Chapitre 9

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Il l'embrassa, salua d'un signe de tête Alex, et se mit à parler très rapidement. La proportion de mots espagnols dans son langage montrait qu'il était trèèès énervé.

- « Cet espèce de culero ne veut pas te laisser sortir. Il dit que tu as foutue la mierda et que donc maintenant tu assume. Ce cabrón dit aussi que je n'ai aucune pruebas de la situacion puisque je n'étais pas là. Je ... »

Pour la première fois Brittany vit son oncle désemparé. Elle réfléchit un peu puis ...

- « Bah, tio, una noche en carcel ne me tuera pas. » puis elle lui murmura a l'oreille, « Arrange toi seulement pour que je sois avec lui. ». Ce garçon l'intriguais, il y avait quelque chose en lui qui ne collait pas avec son image d'abrutit.

Son oncle ne posa pas de question. Il retourna dans le bureau Il en ressortit, embrassa sa nièce, se retourna vers le policier : « Si il lui arrive quoi que se soit vous risquez d'avoir de sérieux ennuis. »

- « Serais ce des menaces, monsieur ? »

- « Parfaitement. Et je suis content que sa soit clair entre nous. » Son visage était dur. « Je ne plaisante pas. » Il embrassa de nouveau Brittany, salua Alex puis sortit.

- « Bon vous deux suivez moi. » Ils marchèrent un peu. Le policier leur montra une cellule crasseuse, sembla se raviser et continua de marcher. « Ici, » leur dit-il.

La cellule était plus grande que les autres, la peinture y était fraiche, et la petite salle semblait propre. Le petit lavabo en fer luisait sous la faible lumière des néons.

« Il n'y a qu'un lit. Débrouillez vous. » Il sortit.

- « Putain la vache, je ne sais pas ce que leur a dit ton oncle mais c'est géniale. D'habitude je passe ma nuit dans une cellule crasseuse, qui pue la pisse et le vomi avec pour seule compagnie les puces. Cette cellule là c'est la cellule des riches, genre la fifille rebelle de papa qui a joué les grosse dur et passe la nuit en prison dans une chambre propre sinon sa gueule avec le paternel.»

- « C'est pas ton cas ? lui demanda Britt, par ce que vu les voitures et les fringues que tu te payes ... »

Il la regarda étrangement, puis se mit à rire.

- « Alors de un je ne joue pas les gros dur JE SUIS un gros dur, dit-il avec un sourire amer, de deux oui ça pourrait être mon cas si papa/maman se donnait la peine de venir. »

- « Pourquoi ils ne viennent pas ? » dit-elle doucement.

- « Il ne se doute même pas que je suis là. » dit-il en rient durement.

- « Les flic ne les ont pas appelé ? »

Il évita la question, s'affala sur le lit et repris son expression narquoise.

Le silence se fit durant quelques instants.

Quand soudain ...

JOKER. (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant