Chapitre 37

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Mathieu recrache ses céréales et regarde sa mère comme si c'est une folle

Mathieu : Nan c'est pas possible, une cinglée va représenter des tarés, eh bien les pauvres garçons, ils vont prendre cher dit-il en rigolant

Je me met à pleurer et Mathieu se penche sur moi et me prend dans ses bras

Mathieu : Pourquoi tu pleure mon amour
Moi : Je...je...je veux pas la voir
Mathieu : T'inquiète pas, je t'ai fait une promesse et je vais la tenir, je serais là avec toi ce jour-là mon bébé

Il dépose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse, mais pas un simple bisou, il m'embrasse longuement et tendrement puis au bout de quelques secondes qui m'a donné l'impression de durer plusieurs minutes il quitte mes lèvres.

Moi : Waaaah, embrasse-moi comme ça plus souvent
Véronique : Oui ben ailleurs que dans la cuisine, vous êtes mignon tous les deux mais il y-a d'autres endroits si vous voulez faire l'amour
Mathieu : On a pas fait l'amour on s'est juste embrassé
Véronique : Oui ben encore un peu et tu aurais allongé Julien sur la table dit-elle en rigolant alors que Mathieu rougissait.


La semaine passe très vite, Mathieu lui est retourné en stage, il a manqué plus d'un mois en étant resté à mon chevet, mais il doit faire les deux derniers mois s'il veut passer en deuxième année, quant à moi je suis encore en arrêt et soit je regarde la télévision, soit je vais sur internet.
Puis le vendredi arrive très vite, c'est étrange comme les événements que l'on aimerait éviter arrivent vite

Le vendredi matin, nous nous somme levés très tôt pour aller au tribunal, l'audience étant fixée à 9h30.

Après avoir pris notre petit déjeuner, nous sommes allés nous laver, sous la douche Mathieu voulait me caresser, mais je repousse ses mains

Moi : Non, désolé Mat' mais je suis pas d'humeur pour ça
Mathieu : Oh excuse-moi, je voulais juste te faire penser à autre chose
Moi : C'est gentil, mais je vois pas comment c'est possible
Mathieu : Oui tu as raison

Nous avons tous quitté la maison vers 8h45, Elliot et Yohan étaient là également, arrivés là-bas, nous avons attendu dans le couloir devant la salle d'audience quand elle est arrivée.

Mère : Bonjour mes chéris dit-elle souriante
Moi : Bonjour conasse

Elle fit comme si elle n'avait pas entendu ce que je venais de lui dire et s'approche d'Elliot pour lui faire une bise mais celui-ci lui crache à la figure et elle recule.

Mère : Ce n'est pas une façon de dire bonjour à sa mère, depuis que tu habite chez ces gens tu as beaucoup changé Elliot
Elliot : Tu n'es plus ma mère et ces gens comme tu dis, m'ont apportés en quelques mois plus que toi en plusieurs années
Mère : Tu sais très bien que je t'aime mon chaton
Moi : Laisse-nous tranquille
Elle attrape alors le bras d'Elliot mais Yohan est plus rapide que moi et attrape ma mère par sa veste
Yohan : Tu le touche encore et je te déchire la gueule pouffiasse

Ma mère s'éloigne de nous et va voir ses clients assis plus loin et qui attendaient eux aussi l'ouverture de la salle.

Quant à nous, nous sommes rejoint pas notre avocate, ou plutôt celle des parents de Mathieu qui nous questionne sur l'altercation qui vient d'avoir lieu avec ma mère, nous lui expliquons la situation. A la fin de l'histoire, elle se contente de dire « parfait », je n'ai sans doute pas compris ou elle voulait en venir mais c'est pas grave.

Vers 9h30, les portes s'ouvrent et nous sommes tous entrés, ma mère est allé s'installer tout devant avec les accusés quant à nous, nous étions installés au même niveau qu'elle, mais à gauche de l'allée alors que ma mère était à droite.
L'audience commence et notre avocate se lève déjà

Votre honneur, je demande une suspension d'audience et un changement d'avocat.

Vous ne souhaitez plus représenter ces jeunes hommes ?

Le jour où tu es entré dans ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant