Chapitre 18 - Stop

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1 mois après mon anniversaire, Évry est partie dans le sud rendre visite à sa famille. Tout se passait vraiment pour le mieux, on s'appelait tout les soirs avant de dormir, elle me racontait ce qu'elle avait fait pendant la journée et je lui disait à quel point elle me manquait. Au bout de 2 semaines, son manque se faisait de plus en plus ressentir et je me sentais vraiment seule, j'avais réellement besoin d'elle à mes côtés. Mais ce que je redoutais le plus arriva. Un matin je me suis réveillée, ayant l'habitude d'avoir un message mignon de ma chère et tendre, je saisi mon téléphone portable et consulte mes messages. J'avais bien un message d'elle, mais ce n'était pas le genre de message que je voulais recevoir.


De: Mon amour

Kate, il faut vraiment que je te dise quelque chose d'important. Mais je t'en supplie ne m'en veux pas. Il va falloir qu'on mette un terme à notre histoire. Je ne peux pas continuer comme ça. Je sais c'est lâche mais je ne peux pas vivre dans le doute, ni même dans la peur que tu m'échappe. C'est pour cela que je préfère m'échapper plutôt que l'inverse. Tu vas certainement me haïr après ça, mais j'ai pas vraiment le choix. Puis tu m'oublieras, tout le monde réussi à oublier. De toute manière je ne remonte pas sur Paris, du moins pas dans l'immédiat, je vais rester dans le sud encore quelques mois. Je suis désolée. Prends soin de toi. Évry.


Je suis restée bouche bée, je n'arrivais pas à croire ce que je venais de lire. Je ne savais même pas ce que je ressentais à l'instant même. Était-ce de la haine? Était-ce de la tristesse? Je n'en savais rien, j'étais juste, anéanti. La fille que j'aimais plus que tout au monde venait de m'annoncer qu'elle me quittait. Certainement pour une autre en plus. Elle n'a même pas prit la peine de me donner une raison valable. Si je devais essayer de décrire ce que je ressentais, je dirais que j'avais l'impression qu'on m'ait donné un coup de poing si fort en pleine poitrine que ma respiration s'était coupée et que mon cœur avait cessé de battre. La sensation d'avoir perdu la seule raison pour laquelle je me levais le matin avec le sourire aux lèvres, la sensation d'avoir cru en quelque chose qui était depuis le début, voué à l'échec. Et si ça se trouve, c'était moi le problème, c'était moi qui n'étais pas assez bien pour elle. La seule et unique fille que j'avais aimé de tout mon cœur et de toute mon âme m'avait échappé, et je m'en voudrait certainement toute ma vie.

L'envoutante inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant