Cette histoire à débutée il y a très longtemps, mais bon, commençons au moment où ça devient intéressant, si vous le voulez bien!
Je m'appelle Freya Hunt. Je m'appelle Katarina Hunter. Je m'appelle Anastasia Jacobs ou même Fanny, tout dépend de qui...
Je relis le bout de papier où j'avais noter ses informations et je regardai la photo de ma cible une dernière fois avant de brûler les preuves avec mon briquet, sans laisser de trace derrière moi.
Je stressais un peu, c'était mon premier contrat après tout. Je venais tout juste d'avoir seize ans. Mais grâce à ma formation militaire donner par un Expert, je savais que j'allais réussir.
J'ouvris ensuite ma valise contenant mon fusil de précision Knight's Armament SR-25 et je l'assemblai rapidement comme mon maître me l'avait apprit.
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Je chargeai l'arme avec la même vitesse avant de tester le viseur pour m'assurer qu'il était parfait.
J'attachai les cheveux blonds de ma perruque en une queue de cheval, pour ne pas qu'ils me dérangent.
Avec une portée maximal de six cents mètres, j'allais aisément pouvoir atteindre celui à abattre qui, comme à son habitude, allait sortir pour aller travailler dans une minute très exactement.
Le repérage au quel je m'étais adonné depuis quelques semaines m'avais permis de récolter une tonne d'informations importantes. Il m'avait entre autre conduit ici, dans cet immeuble semi abandonné juste en face de la demeure de la cible que je me devais d'éliminer. L'appartement où je me trouvais, au cinquième étage, donnait exactement sur le bon angle pour ne pas rater mon tir. Je n'avais qu'une seule chance.
Trente secondes.
Je m'appuyai alors sur le rebord de la fenêtre, restant debout. Derrière l'épais rideaux, seul le bout du canon depassai par la fenêtre ouverte. Je fermai mon œil droit et regardai dans la lentille de mon viseur la porte qui allait s'ouvrire dans seize secondes.
Je retins ma respiration appuyant mon doit sur la gâchette juste assez pour que le coup ne se déclenche pas.
J'étais prête pour mon premier assassinat.
L'homme de grande traille sortit alors en parlant au téléphone, une mallette brune à la main. Il ferma difficilement la porte et je dus me replacer rapidement pour avoir son crâne en ligne de mire. Le temps sembla ce figer, l'instant de quelques secondes.
