CHAPITRE 13

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Putain, éteint ce putain de réveil.

Je regarde l'heure qui s'affiche sur l'écran de mon téléphone et découvre qu'il est seulement quatre heures du matin. Je souffle désespérément et enfonce ma tête contre l'oreiller. J'étire mes jambes sur toute la surface du matelas immense et referme les yeux. Il n'y aucun bruit dans la maison, personne n'a dû réussir à se lever.

La musique douce de mon réveil retentit une seconde fois. J'appuis sans savoir où exactement sur l'écran tactile. La musique cesse mais la porte de ma chambre grince. Je me met sur le dos instantanément. Une silhouette pénètre dans ma chambre.

« Debout la belle au bois dormant. » je reconnais la voix de Zac.

Il s'immisce dans le lit en prenant soit de m'écraser comme une crêpe.

« Prête pour le grand jour ? » me souffle t-il dans l'oreille.

« Oui. » dis-je à bout de souffle.

Il se pousse sur mon coté droit et caresse ma joue de son index. Je ne sais pas ce que ce geste vient faire entre nous et je ne comprend pas certain comportement de Zac ces jours-ci. Je l'aprécie oui, mais sans plus. Zac n'est pas celui qui me rendra heureuse au quotidien et je le sais. C'est même une évidence. Il se drogue trop, bois trop, et surtout, il baise n'importe quand avec n'importe qui.

« A quoi est-ce que tu penses ? »

Si tu savais.

« A ces vacances formidable qui arrivent. » je mens.

Il sourit et se lève d'un bon.

« Aller, lève toi. On va réveiller les autres larves. »

Sa proposition me plais assez. Nous nous levons et partons dans la direction de la chambre de Auden. Je m'approche du lit sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit.

« Je vais réveiller les amoureux. » chuchote Zac en partant réveiller Léo et Emy dans la chambre d'à côté.

Je m'approche pas à pas en silence et monte sur le lit en douceur. Je me prépare à sauter un grand coup sur le matelas moelleux quand les yeux de Auden s'ouvrent. Il me rattrape en plein vol par la taille et me fait tomber à ses côtés.

« Tu as vraiment cru que tu m'aurais comme ça ? » me dit-il en se mettant sur moi. Il entame une série de chatouilles ce qui me fait crier.

« Arrête. » criais-je. « Non, arrête s'te plaît. Tu sais bien que je déteste ça. » le suppliais-je.

« Justement. » dit-il en continuant sa torture.

Je le pousse avec mes jambes et lui tape le dos à l'aide de mes pieds mais rien n'y fait face à sa force nouvelle. Il s'arrête enfin lorsque je suis à bout de souffle.

« Putain. Tu en as. Pris des forces. Espèce. D'enfoiré. » dis-je, la bouche sèche.

Il rigole et finit par lâcher prise. Il se redresse et se lève du lit me laissant essoufflée et écrasée sur le lit. 

Victoire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant