Vampire & Chasseuse.

Chapitre 6, Partie 2: "Bonjour Elijah, Au revoir Elijah!"

Le nouveau venu rentre dans la pension Salvatore, attendu de tous, sans que ceci sache que leur ami n'est autre que Niklaus Mikaelson lui même.
Le machiavélique génie du mal et de la torture a eu la brillante idée de prendre possession du corps d'Alaric: en effet, qui suspecterai le taciturne et gentil professeur d'histoire d'être leur pire ennemi? Personne.

Damon explique comment il a l'intention de tuer le terrible et grand méchant loup, surnom que celui-ci a trouvé et qui qualifie à la perfection Klaus.
Il prévoie de le coincer dans une salle de classe et que Bonnie utilise ses pouvoirs pour le tuer. Klaus rit intérieurement de l'intelligence de son plan.

-Désolée de vous faire faux bon, mais je ne peux pas laisser Rachel comme cela, dit Rose.

-Parce que tu sais où elle est partie peut-être? Lui demande Damon.

-Je lui est donné les adresses, s'exclame alors Abby.

-Comment...comment ça tu lui a donné les adresses? Bégaye Damon.

-Je lui est donné toutes, je dis bien toutes, les adresses susceptibles de loger Klaus, ou dans le cas de Rachel, Elijah.

-Mais... Comment tu as eu ces informations? Beugle-t-il.

-J'ai cherché toutes les maisons ou résidences situées un peu à l'écart de la ville et étant habité depuis peu.

-Mais....Abby?

-Oui?

-Tu as toujours ta liste, rassure-moi? L'implore Damon.

-Non.

-Abby....

Après avoir maintes fois sermonnné Abby,
Rose et Damon sont alors partis à la recherche de Rachel, alors qu'Alaric, ou plutôt Klaus, a mystérieusement disparue. En effet, il s'est rendu chez lui, là où son
frère vampire Originel, Elijah (car oui, ils sont frères) l'attendait bien sagement.

PDV de Rachel:

Il est exactement 19h 38. Il m'a fallut 2h. Deux longues heures pour me rendre à toutes les adresses où Abby a pût émettre la possibilité qu'Elijah y habiterai. Ou presque. Il m'en reste une seule, et il y a intérêt à ce que je trouve ce maudit Elijah, car je serais capable de tuer le premier venu dans le cas contraire.
Je gare ma voiture devant une gigantesque résidence blanche dont l'état est impeccable, ma main toujours serrée sur le pieu que j'ai ramassé sur la table du salon de la pension Salvatore. Car oui, j'ai bien l'intention de tuer Elijah. Je vengerai Trevor quoi qu'il en coûte.

Je toque à la porte. Presque instantanément, un jeune homme (enfin, plus vieux que moi, tout de même) vient m'ouvrir, le sourire aux lèvres.

-Bonj....commence-t-il.

-Où est Elijah?

Il jette un coup d'œil à ma main, ou plutôt, à ce qui se trouve dans ma main.

-Allez-y.

Je m'étonne qu'il n'est pas tenté de me dissuader, ou qu'il ne m'est pas demandé de partir.

-Merci.

-Attendez ici. Il ne devrai pas tarder.

-D'accord.

Je m'assoie sur le canapé, et je repense à la discussion que j'ai eu plus tôt dans la journée:

Flash Back:

Abby m'avait entraîné dans sa chambre à coucher.

-Que ce passe-t-il?

-Tiens, m'avait-elle dit, en me tendant un papier froissé.

-Qu'est ce que c'est? Lui avais-je demandé.

-Une liste. Tu y trouveras toutes les adresses où il est possible qu'Elijah habite.

-Mer...Merci. Merci du fond du cœur Abby.

-Ne me dit pas merci! On s'entraide entre nana, tu me remercieras quand tu te seras venger!

-Je te le revaudrai, je te le promet.

Fin du flash Back.

-Madame?

Une voix me coupe dans mes pensées.

-Oui?

-Monsieur Elijah.

Soit Elijah est suicidaire pour avoir accepter de me rencontrer, soit il n'a aucune idée de mon identité et de mes intentions.

Je le vois enfin. Le même visage carré et strict. Les même traits. La même expression de surprise en me voyant. Le même teint livide et la même démarche droite, comme si rien ne pourrait le faire dévier de sa trajectoire.

Un homme se tient derrière lui, le même teint et les même manières trahissant une éducation strict et implacable:
Yeux gris clairs, cheveux blonds cendrés qui rebiquent légèrement, formant de jolies boucles, lèvres roses tendues en un sourire, où si mêle la surprise et le plaisir.

-Bonjour Elijah, au revoir Elijah, lui dis-je.

Je me jette sur lui. Il m'attrape et me pousse contre le mur. La violence du choc me coupe le souffle et je reste quelques instants muette et immobile. Je me relève péniblement et m'élance à nouveau sur lui.

-Pourquoi? Pourquoi l'avez-vous tué?! Trevor n'était pas méchant! Il n'était pas un menteur! Il n'était pourtant pas un traître, comme vous l'avez affirmé! Il était doux et gentil! Il était mon ami, mon frère. Je le chérissais, et je le chéris encore plus que tout. Il m'a protégé, aimé; il m'a apporté ce qu'aucun autre ne m'avais jamais donné: de la joie et de la tendresse. Il m'a donné de l'amour. Nous étions une famille, Trevor, Rose et moi, mais vous nous avez brisé, Elijah!

Je tremble. Je cesse de le combattre et je recule contre le mur. Les larmes qui roulent sur mes joues me brûlent la peau. Je me sens minuscule, faible et insignifiante. Je veux juste me réveiller de ce cauchemars. Je veux que Trevor et Rose me bercent, me rassurent, me chantent des chansons comme lorsque je n'étais qu'une enfant. Je veux pouvoir m'endormir dans les bras de ceux que j'aime. Pouvoir plonger dans les bras de Morphée sans craindre que mes rêves soient habités par des monstres et des morts. Que mon sommeil soit sans rêve, simple, sans joie ni pleurs.

Je tombe à genoux. Le pieu glisse de ma main et s'écrase au sol dans un bruit sourd. Mes sanglots sont les seuls à interrompre le silence qui règne. Les deux hommes me fixent. Je sens leur regard posés sur moi.
Je lève la tête, et les yeux remplies de larmes, je leur dis:

-Pourquoi...?

Je me sens si faible et ça ne me plaît pas. Ce n'est même plus au niveau de la supériorité ou de mon égaux dont je parle: je me sens mal.
Mon teint est livide, mes yeux cernés par la fatigue et l'épuisement. Mes bras et mes jambes sont assaillés de fourmillement désagréables.

Je m'affale sur le sol, le corps inerte. Je me laisse bercer par la mélodie des battements de mon cœur. Ma dernière vision du monde qui m'entoure, c'est deux paires de mocassins noires qui se rapproche de moi.
Avant que ma tristesse m'accompagne dans le néant du sommeil...