Chapitre 18

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Une fois que Donghyun fût rentré chez lui, je fonçais chez Jason. Il fallait que je lui explique que Donghyun et moi n'étions pas ensemble. Arrivée devant chez lui je tambourinais à la porte plusieurs fois mais personne ne répondit. Je pris alors mon portable et l'appela plusieurs fois sans succès. Je finis par lui écrire un mot sur un petit bout de papier qui traînait dans mon sac « Appel moi quand tu rentres, il faut que je te parle ». 

Une fois revenue dans mon petit studio, je m'affairais aux tâches ménagères et me plongeas dans un bouquin avant de m'endormir lamentablement sur le sol. Quand je me réveillais, j'étais allongée dans mon lit et il faisait déjà nuit. Je cherchais mon téléphone mais ne le trouva pas. Je me levais et m'apprêtais à allumer la lumière quand quelqu'un attrapa ma main.

*.... : Laisse la lumière éteinte, je préfère.

*T/P : Jason, c'est toi ?

*Jason : Oui, j'ai reçu ton mot et j'ai fini par venir. Quand je suis arrivé tu dormais au sol alors je t'ai mis au lit et je me suis allongé à côté de toi.

Il tira mon bras, ce qui me fit retomber dans mon lit. Il vint ensuite se coller à moi et enfoui son nez dans mes cheveux. Je n'osais pas bouger ne voulant pas le faire partir. Il avait l'air de me pardonner et je ne voulais pas qu'il reparte fâché.

*T/P : Tu sais Donghyun a passé la nuit ici mais il ne c'est rien passé, je ne sors pas avec lui.

*Jason : Peu importe, je sais que c'est moi que tu aimes donc je devrais réussir à te pardonner d'avoir passer la nuit dans les bras d'un autre homme.

Sa voix était étonnamment calme et je commençais à avoir des frissons. Je pensais qu'il aurait crier mais il se contenta de me serrer un peu plus contre lui.

*T/P : On sort manger quelque part pour fêter nos retrouvailles ?

Je voulu me relever mais il me bloqua fermement et se mit au dessus de moi. Il bloqua mes bras au dessus de ma tête et coinça mes jambes entre les siennes. Cette fois-ci, j'avais réellement peur. Je pus distinguer son regard froid et son sourire satisfait qui me glaça le sang.

*Jason : Je pense plutôt que nous allons rester ici. Tu vois, j'ai d'autre projet nous concernant et tu me dois bien ça pour avoir passée la nuit dans ses bras alors que tu m'appartiens.

*T/P : S'il te plaît lâche moi, tu me fais mal.

Plus je me débattais, plus il serrait fort mes poignets. Je voulu alors crier mais sitôt que j'ouvris la bouche, il m'asséna une claque et fourra un mouchoir en tissus dans ma bouche. Je ne le reconnaissait plus du tout, et cette fois je ne pouvais rien faire. Il m'avait totalement piégé. Il déchira un bout du drap avec sa main de libre et me ligota les mains aux barreaux du lit. J'essayais de me tortiller dans tout les sens mais cette fois il me donna un coup au visage avant de prendre fermement mon menton et me regarder droit dans les yeux.

*Jason : Écoute moi bien, tu n'es pas la première pouffiasse à essayé de me résister mais sache une chose, je finis toujours pas avoir ce que je veux.

Je sentais le goût du sang dans ma bouche mais ce qui m'effrayais le plus c'est ce qui risquait de se passer maintenant. Il ouvrit mon chemisier en faisant sauter tout les boutons, sortit un canif de sa poche et fit glisser la lame le long de mon ventre avant de couper mon soutient gorge en deux. Je sanglotais et frissonnais de peur. Il lâcha son canif et commença à embrasser mon cou quand la porte s'ouvrit violemment. 

Jason releva la tête et reçu un coup de poings en pleine figure avant d'avoir eu le temps de réagir. Je ne distinguais pas grand chose mais un homme légèrement plus grand que Jason était entrain d'essayer de l'immobiliser au sol. Une seconde personne entra dans la pièce pris un vase et le fracassa sur le crâne de Jason. Il alluma ensuite la lumière, enleva sa veste et se précipita vers moi pour me couvrir. Je ne connaissais aucun des deux hommes qui m'avaient sauvé et me demandais comment ils avaient sût que j'avais besoin d'aide. L'un d'eux ressemblait à Jason mais été brun avec des yeux verts. L'autre était asiatique.

*... : Bonjour, je m'appelle Carl. Ne t'inquiète, je ne te ferais aucun mal. Et celui qui maintient mon abrutit de frère est Chao. Ne bouge pas je vais juste te détacher.

Il enleva mes liens et le mouchoir qui était dans ma bouche puis m'aida à m'asseoir sur le bord de mon lit.

*Carl : Je suis désolé pour ce que mon frère t'a fait. Il a violé une fille dans son ancien lycée et plutôt qu'assumer ses conneries, il a préféré s'exiler ici, chez notre père. Quand j'ai su qu'il était ici, je me suis empressé de venir. Mon père n'était pas au courant de se qui s'était passé à Los Angeles. A mon arrivée, il m'a dit qu'il était chez une amie, j'ai demandé à mon ami de venir avec moi et quand j'ai vu que les lumières étaient éteintes, je me suis douté qu'il se passait quelques chose d'anormal.

Je le regardais bouché béé. Je n'arrivais pas à croire que Jason n'était en faite qu'un violeur et qu'il m'avait choisit comme proie. Je n'arrivais pas à parler, mes idées étaient toutes embrouillées et ma mâchoire me faisait horriblement souffrir.

*Carl : Chao, ramène le chez mon père s'il te plaît je reste un peu avec elle et j'arrive.

Le jeune homme asiatique souleva Jason qui était à moitié dans les vapes, et partit avec lui sur les épaules. Carl fouilla dans ma salle de bain et en ressortit avec ma trousse de secours. C'est à ce moment là que Donghyun entra sans frapper comme à son habitude. Il resta bloqué à l'entrée, regarda le sol où gisait les débris du vase puis leva sa tête vers moi avant d'accourir et d'attraper Carl par le cou. Celui-ci lâcha tout et leva les mains en l'air.

*Carl : Tranquille, je ne lui ai rien fait à ta copine.

*Donghyun : Pourquoi est-elle blessée ?! Qui a osé la toucher ?!

*Carl : Mon frère Jason. Je suis arrivé à temps, juste avant qu'il n'aille plus loin.

Donghyun lâcha Carl, regarda ma chemise déchirée et les liens qui gisaient encore sur le lit. Il se mit alors à respirer fort serra les poings et une étincelle de rage apparu dans ses yeux. Il regarda Carl, puis moi avant de partir avec rage. Je ne l'avais jamais vu comme ça et avais peur de se qu'il était capable de faire dans cet état.  


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