Chapitre 27

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Point de vue Brittany.

Je cours sous la douche, tentant de calmer ma respiration qui se fait irrégulière. Les souvenirs affluent à nouveau et je tente d'y résister. L'eau chaude me fait du bien, apaise mes craintes et détend mes  muscles engourdis. Comme à chaque fois j'y reste longtemps.
Je sors et m'habille. Enfiler des vêtements propres est agréable.
Je ressors attrape mon sac sur le canapé. Sam n'est plus la.
Je prend mon paquet, déniche un briquet et sors. L'air est chaud, et le parc paisible. Je m'allume une clope, et ma tension s'évacue petit a petit.
Je m'en allume une deuxième, fume tranquillement.
Lorsque j'ai terminé je me dirige vers la cafétéria.
Je balaye du regard la petite pièce à la recherche d'un membre de ma famille.
Mon regard se pose sur Enrique qui somnole sur un tabouret. Je m'approche de lui doucement, il dort, tourmenté par ma faute.
Je me dirige vers le comptoir commande deux grand latte, et plusieurs croissants.
Le temps que le tout se prépare je retourne vers mon cousin et lui embrasse doucement le front.
Il se réveille.
Lorsqu'il m'aperçoit, il se lève d'un bond et me prend dans ses bras.
- Tu vas bien ? Souffle t il le visage dans mes cheveux.
Je le serre fort.
- Maintenant oui, ne t'inquiète pas.
- Ta gueule Britt. Évidement que je m'inquiète.
Je souris contre son torse,
- Ou sont les autres ?  lui dis je
- En salle de repos, je crois qu'ils dorment.
Je le regarde et sais qu'il a besoin de comprendre.
- Viens on va fumer une clope en les attendants.
Je me dirige vers les comptoir pour récupérer ma commande.
- Tient, lui dis je une fois que nous sommes installés sur l'herbe à l'ombre des grands arbres.
Il prend juste le café,
- Gracias.
- Mange.
- Non c'est toi qui sort du lit.
Je souris.
- Je te connais. Je sais que tu n'a pas mangé non plus. Et j'en ai pris suffisamment pour nous deux.
Alors mange.

Il ne discute pas.
- Qu'est ce qu'il c'est passé ? Putain Nanou il t'arrive quoi ? Tu pars réellement en vrille la. Les flics, l'hôpital ... Et lui ? C'était Sam non ?
- Oui.

Alors je replonge dans mes pensées. Ma voix est lointaine comme si elle ne provenait pas de mon corps.

- Tu te rappel l'été de mes 15 ans ?
Je sortais avec Sam depuis sept mois. Nous étions à Miami depuis trois semaines, et il nous en restait quatre. Quatre semaines durant lesquelles nous aurions pu vivre un rêve.
Un rire sans joie s'échappe de mes lèvres.
- Enfaite ça s'est transformé en Enfers.
Nous étions sur de longues routes, ça faisait des heures que nos roulions vite.
On a décidé de prendre une pause. Je voulais fumer et lui aussi. Nous étions euphorique. J'ai passé un des moments les plus agréable de ma vie.
Et puis le drame est arrivé. Le camion a percuté la moto. Sa moto,l'envoyant valser sur quelques mètres. Sam a volé est s'est écrasé soixante mètres plus loin. La moto a exploser dans une gerbe de flamme. Elles m'ont brûlée, j'ai hurlé. Mais pas de douleur. De peur. Le camions s'est à peine arrêter. J'ai couru comme une dératée vers le corps de Sam. Je suis restée seule. Seule à pleurer, hurler, tenter de le faire réagir. Du sang coulait sur son coup.
Je ne distinguais pas sa tête, à cause de son casque.
J'ai hurlé encore plus, et j'ai appelé le 911.
Les urgentistes et les pompiers sont arrivés je ne sais combien de temps après. J'étais en soutif. J'avais enlevé mon t-shirt pour stopper l'hémorragie. Ils ont mis Sam sur un brancard, l'on couvert comme si il était mort. Puis ils m'ont fait monter à l'avant. Une jeune femme m'a prise en charge. Ils m'ont donner de quoi m'habiller, ont soigné mes blessures légères et m'ont parlé. Mais leurs mots me parvenais comme une vieille chanson d'enfance. Lointains.
Lorsque nous sommes arriver à l'hôpital ils l'ont emmenés. Ils lui avaient enlevé son casque.
Et j'ai hurlé, vision cauchemardesque.
Je suis restée assise sur une chaise, du moins c'est ce que l'ont m'a dit.
Je ne m'en souviens pas. Le cauchemar qui venait d'avoir lieu se déroulait dans ma tête. Encore et encore. Comme si j'étais devant le court métrage le plus atroce de ma vie.
Il est sortit quatre heures plus tard. Mais il n'était pas réveillé. Lorsque je suis montée dans sa chambre il était branché à toute sortes de machines. Je me rappelle, je l'avais embrassé. Ses lèvres étaient pleines et douces mais il ne m'avait pas rendu mon baiser.
Le médecin s'est approché de moi, avec son air de pitié.
- Mademoiselle, Samuel est dans le coma. Il ne s'est réveillé a aucuns moments. 
- Je veux rester près de lui.
Il a hésité, puis accepté et il est partit.

JOKER. (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant