Elles virent alors écrit en rouge sur le plafond « la mort vous guette, elle va vous tuer, ce n'est pas une coïncidence que vous soyez là, cherchez qui êtes-vous réellement et vous saurez agir ».
-Cherchez qui êtes-vous réellement ? murmura Marion
-Comment ça, qui sommes-nous ? Je ne comprends pas ce que ça veut dire.
-Ce n'est pas une coïncidence ? Alors notre arrivée ici était programmée, quelqu'un voulait qu'on soit ici ! Mais dans quel but ? Et qui est cette personne ?
Soudain un nouveau craquement retentit, elles regardèrent le plafond et virent de nouveau un message
« Vous n'êtes pas ce que vous croyez être, vous n'êtes pas des filles normales comme vous le pensez, vous pouvez faire des choses que nul ne peut imaginer, vous pouvez la tuer, vous pouvez nous délivrer, aidez-nous s'il vous plait. »
-On ne comprend pas ! Que voulez-vous insinuer par « vous n'êtes pas des filles normales » ?
Elles gardèrent leurs têtes levées attendant d'avoir une réponse mais leurs attentes furent sans résultat.
Elles se regardèrent pendant quelques minutes ne sachant pas que dire. Soudain, une idée derrière la tête, Marion brisa le silence et dit :
-Où est le journal du petit Meunier ? Où l'a-t-on laissé ?
-Dans sa chambre pourquoi ? interrogea Chloé.
-Allons vite le chercher, il doit sûrement y avoir quelque chose qui pourra nous aider là-dessus.
Elles s'empressèrent d'aller dans sa chambre. Voyant le journal sur le lit, Marion s'empressa de s'en emparer et commença à le feuilleter.
-Alors tu vois quelque chose ? murmura Chloé
-Non, enfin je ne sais pas je le feuillette sans vraiment voir le contenu des feuilles, c'est qu'il fait beaucoup trop noir ici.
-Allons dans le salon ou dans la chambre où nous étions ; la lumière de la lune t'aidera à lire.
Elles se dirigèrent vers la chambre mais le surprise était grande quand elles s'aperçurent que le porte de cette dernière est fermée, elles essayèrent de l'ouvrir mais sans sucées.
-Est-ce que tu as entendu un bruit de claquement de porte quand on était à l'étage ?
-Non pas du tout, cette maison me fout vraiment les jetons.
Subitement elles entendirent de la chambre la voix d'un petit garçon murmurer « Elle le sait, elle sait qui vous êtes, elle a peur de vous, elle vous tuera, vous devez apprendre à contrôler vos pouvoirs avant qu'il ne soit trop tard.
-Quoi ? Mais quels pouvoirs ? répliqua Chloé intriguée.
N'ayant pas eu de réponse, elle voulut forcer la porte mais sans sucées
-Des pouvoirs, il a bien dit qu'on avait des pouvoirs ? Mais où se cachait ce garçon lorsque nous étions dans la chambre ? Qui est-t-il ? Qui est cette fille qui chantait et semblait nous connaitre ? Et surtout de quels pouvoirs parle-t-il ? s'entêta-t-elle de répliqua nerveusement.
-Beaucoup de questions sans réponse, dit Marion tristement, mais ne lâchons pas, il doit bien y avoir une explication à tout ceci, on va commencer par bien lire le journal du petit et on comprendra peut être ce qui se passe.
Et elle commença à lire :
« Ma copine Sarra vient encore la nuit pour jouer avec moi, j'en suis très content, j'espère qu'on sera amis à jamais »
-on dirait qu'il y a des pages déchirées là, dit Chloé
-Oui, c'est bizarre. Chuchota Marion.
Et elle reprit la lecture : « elle me fait peur »
-De qui penses-tu qu'il parle ?
-De sarra.
-Mais il disait être content de l'avoir comme amie.
-Je pense que cette Sarra n'est pas humaine, une petite fille ne viendrait sûrement pas au beau milieu de la nuit chez des gens pour jouer.
-Ou peut être que c'était son amie imaginaire, tu sais, petits, on en a tous eu !
-Non je ne le pense pas.
-Eh mais regarde ici s'écria Chloé, c'est bien nos noms qui sont écrits là dans cette phrase !
-où ça ?
-là regarde il y a écrit « elle me parle toujours de ses deux copines Chloé Bernard et Marion Château
Elles finissaient alors de lire la phrase et c'est là que l'impensable se montre...
VOUS LISEZ
Hantée
TerrorNotre histoire débute là où on croit qu'elle est finit, là où on échappe à une mort qu'on croyait pourtant très proche. Là où on rencontre ces esprits qu'on croyait inexistants, ces esprits maléfiques qui nous hantent une nuit, deux, ou toute une vi...