Chapitre 10

162 19 5
                                    


(Bill 14 ans en multimédia 😊)

PDV Nathan

Oh putain! C'est qu'elle m'a fait super mal cette chienne! Je met quelques secondes à me remettre sur pied. Ah putain, j'ai mal! Faut vite que je la retrouve avant qu'elle n'aille se plaindre chez les flics. Je sors rapidement de la salle de bain. J'aurais dû la laisser se péter le crâne contre la baignoire, ça m'aurait évité tout ce bordel. Je dévale l'escalier au moment je rencontre ce Alex. Celui qui est rentré dans la pièce alors que les choses allaient devenir excitantes. Je passe devant lui mais il me retient par le bras. Putain, il a la poigne forte. Je me retourne vers lui et lui lance mon regard le plus menaçant possible. Personne, je dis bien personne, ne me touche.

Moi: Lâche moi connard.

Alex: Elle est où?

Je ricane, balançant ma tête en arrière. Ahah quel con celui là... Si seulement il pouvait se la fermer.

Alex: Elle. Est. Où ?!

Nathan: Mec, on ne me parle pas comme ça.

Boum. Un pin dans la face. Je sens ma tête partir. Wouah c'est qu'il fait mal lui aussi. Je me remets en face de lui et lui fou, moi aussi, un coup de poing dans la gueule. Il tombe par terre et j'en profite pour me mettre à côté de lui, genoux au sol. Je lui prend la tête et l'explose trois ou quatre fois sur le sol.

Il relève la tête et me regarde. Il a l'air d'avoir le nez cassé et du sang coule de ses narines. Son arcade sourcilière droite est totalement explosée et sa lèvre supérieure est gonflée et saigne abondamment. Il fait peur à voir. Sa joue gauche est violette. Je m'approche doucement de lui pour lui chuchoter à l'oreille.

Nathan: T'as voulu jouer et t'as perdu. C'est comme ça avec moi.

Je me lève en lui lançant un clin d'oeil, alors qu'une fille aux cheveux châtains clairs s'agenouille devant lui.

Je sors de cette putain de baraque de détraqués. Il faut que je la trouve. Je regarde à droite puis à gauche. Je vais où? Elle va sûrement rentrer chez elle. Je monte sur ma bécane. Merde. Je me rappelle plus où elle habite. Je fais le tour du quartier, peut être qu'elle fait juste un tour. Et c'est la que je l'aperçois, assise sur un banc dans un de ces parcs résidentiels.

Je gare ma moto et m'approche d'elle doucement. Je passe juste derrière et lorsqu'elle se retourne et m'aperçois, elle souffle, se lève et commence à marcher. Ce qu'elle m'exaspère...

Je me met à la suivre quand elle me balance:

Carla: T'as que ça à faire?

Moi: Oui.

Elle semble jurer dans sa barbe pendant qu'elle continue à marcher. Elle met ses mains sur ses bras nus. Bah oui! On est en plein mois de novembre ! Quelle idée de sortir sans manteau alors qu'il fait -5°...

Je m'approche rapidement d'elle jusqu'à être juste à côté d'elle. Elle me jette un regard rapide et refixe la route devant nous.

Aime-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant