Le jour où tu es entré dans ma vie

Chapitre 34

POINT DE VUE MATHIEU

Le jour de son retour parmi nous, Julien ne faisait que se réveiller puis se rendormir à nouveau.
Elliot et Yohan sont arrivés dans l'après-midi, dès qu'ils ont vu Julien ils lui ont sauté dessus

Elliot : Jujuuu !!!
Julien : Salut microbe dit-il faiblement
Yohan : Ah nan, ça c'est le surnom de Mathieu dit-il à Julien en me regardant
Moi : Toi tu vas regretter d'avoir dit ça lui dis-je en rigolant
Elliot : Je suis content que tu sois enfin réveillé, j'ai eu peur
Julien : Désolé
Elliot : Je...je...je t'aime Juju dit-il en rougissant

Julien laissa couler quelques larmes sans rien dire

Nous avons discutés quelques minutes puis il s'est une nouvelle fois endormit, ce fût ensuite Justine et Nicolas qui entrèrent main dans la main. A leurs arrivées, Julien était réveillé, ils étaient heureux de le voir en meilleure santé

Justine : Mon juju comment tu vas ?
Julien : Un peu mieux merci et vous ?
Justine : Oh oui ça va très bien dit-elle en souriant à Nicolas
Moi : Aller ça suffit, tu ne dois pas parler a dit le docteur

Justine et Nicolas restèrent quelques minutes et quittèrent l'hôpital pour laisser Julien se reposer, puis vers 18h ce fût mes parents et nos frères qui rentrèrent à la maison.

Mère : J'imagine que tu ne rentre pas à la maison avec nous Mathieu
Moi : Non, je reste ici avec Julien, je reste jusqu'au bout dis-je à ma mère en prenant la main de Julien et en le regardant dans les yeux.

Ils quittèrent tous la chambre, il ne reste plus que moi et mon chéri

Julien : Enfin seul
Moi : Oui, mais il faut que tu te repose
Julien : Pfff suce-moi dit-il en rigolant
Moi : Nan mais ça va pas bien toi, repose toi.
Julien : Ça fait des jours qu'on a rien fait
Moi : Tu peux attendre encore un peu alors, quand tu sortiras je te promets de bien m'occuper de toi mon ange lui dis-je en l'embrassant.
Julien : Super, j'ai hâte, en attendant tu peux peut-être venir t'allonger à côté de moi ?

J'enlève alors mes chaussures et m'installe sur le lit, serré contre Julien, je passe un bras derrière sa tête et il pose la sienne dans le creux de mon cou

Moi : Excuse-moi mon amour, je suis désolé de t'avoir pris la tête quand tu voulais aller au ciné avec moi
Julien : Moi aussi je suis désolé, tu as raison aussi, c'est bien de passer un peu de temps avec les amis, j'ai plus envie de me prendre la tête comme ça avec toi, je t'aime
Moi : Je t'aime aussi lui dis-je avant de l'embrasser, j'ai eu tellement peur de te perdre, j'ose même pas imaginer ce que je ferais sans toi à mes côtés
Julien : Tais-toi et embrasse-moi encore

Nous avons passé la soirée l'un contre l'autre et après avoir mangé la nourriture infecte de l'hôpital, nous avons regardé la télé.

Julien : Mon cœur, tu...tu peux m'expliquer ce qui s'est passé à la banque
Moi : Une prochaine fois, il faut que tu te repose
Julien : Nan j'ai besoin de savoir comment j'ai étais blessé me dit-il en pleurant, je me souviens vaguement de ce qui s'est passé avant mais après il y-a un trou.
Moi : Ok, ce que je vais te dire, je l'ai appris quand tu étais inconscient, apparemment des policiers sont arrivés à la banque, mais c'était un peu trop tard, on t'avait déjà tiré dessus et le gars voulait en finir avec toi.

Un des policiers lui a tiré dessus juste avant, je sais qu'il a était transporté aux urgences, je ne sais pas dans quel état, je regrette juste qu'il ne soit pas mort.

Maintenant il est en détention provisoire en attendant son procès, je sais aussi que son complice, parce qu'apparemment ils étaient deux a été arrêté immédiatement mais je ne sais pas de qui il s'agit ni pourquoi ils ont fait ça.
Julien : C'est...c'est les gars de ton ancien lycée
Moi : QUOI !!!!
Julien : Ils voulaient s'attaquer à moi pour t'atteindre encore une fois, ils n'y sont pas parvenus à Bordeaux, alors ils ont recommencés ici, d'abord dans le parc lorsqu'ils t'ont agressé, puis un jour ils ont donné une lettre à mon frère pendant son entraînement de foot, c'était la photo de toi et de...de...de ton ex.

A l'époque ils pensaient que je ne savais pas que tu es gay et en nous suivant les jours d'après, ils ont vu que nous étions en couple, alors ils ont eu l'idée de s'en prendre à moi en espérant te faire souffrir, ils voulaient clairement m'abattre pour te pousser au suicide.
Moi : Putain les enfoirés, je regrette qu'ils ne soient pas morts ces connards.

Julien commence à pleurer et se rapproche un peu plus de moi

Julien : J'ai...j'ai eu tellement peur de mourir, j'avais peur de ce que tu allez faire.
Moi : Je suis là, on est là, c'est terminé, ces connards vont payer, maintenant je veux que tu arrêtes de penser à ça et que tu te reposes, je vais m'occuper d'eux.

Julien : Arrête, ne fais rien qui pourrait t'attirer des ennuis.

Moi : T'inquiète

Julien : Nan je suis sérieux bébé, je ne veux pas qu'on soit de nouveau séparés. Promet-moi que tu ne feras pas de conneries.

Moi : Ok, c'est bon, j'te le promets

Il repose sa tête sur mon torse et s'endort, quant à moi je suis énervé d'apprendre que c'est à cause des gars de mon ancien lycée que j'ai failli perdre mon petit ami, est-ce que je vais pouvoir être heureux un jour, est-ce que je vais enfin pouvoir commencer une nouvelle vie et oublier tout ce qui s'est passé à Bordeaux.

Julien reste à l'hôpital 2 semaines de plus, du vendredi un médecin passe nous voir pour nous dire que Julien pouvait rentrer à la maison mais qu'il devait continuer à se reposer, Julien pouvait sortir en fin de matinée mais pour le moment on devait attendre d'avoir les papiers de sortie.

Vers 10h, quelqu'un entre dans la chambre, Julien et moi on reste sur le cul, oui c'est la bonne expression, sa mère est là devant nous, elle reste sur le pas de la porte et regarde Julien. Après quelques secondes à s'observer, elle entre et va se poster au bout du lit mais reste debout...