au Koweït Je saisis aussi l'opportunité dans mon ouvrage pourparler des valeurs universelles de la religion musulmane afin de dissiper certaines ambiguïtés Les équivoques qui alimentent de plus en plus les discours de haine. La situation est devenue dramatique en France, les actes contre les  musulmans progressent à l'échelle planétaire comme s'ils étaient tous coupables des tragédies humaines. Je suis indignée et choquée car la culpabilisation collective est insensée. Nul n'est responsable des agissements commis par des individus sanguinaires qui n'ont rien à voir la religion, source de paix et non de violence Certains de citoyens ne font pas de différence entre la majorité des croyants musulmans porteurs d'un message humaniste, ceux qui respectent la cohabitation d'autres croyances, les dérives d'une minorité de pratiquants et des sectes . Parmi les arguments les plus formulés sur les réseaux sociaux et les campagnes médiatiques haineuses pour justifier l'islamophobie, deux sont souvent mentionnés : tous les musulmans sont des suspects, de culture sanguinaire et l'islam n'a pas sa place dans une société civilisée. .Cela m'exaspère et m'offusque profondément car certains individus profitent de la polémique pour déferler une psychose méprisable à l'encontre des musulmans, au moment où les toutes les communautés croyantes ou non œuvrent conjointement pour le dialogue et la paix. La culpabilisation collective me révolte, nous n'avons  pas le droit moral de stigmatiser l'ensemble des partisans d'une culture au nom de la liberté. Depuis quelques années, l'intolérance à l'égard des musulmans prend de l'ampleur, Ils sont devenus les boucs émissaires de la société, en raison de la crise et des attentats. Quand on parle des dérives de certains individus, on a tendance à diaboliser l'ensemble de la communauté musulmane sans qu'ils aient l'opportunité des'exprimer ouvertement. Dans cette perspective, il est plus facile de véhiculer sur les réseaux sociaux ou les débats médiatiques, une image barbare de l'islam que de céder le droit de parole aux citoyens musulmans qui s'engagent dans divers domaines pour la sauvegarde de l'humanité et le dialogue des cultures. Dans ce sens, les journalistes ont le devoir d'informer et d'éclairer les lecteurs or certains font de la désinformation volontaire. Tous les articles journalistiques sont permis du moment que la presse acquiert la renommée en publiant les déviances dangereuses.On peut même éditer des mensonges,dissimuler des vérités et diffuser des arguments douteux ou répandre la frayeur chez nos compatriotes sans permettre la riposte. A ce titre, lorsque s'agit d'éditer les communiqués de presse des citoyens musulmans français, adeptes de la paix, exaspérés qu'on parle en leur nom et qui dénoncent les dérives, c'est la désinformation totale et le refus aux tribunes. Dès lors au sein des médias, des explications abusives servent de prétextes pour ne pas céder la voix aux musulmans partisans de la paix de la sorte que la représentation inculte que les médias aiment véhiculer,perdurent. A titre d'exemple, je suis française de confession musulmane et je l'ai vécu moi-même, de nombreux communiqués de presse  ont été classés sans suite, mais cela ne m'a jamais découragée, pour la simple raison que j'ai toujours été battante dans ma vie et me refuse à fermer les yeux sur une réalité déconcertante. Unissons nous et continuons à bâtir l'édifice du mieux vivre ensemble car la majorité des citoyens se respectent mutuellement et  adhérent au vivre ensemble.

Touts droits réservés farida Boumedjéria