Chapitre 6

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Je suis d'une sérénité absolument incroyable. Jamais je ne me suis sentis aussi apaisée. C'est étrange cette plénitude soudaine, la veille j'étais dans tous mes états en si peu de temps. Il a fallu seulement une question de la part de Jared, pour que je sois dans un rage incontrôlable. Je me souviens m'être enfuis dans les bois, puis avoir fais la rencontre avec le père d'Edward ; plus tard les souvenirs sont un peu plus flous, je ne comptais plus le temps passé dans les bois à arpenter des chemins invisibles et inconnus, je me souviens ne plus avoir eu de force surtout. Et il me semble m'être laissée tomber, à force de luter mon corps ne réagissait plus vraiment. Et me voilà maintenant ici, sereine dans... Où suis-je ? Je ne reconnais rien, les murs sont clairs, la lumière est trop intense, et je n'entends aucuns bruits environnants. Cette sérénité jamais connue, ne serait-elle pas justement car je ne suis plus ? Non, cela me paraît trop absurde. Comment pourrais-je penser ? Me remémorer les moments passés dans les bois ? Comment pourrais-je savoir que la lumière est trop intense pour mes yeux ? Je délire sûrement, il est impossible que mon âme ai déserté mon corps. Non. Je ne peux.

 Très étrangement, suite à cette réflexion, cette plénitude disparaît. Peu à peu, chassée par des douleurs vives dans la main droite. Ces douleurs sont semblables à des brûlures, comme si une flamme s'embrase dans ma main, se prolongeant au fur et à mesure sur mon corps. Et c'est à cet instant précis, où je me souviens pour quelle raison je souffre. La veille, avant de déserter la maison d'Emily, j'ai brisé un verre dans ma main. Cela paraît improbable, moi-même je n'ai pas compris comment cela ai pus se produire mais... Un douleur bien plus dure, bien plus vive que celle de ma main sommeille à l'intérieur. Elle a surgit de moi de cette manière, à force d'être refoulée et ignorée de toutes mes forces... 

Entre deux songes, deux souvenirs, deux douleurs, je perçois des sons. Des murmures plus précisément, incompréhensible, avec l'affreuse impression d'être trop loin pour les comprendre, mais pourtant je suis persuadée d'être à leurs porté. Je me concentre afin de comprendre ce qui se dit, et tente d'analyser ce qui se trame.


(Les personnages sont indiqués, mais Kayla ne sait pas de qui il s'agit)


"Retourne dans ton territoire ! Tu n'as rien à faire ici ! Dit l'un d'un ton menaçant. (Jacob)

- Laisse ! Ça ne fait rien... Rétorque un autre. (Sam)

- Où est-elle ? Demande encore un autre, semblant sur les nerfs. (Edward)

- Elle ? Mais de qui parles-tu ? (Sam)

- Tu sais Sam ! (Edward)

- Elle n'est pas ici. (Jacob)

- Je suis capable de la sentir à des kilomètres, alors je sais qu'elle est ici. D'ailleurs, commence-t-il narquoisement, son sang frais... il ne peut finir.  (Edward)

- Elle n'est pas ici ! Insiste l'autre sur la défensive, prenant un ton supérieur et dangereux. (Sam)

- Son sang frais, reprit-il, il coule à flots dans ses veines, réchauffant son corps, parfumant sa peau... Renifle-il comme si un festin lui était présenté. (Edward)

- Ne penses pas un seule seconde à l'approcher ! C'est bien plus proche que ces paroles retentissent avec une haine prenante. (Paul) Des pas se font entendre, ceux-ci ont d'être ceux de quelqu'un montant un escalier. Rapidement. Puis d'autres, et enfin je sens un présence dans la pièce froide et tant éclairée où je me trouve.

- Serais-ce ta protégée ? " Le questionne-il. (Edward) 

C'est enfin que je parviens à ouvrir les yeux en passant bien du temps à prendre sur moi. La douleur d'une lumière aveuglante me transperce les yeux, mais l'envie de savoir ce qui se déroule autour de moi est gagnante. Ainsi, je réussis difficilement à voir les personnes présentes. Parmi elles, il me semble apercevoir Sam non loin de Paul tremblant devant Edward, puis Jacob qui arrive en haut de l'escalier. Au départ, rien ne m'étonne, mais lorsque je suis capable de comprendre parfaitement, c'est la présence d'Edward ce vampire qui me surprend. Je ne réagis pas, pourvus que mon réveil passe inaperçu quelques secondes encore.

Deux Mondes, Deux Vies.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant