La vie de Joffrey

Chapitre 2 : Joffrey

Je sortis de la salle du trône par la porte de derrière qui menait directement au conseil restreint où s'étaient assemblés les vieux braillards qui devaient diriger mon royaume, je ne leur prêtaient pas attention et me rendis dans mes appartements en claquant la porte. C'est moi le roi, pensais-je, je  devrais pouvoir faire ce que je veux. Je m'assis sur mon fauteuil couvert de tissu rouge et sortis   Glace  II de son fourreau, c'était ma nouvelle épée et l'astiquer faisait partie de mes passe temps favoris. Quand enfin elle fut rutilante, j'entendis toquer à ma porte, je me levais et regardais par la fenêtre de ma chambre à coucher, on voyait toute la ville, et le soleil se coucher derrière les collines au loin :

- Entrez, fis-je maussade.

- Mon chéri qu'est ce qu'il y a ? C'était ma mère, Cersei, je me retournais vers elle en sentant la colère grondée en moi :

- Je ne suis pas votre chéri, je suis votre roi, votre seigneur, et vous n'avez pas à me dicter mes actes, le son de ma voix la fit reculée de quelques pas, puis elle demanda doucement :

- Non bien sûr...Tu voulais me dire quelque chose ? 

- Oui ! Je ne veux pas me marier, encore moins avec cette..., petite garce de Stark. Son frère est un rebelle, un traître à la couronne, je veux sa tête, et je la trancherais de mes propres mains si c'était possible, je m'avançais menaçant. 

- Tu es obligé de te marier, tu dois redonner au peuple foi en toi. Tu n'as pas le choix et ton grand-père à pris une mesure très sage que de te marier envers et contre tout avec Sansa. Ça te permettra , d'affirmer ton pouvoir sur le Nord et....

-Taisez-vous, la coupais-je brutalement en arrivant devant elle. 

Sa figure se décomposa, et sembla perdue, soudain je sentis ma joue se brûler et ma tête partit sur le côté. Je la regardais, ébahis, l'air ahuris et balbutiais d'une petite voix :

- Ne...ne me frappez...plu..plus jamais ! Je suis le roi !

Elle baissa la main, comme prise en faute et sortis rapidement de mes appartements, en tenant la traîne de sa robe du rouge des Lannister,  je l'entendis derrière la porte dire aux gardes que j'étais fatigué et qu'il ne fallait laisser personne entrer. A ces mots, la fureur repris possession de mon corps et je criais : 

- Je ne suis pas fatiguée, je ne suis pas un enfant, je suis le roi !

Je marchais, longuement de long en large dans ma chambre, essayais de sortir, et découvris la porte barrée. Le sang bouillonnant dans mes veines j'allais me coucher.