CHAPITRE 8

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« Maman. Maman. Maman, il y a du monde dans la cabane. On dirait qu'ils sont morts. »

Des petites mains potelées se posent sur mon épaule, puis sur mon ventre pour finir par me taper la cuisse. Je me réveille en sursaut, ce qui effraie le jeune garçon. De grands yeux se forment sur son visage et son corps ne bouge plus. J'essaye de le rassurer en posant mon index sur sa bouche.

« Chut. On va s'en aller et te laisser la cabane pour toi tout seul. Tu sais gardé un secret ? »

Il me fait un signe de tête affirmatif.

« Alors ça sera un secret entre toi et moi ok ? »

Il recommence le même signe de tête.

« Le garçon à coté de toi, il est mort ? »

Je tourne ma tête vers Zac qui dort d'un sommeil profond. Son corps est nu, seulement couvert par son t-shirt et son caleçon cache ses parties intimes. Je lui tape sur l'épaule d'un coup sec.

« Non, regarde. »

Zac ouvre difficilement ces yeux. Lorsque son regard se pose sur le petit garçon d'au moins quatre ans, ces yeux s'agrandissent instantanément.

« Tu vois ? »

Le garçon reste silencieux. Zac se redresse d'un bon et enfile ses vêtements rapidement. Il me chuchote.

« Rhabille-toi vite Victoire, y a du monde partout dans le parc. »

Je me découvre en sous-vêtements, cherchant mes vêtements un par un. J'enfile mon pantalon noir de la veille et mon chemisier. Le petit garçon nous regarde sans dire un mot. Zac s'active à ranger tout ce que nous avions laisser sur le bois de la cabane. Soit, le sachet d'herbe ainsi que notre bouteille d'alcool à moitié vide.

« Viens Victoire, on se casse. » me presse t-il.

« Attends. » je lui répond sèchement.

Je tends ma main au petit garçon et lui dit.

« Tu viens faire du toboggan avec moi ? Je m'appelle Victoire et toi ? »

« Victoire ? C'est bizarre comme prénom. Moi je m'appelle Kilian. »

« C'est mignon Kilian. Tu veux venir alors ? »

Il me fait de nouveau le signe de tête affirmatif. Je lui tends mes bras et m'installe en haut du toboggan avec Kilian entre mes jambes. Zac me regarde comme un extraterrestre.

« Un, deux, trois. »

Je glisse avec le petit garçon dans mes bras et son sourire s'illumine. Une fois atterrit le petit garçon me dépose un baiser sur la joue.

« Je garderais notre secret. »

Je souris de toute mes dents face à cette tête de petit ange. Zac m'attrape par la main et me dit qu'il faut qu'on parte d'ici.

*

J'ouvre ma porte d'entrée difficilement. Je n'ai pas arrêter de psychoter sur les gens qui passaient à coté de moi. Le joint de tout à l'heure m'a mise dans un état pas possible. J'entre dans le séjour et découvre ma mère devant les informations du midi et mon père dans le jardin.

« Salut m'man. »

Je la regarde rapidement et détourne mon regard. J'essaie de ne pas trop montré mes yeux, de peur qu'elle découvre mon état second. Ma mère n'est pas naïve et sait très bien quand je suis défoncée. Je prends un air normale.

Victoire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant