Le jour où tu es entré dans ma vie

Chapitre 1

(Voix féminine) Hôtel de Ville

La voix sort des interphones du métro, les portes s'ouvrent et comme chaque jour je me jette dans le flot de personne qui se croise dans la station, plusieurs personnes me bousculent sans s'excuser mais j'ai l'habitude.
Une fois les portes de la station passées, je prends la direction de mon lycée, je dois marcher une dizaines de minutes pour le rejoindre.
Je vais d'ailleurs en profiter pour me présenter un peu, moi c'est Julien, j'ai 20 ans et je suis en 1ère année de BTS Banque, niveau physique les filles me disent souvent que je ressemble à Logan Lerman, un acteur américain, mais moi je ne me trouve pas vraiment de point commun avec lui, je mesure 1m70 pour 55Kg.

Arrivé devant l'école, je vais à la rencontre de mes amis qui sont déjà là.

Moi : Salut les amis ça va ?
Justine & Nicolas : Ça va et toi ?

Justine est dans ma classe, elle mesure environ 1m80 pour 55Kg, Justine est une jolie jeune fille de 20 ans, elle est très intelligente, toujours souriantes et de bonne humeur. Quant à Nicolas c'est mon meilleur ami, on se connait depuis le BAC, et malgré que l'on ait choisie une orientation différente lui étant en BTS Professions Immobilières et moi en BTS Banque nous continuons de nous voir très souvent. Nicolas est un vrai beau gosse et il est très sportif, il fait du football en club depuis 8 ans.

Moi : Je vais bien, les vacances étaient un peu courtes comme d'habitude et puis fatigantes forcément les fêtes de fin d'année ne sont jamais reposantes.
Nicolas : Grave j'étais crevé le lendemain de notre soirée de la nouvelle année, en même temps l'alcool n'a pas aidé dit-il en éclatant de rire.
Justine : Fait comme moi Nico, ne boit pas
Nicolas : Sans alcool, la fête est moins folle surtout à la nouvelle année
Moi : Oui bien sûr, et après c'est moi qui a dû te porter jusqu'à chez toi tellement tu étais bourré.
Nicolas : Ah bon, je m'en souviens même pas
Moi : Normal tu ne pouvais plus tenir debout

Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii​iiiiiiiing

Justine : Ah, c'est partie pour les premiers cours de l'année lance-t-elle toute contente.
Moi : Oui, bah il y-a pas de quoi être content
Justine : Ahlala ça commence bien, déjà la flemme d'aller en cours le 1er jour ?
Nicolas : En même temps vous avez des bons profs vous, nous ils sont nuls
Justine : Ah aller courage mon p'tit Nico lui dit-elle au moment de se séparer en haut de l'escalier

Alors que Justine et moi nous nous dirigions vers notre salle de cours, je la repris sur ces dernières paroles

Moi : Dis-moi Justine, c'est nouveau le « mon p'tit Nico » ?
Justine (rougissant) : Bah non, enfin oui, heu non, ah et puis zut pourquoi tu me demande ça ?
Moi : Oulaaa du calme, c'était juste pour savoir lui dis-je en éclatant de rire, vous feriez un beau couple tous les deux, et puis je serais heureux que mon meilleur ami sorte avec une belle fille comme toi
Justine : Heu merci pour le compliment, mais au lieu d'essayer de me caser, essaye de te trouver une copine répliqua-t-elle rigolant à son tour.
Moi : Mouai, ne change pas de sujet
Justine : Je ne change pas de sujet, tu n'as trouvé personne aux soirées de fin d'année que tu as faites
Moi : Non (si elle savait que les filles ne m'intéressent pas du tout)
Justine : Il va falloir t'en trouver une, d'ailleurs je ne t'ai jamais vu avec une fille, depuis quand tu es célibataire ?

Eh me voilà dans une belle merde, comment je vais pouvoir m'en sortir, je ne vais quand même pas lui dire que je suis gay, je ne me sens pas encore prêt pour ça et puis même Nico qui est mon meilleur ami n'est pas au courant, ça m'apprendra à me mêler de la vie privée des autres
? : Bonjour à toutes et tous, entrez et installez-vous
C'est Mr Galtier le prof de français qui nous a ouvert la porte, il vient de remonter dans mon estime celui-là, ça m'évitera de devoir mentir a Justine qui vint comme d'habitude vient s'asseoir avec moi dans le fond de la classe, et apparemment elle avait oublié sa question, tant mieux pour moi

Le cour commence, comme d'habitude c'est ennuyeux, et ce n'est jamais facile de résister à la fatigue et de ne pas s'endormir en plein cour, heureusement au bout de deux heures la sonnerie retentit et tout le monde remballe ses affaires et quitte la salle pour aller au cour suivant.

Comme souvent, Justine et moi nous sommes arrivés les premiers devant la salle, en fait nous nous dépêchons toujours pour avoir les places du fond, mais cette fois ci, quelqu'un était déjà assis au fond de la salle, quelqu'un que je n'ai jamais vu auparavant...