Chapitre 10 : Joffrey

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Neuf mois, neuf mois que j'attendais la venue au monde de mon enfant, et enfin, il arrivait. Le mestre m'avait chuchoté que ma femme accouchait, alors que je dirigeais une réunion du conseil. J'avais eu 17 ans, deux jours plus tôt, et je dirigeais désormais mon royaume en ma qualité de seul souverain des Sept Couronnes. 

Durant les neufs mois derniers, Stannis Baratheon était mort,  Balon Greyjoy également, ainsi que tout mes ennemis, les prétendants au trône. Daenerys Targaryen, et son neveu Aeron, régnaient sur la baie des serfs et ne convoitaient plus les sept couronnes,  mon frère Tommen avait été marié à Margaery Tyrell et nommé seigneur de Castral Roc. Robb Stark, m'avait accepté comme roi et dirigeait toujours le Nord avec sa femme et son fils nommé Tywin en notre honneur. Au mur, les sauvageons avaient été acceptés dans nos terres ( le Don Bran avait été repeuplé )et les Autres détruits définitivement.                                                                                                                                                                   La paix était revenue dans le royaume, et maintenant mon enfant allait naître. 

PS : Oui je sais c'est tout à fait impossible et improbable mais je voulais pas que Robb, Daenerys et Jon Snow meurt et que la guerre continue. Mon histoire est basée sur Joffrey et Sansa, non sur les guerres incessantes et la politique de Westeros. 

Je me levais précipitamment, et sortit de la salle pour arriver, dans notre chambre commune, là, mon épouse, couchée sur notre lit, les jambes grandes ouvertes sur son con couvert de sang, gémissait et pleurait de douleur. Deux mestres se tenaient autour d'elle, essayant de saisir, le petit bébé lorsqu'il sortirait, je m'assis près du lit et commençait à attendre, j'espérais que ce fut un garçon, je l'espérais fortement, je n'avais pas envie de patienter encore un an avant d'avoir un héritier digne de ce nom.

Au bout de quelque instants, l'enfant n'était toujours pas sortit et Sansa continuait de pleurer faiblement. L'inquiétude, l'attente, le désir, l'envie, et la colère montait en moi, et soudain, je ne pus plus rester à attendre, sur cette chaise pendant qu'elle gémissait. Je me levais, m'approchais d'elle et lui murmurais à l'oreille : 

- Tu as intérêt, à ce que ce soit un fils, et qu'il sorte le plus rapidement possible sinon..., je levais la main devant son visage, et la peur s'afficha dans ses yeux, elle secoua la tête frénétiquement, trop conscient de ce que je pourrais lui faire, si elle ne comblait pas mes désirs, ce que je lui avait déjà fait.

Ma menace porta ses fruits, car elle crispa tout ses muscles sous la concentration, et j'entendis bientôt un petit hurlement de bébé. Un des mestres se releva, les bras couvert de sang, en portant un petit être tout nu, tremblant et ensanglanté, tandis que son camarade nettoyait grâce à un chiffon imbibé d'eau froide, le visage, le ventre et enfin le connin de Sansa, qui haletait sur le lit. 

- C'est un garçon, votre Grâce, fit le mestre d'une voix solennelle en me le tendant. 

Un grand sourire aux lèvres, je saisis la petite boule toute chaude et la pressait contre moi, maculant mon pourpoint de sang. Puis élevant la voix j'ordonnais :

- Allez me chercher une nourrice le plus vite possible, il a faim. 

Tout s'arrêta soudain, et tout le monde me regarda :

- Mais...mais, mon...mon seigneur, bégaya Sansa.

- Votre Grâce, la Reine a assez de lait pour le nourrir, c'est mieux ainsi cela renforcera leur liens, et...., commença le mestre avant que je ne le coupais d'une voix dure.

- Dois-je me répéter ! Allez chercher une nourrice, je ne veux pas que ce petit s'attache à elle, elle est beaucoup trop faible, bête et ignorante, elle devrait bientôt perdre son lait car elle ne l'allaiteras pas. C'est mieux ainsi. Nous devons pouvoir reprendre au plus tôt.  

La vie de JoffreyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant