L'accident

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Je m'endors à ses côtés (il est quand même 3h du matin). Nous nous perdons toutes les deux dans nos pensées pas toujours belles et nous endormons, après bien sûr qu'une infirmière aie été avertie par Alicia, que j'ai avertie par texto, moi ne voulant pas m'en aller de Marie de peur de la retrouver ensuite encore plus blessée/morte/comateuse ou autre. Marie n'a pas l'air à rêver des licornes;elle n'arrête pas de se tourner et retourner (du peu qu'elle le peut avec ses blessures) et de grogner. Pour ma part, je rêve (ou cauchemarde au choix) de l'accident. Malgré le fait qu'au départ je ne m'en rappelais presque plus, maintenant c'est quand même assez clair. C'est arrivé comme suit.

Je démarre la voiture après avoir blaguée avec Marie. Je n'ai pas les capacités affaiblies, mais je suis un peu fatiguée. Nous parlons un peu durant le trajet de sujets peu importants, ne voulant pas parler de ce que nous allons faire. Pendant un instant, je crus apercevoir une lumière. C'est déjà trop tard. Les cousins gonflables grossissent. Marie revole un peu de tous les bords sur son siège, criant de douleur. Elle arrête enfin de bouger de tous les côtés, mais je ne l'entends plus parler. Elle est placée dans une position dangereuse, mais je ne peux pas lui venir en aide. Je ne peux pas bouger. L'auto en face de nous a le devant tout magané. J'entends des gens crier. Beaucoup de ses gens devaient veiller dans des bars quelconques il y a quelques minutes. Je m'évanouis avant que quelqu'un aie appelé les ambulanciers.

Parfois, les gens nous disent que ce n'est pas de notre faute, mais un geste de notre part aurait pu changer tout de ce qui est arrivé.

Vivre pour rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant