Chapitre 9

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(Lisa à 14 ans en multimédia 😊)

PDV Alex


Ça fait maintenant plus d'un quart d'heure que je chercher Carla. Ce n'est pas ma première fête sachant que mes parents ont des choses plus importantes à faire que de s'occuper de leur fils unique. Du coup, je profite de cette liberté accordée. Mais pour Carla, cette petite chose fragile, c'est la toute premiere fois. Ses parents la surprotège. Ce qui la saoule plus que tout. Si seulement elle savait la chance qu'elle avait... Je dois avouer que ne l'a trouvé me fait un peur. Elle n'est pas dans son élément, je le sais. D'autant plus que Max l'aime bien... Bien plus que bien... En fait, il est totalement fou d'elle. Je sais pourquoi il l'a invité et surtout, je sais pourquoi il l'a laissé passer alors qu'il a foutu une fille dehors parce qu'elle n'avait pas son pass. Ce gars est un Salop. Et le fait de la savoir peut être avec lui suffit me foutre la nausée.

Heureusement, j'aperçois Max danser collé serré avec une jeune demoiselle brune. Il perd pas de temps le mec. À 14 ans, je doute qu'il soit encore puceau. Mais bon, tant qu'il entraîne pas Carla dans son "jeu", j'en ai rien à faire.

Une main vient agripper mon épaule. Je me retourne brusquement et vois une tignasse châtain pile devant moi. À la hauteur où m'arrive cette tête, je devine sans peine qu'il s'agit de la Petite Lisa. J'apprécie cette fille même si je la trouve assez idiote pour son âge. Elle devrait commencer à devenir mature sinon, elle se sentira très mal pour le lycée. Enfin, ce n'est que mon avis.

Lisa: Salut Beau Goss.

Moi: Salut Petite Gosse.

Elle rigole franchement. Bizarrement, j'aime bien ce rire. Un rire franc dont elle est la seule a le secret.

Lisa: Ça fait une plombe que je chercher Carla mais je la trouve pas... Tu l'aurais pas vu? Il faudrait que je lui parle.

Moi: Non. J'étais en train de la chercher aussi. Tu veux lui dire quoi?

Lisa: Ah ça, c'est un secret. Je cherche en bas et tu cherche en haut?

Moi: Ok...

Elle me saoule cette fille. Je souffle pendant qu'elle me fait un clin d'œil. Elle a toujours été charmeuse et, quelque fois, ça marche avec moi. Même si je ne suis pas du tout attiré par elle.

Je me dirige vers l'escalier quand un gars me bouscule. Je m'aggripe à la rampe de l'escalier et jure.

Moi: Salop.

Le gars se retourne et me fait un doigt d'honneur. Quel culot! Je bous intérieurement. Je déteste me faire marcher sur les pieds mais je suis assez mature pour savoir que la meilleure vengeance est l'ignorance.

Je monte l'escalier deux par deux, manquant de tomber plusieurs fois. J'arrive devant un long couloir. Je compte. Cinq portes s'ouvrent à moi. Je me dirige vers la première et l'ouvre. Personne. Je me pose devant la deuxième que j'ouvre avec un mouvement de recule. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne la sens pas celle là... Je finis par l'ouvrir et le spectacle qui se déroule devant mes yeux me donne envie de vomir; Max est sous les couvertures et semble... Coucher. Je referme la porte d'un coup sec, puis me cale contre celle ci. J'avais bien dit qu'il n'était plus vierge. Un rictus se dessine malgré moi sur mon visage. Je me décolle de la porte et me dirige vers la troisième. Je l'ouvre sans réfléchir et m'arrête brusquement. Carla est devant moi, à quelques centimètres du gars qui m'a bousculé devant les escaliers.

Carla semble... Apeurée ou en colère... Oui. C'est de la rage que je vois dans son regard. Lorsqu'elle pose ses yeux sur moi, elle se recul et manque de tomber dans la baignoire. Avant même que je n'ai le temps de crier, le gars l'a rattrapé et l'a collé à son torse. Là, s'en est trop!

PDV Carla

Je ne suis qu'à quelques millimètres de son torse. Je lève la tête et plonge dans ses yeux. Je l'analyse. Ils sont bleus, si bleus. Mon estomac se retourne. Cette proximité me donne en vie de vomir. Puis, je me rappelle d'Alex. Mince! Je le repousse tellement fort qu'il se cogne violemment contre le meuble à pharmacie. Quant à Alex, il me regarde, fou de rage, avant de claquer la porte et de partir.

Moi: Alex non! C'est...!

Nathan: Hahaha! Trop tard ma mignonne, il est parti.

Je lui lance un regard noir. Il me regarde de haut en bas en se mordant la lèvre. Il me gave, ce gars! Il lance un regard à Carissa qui sort précipitamment de la pièce. Il la mate. Ou plutôt, il mate le haut de ses cuisses si vous voyez ce que je veux dire... Puis, il tourne son regard vers moi. Qu'est-ce qu'il va me dire encore ?

Nathan: Carla.

Je ne lui réponds même pas. Je ne veux pas parler à ce gars. Il me répugne. Je le hais. Il a tabassé mon père, purée!

Il s'approche lentement de moi. Si il s'approche à moins de 10 centimètres de moi, je le gifle.

Il doit être maintenant à moins d'un mètre de moi. Je ne sais pas comment réagir. Il me fait très peur. Mais, étonnamment, je n'hésiterai pas lui faire mal. Même si je ne pense pas lui faire plus mal que ça...

Nathan: J'espère que tu as compris.

Moi: Quoi?

Nathan: Tu. N'as. Pas. Intérêt. À dire à qui que se soir que tu m'as vu ce soir.

Moi: Ah parce que tu penses réellement que je vais me taire?!

Nathan: Dans ton intérêt et celui de ta famille, oui.

Moi: Désolée de te décevoir, mais la police sera au courant dès demain.

Il se précipite vers moi, me plaque contre le mur et, d'un geste ultra violent, met mes poignets au dessus de ma tête. Il les tient juste avec une seule main. Je me sens vulnérable. Il le sait. Ça ne se voit que par le sourire qu'il affiche maintenant.

Nathan: Je te jure que si tu ne ferme pas ta gueule, tu vivras un véritable cauchemar. J'ai le pouvoir de gâcher ta vie.

Moi: Je n'ai pas peur de toi.

Nathan: Oh si tu as peur de moi. Ça ne se voit que par ta respiration saccadée, tes yeux qui évitent les miens et... Tes mains sont moites.

Il caressa l'intérieur de ma paumé avec la main qui les tiens juste au dessus de ma tête.

J'ai vraiment envie de le frapper. Je lui balance un coup de genou dans ses bijoux de famille. Wouah! Il devait être vraiment puissant puisqu'il me lâche et tombe violemment sur ses genoux.

Je profite de ce moment de faiblesse de sa part pour prendre mes jambes à mon cou et sortir de cette maison.

Aime-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant